UNE MONTRE
Mon cousin est venu me visiter ce matin. Son père, mon oncle Henri-Louis était mon préféré.
Il était drôle et me taquinait tout le temps.
Avec mon « Tracker » 1989, je suis allée avec maman le visiter un jour avec Copie, ma première chienne Huskie.
Mon oncle adorait les chiens.
Mais ma Copie était un peu peureuse elle a fait son petit « pipi » sur le tapis. Mais je ne l’ai pas dit.
Nous avons passé une très belle après-midi.
Mon oncle était un émotif tout comme moi!
Un jour, sa fille, eut un grave accident. Elle débarquait tout juste de l’autobus lorsqu’une auto la frappa.
Mon oncle eut très peur et son choc l’emporta à développer cette maladie que l’on nomme le diabète.
Et oui, mon oncle a dû se restreindre sur le sucre.
Je l’aimais beaucoup mon oncle Henri-Louis. On m’avait dit qu’il avait beaucoup d’argent. Mais ça ne m’impressionnait pas. J’allais lui offrir un cadeau!
Je venais pour partir avec maman et Copie lorsque j’offris à mon oncle une jolie montre.
Il me dit : « C’est le plus cadeau que je n’ai jamais eu » me dit-il! Et comme il était un émotif comme moi, nous avons échangé nos larmes.
OUI Je l’aimais beaucoup!
Yolande Saint-Hilaire
Le 5 février 2017
UNE MONTRE (SUITE)
Bien sûr mon oncle possédait une très belle montre. Mais la surprise que je lui fis était si très grande.
La montre qu’il possédait était sertie de diamants. Elle était fort jolie.
Et pourtant, il s’est empressé de la remplacer par la mienne avec un large sourire.
Lorsque que le temps pour lui était venu de quitter cette terre, je suis allée avec maman le visiter.
Il était bien conscient et dans son bras avec émerveillement, j’ai constaté qu’il n’avait toujours pas remplacé ma montre.
Je tiens de cette expérience que les cadeaux donnés avec le cœur n’ont pas de prix.
Au revoir mon oncle Henri-Louis, reposez-vous bien!
Yolande Saint-Hilaire
Le 07 février 2017