Ma solitude!
Je suis devant ma véranda, je nous revois encore, vous mes amies qui êtes rendue là haut.....
Nous passions des soirées et même des nuits à refaire le monde, tout en riant, parfois en pleurant...
Vous me manquez tellement, je regarde les places vides à table, je revois les quelques bouteilles de vins...
Mais, surtout vous, deux chères amies, qui à mon appel arriviez avec vos pyjamas, vos maillots, et tout le reste....
Je sais que de là haut vous êtes tristes pour moi de tout ce qui m’arrive, de ma grande solitude, je sais que vous faites ce que vous pouvez pour m’aider, mais, je sais que vous aidez les vôtres avant et c’est ok avec moi..
Je me souviens en regardant cette grande table avec ses chaises vides, parfois nous nous rapprochions pour
que les voisins n’entendent pas nos plans pour la future ville, les changements à y apporter , nous parlions bien entendus de nos enfants, les amours de nos vies, vous avez eu la chance de voir vos petits enfants avant de nous quitter....
Moi, je verrai la mienne sous peu, et oui vous le savez déjà je sais, car je vous demande de la protéger, combien faut il de mamans pour protéger une future maman, nerveuse, fatiguée, qui a mal au dos?
Je vous revois me montrant encore et toujours des photos de vos petites filles, comme elles étaient belles, et comme elles doivent être grandes maintenant, vous devez avoir du chagrin de ne pas les avoir eu pour vous pour plus de temps, elles étaient encore bébés lorsque vous nous avez quittées....
Je cherche encore pourquoi, je me le demande encore, vous qui aimiez tant la vie, qui étiez indépendantes , mais toujours présentes lorsqu’il s’agissait de nous ramasser sur ma véranda, pour m’accompagner lors d’un déplacement de mon mari, vous arriviez avec des réserves de bouffe, de tout....
Moi, ce qui comptait, était vous, vous deux, mon dieu, je vois encore les chaises, la même table y est vous savez, elles vous attends, et oui, je suis sur le pas de la porte et je n’arrive plus à aller m’asseoir là ou nous étions toutes les trois ensemble à rire pour un rien, déparler lorsque le sommeil commençait à arriver, bref,
Je sais que vous ne reviendrez pas......
Je ne me suis pas fait d’autres amies qui seraient près de moi, physiquement, vous comprenez, vous départs mon trop arraché le cœur pour que je me redonne en entier, mais, j’ai des supers bonnes amies sur le web...
Nous ne connaissons pas nos vrais prénoms, nous ne savons pas non plus nos adresses et si une disparaît, bien cela on dirait fait moins mal que pour vous deux ensemble......
Mes amies que j’ai connu sur le web et que je suis allée rencontrer en France, ah là, je vous sentais près de moi, vous m’avez donnée les forces pour marcher du matin jusqu’au soir avec elles, toutes....
Mais, une fois de retour ici, mon coeur est devenu gros, très gros, car je me retrouvais seule à nouveau.....
Là, vous avez tout compris, il n’y a pas très longtemps, je voulais quitter cette ville ou j’y ai fait tant de choses, mais ma chère fille a décidé qu’elle tombait enceinte, et je ne veux pas quitter pour être présente et à ses côtés si jamais elle a besoin de moi....
Mais je vais voir mes Iles, ou je voulais aller vivre, alors les filles je compte sur vous deux, pour m’aider une fois rendue là, de trouver un petit quelque chose qui me plairait, et oui, mon idée de quitter ici pour aller vivre là bas, est toujours présente, surtout depuis que je sais, que depuis leur voyage aux Iles, ma fille et son conjoint veulent s’acheter une maison, là bas, alors, moi je me contenterai peut être d’un petit chalet, tout simple.....
Je pourrais aller prendre de longues marches sur la plage, peut même avoir un gros chien, qui me réchaufferait les pieds en hiver, car les hivers sont rudes dans les chalets aux Iles.....
Si vous avez le temps les filles, aidez moi à me retrouver, mes sentiments sont tellement mélangés, mon amour, mon si bel amour lui est fatigué de m’entendre, car avec le coup que j’ai reçu sur la tête, j’en perds de grands bouts, et j’ai perdu cette envie d’inviter des gens chez moi pour un repas......
Je ne veux plus sortir non plus, je ne trouve rien de bien à acheter, je n’ai plus besoin de rien, j’ai tout....
Et, si un jour, vous savez que mon départ pour vous rejoindre est près, je vous demande de venir me chercher au plus vite, pas parce que j’ai peur de souffrir, j’y suis habituée vous le savez, mais bien parce que je ne veux pas être un fardeau pour les miens....
Même si ils disent ne pas avoir besoin de moi, ni de mes services, je sais que si je tomberais gravement malade, ils souffriraient, mais cela je ne veux pas, je veux égoïstement quitter rapidement.....
Ainsi, ils ne pourront pas m’accuser de les avoir monopolisés durant un trop long moment....
Si je me suis répétée, mes chums de filles, veuillez m’excuser, mes larmes hier coulaient à flots, lorsque je vous revoyais en pensée, assise sur cette table qui tiens bon, veillez excuser mes fautes aussi, car j’ai encore les yeux pleins de larmes et comme j’écrits d’un jet, je n’y vois rien et je ne veux pas revenir sur une phrase ou un mot, afin de garder cette impression qu’hier soir vous étiez, une à ma gauche et l’autre à ma droite.....
Protégez nous durant notre long voyage vers ces Iles qui peut être deviendront un jour sous peu, mon chez moi, car je veux au moins avoir la chance de tenir au moins une fois dans mes bras cette petite que ma fille nous aura fait.........
A mes amies qui m’ont quittés déjà, à celles qui sont en Suisse et en France, et à celles que j’ai sur le forum, je vous aimes toutes beaucoup chères amies, n’en doutez pas un instant, mais si je quitte un jour, vous direz peut être : Enfin elle est partie, ou encore, Ah non elle est encore là, ou bien, Elle va me manquer, bah je ne l’a connaissait pas tant que cela....
Je ne vous prête aucune mauvaise intention, qui que vous soyez, mais je sais que parfois la distance même si elle est moindre peut éloigner nos amies......
Je vous envois pleins de bisous, je sais que vous les recevrez, et , non pas à bientôt, mais à un de ces jours...
Votre amie sincère qui vous aime toutes pour qui vous avez été , pour qui vous êtes encore....
Plume!
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx