Bonjour
S’il est normal de ressentir de l’anxiété la veille d’un examen ou lorsque l’on se trouve face à un problème ponctuel, il arrive que ce sentiment prenne une importance injustifiée et handicapante. Lorsqu’elle est pathologique, l’anxiété prend des formes variées : attaque de panique, phobie, troubles obsessionnels compulsifs, etc.
Quelles formes l’anxiété peut-elle prendre ?
contrôler son anxiété
A un degré raisonnable, l’inquiétude et l’anxiété sont des sentiments normaux et utiles. Lorsque ces périodes d’anxiété sont justifiées par des causes réelles (examen, soucis financiers, divorce, chômage par exemple), elles peuvent être considérées comme normales, même si elles durent plusieurs semaines. Elles constituent un système d’alerte face à une situation donnée et permettent de mobiliser les ressources de l’individu et de solliciter sa faculté d’adaptation.
L’anxiété devient pathologique lorsqu’elle persiste malgré la disparition de la situation qui l’a provoquée ou lorsque le système d’alerte se met constamment en route alors qu’aucun événement ne le nécessite vraiment. Ces symptômes deviennent rapidement incompatibles avec la vie quotidienne. On parle alors de troubles anxieux. Ils s’expriment de très nombreuses manières selon l’histoire familiale et personnelle du patient, son hérédité, son imaginaire ou les causes des premiers épisodes d’anxiété.
L’anxiété peut être diffuse, persistante, irrationnelle et concerner la plupart des situations de la vie quotidienne. On parle alors d’anxiété généralisée. Cette angoisse impossible à contrôler est source de souffrance et rend impossible tout plaisir.
L’anxiété peut également se fixer sur une ou plusieurs situations très précises dont la présence va provoquer des symptômes intenses. Ce sont les troubles phobiques. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités.
Parfois, l’anxiété se concentre de manière intense sur une période très courte, quelques minutes à peine. Sans signe annonciateur, elle surgit violemment et provoque des symptômes qui peuvent simuler une crise aiguë de maladie cardiaque, pulmonaire ou neurologique. Ce sont les troubles paniques, également appelés attaque de panique ou crise d’angoisse.
Quelle que soit la forme de l’anxiété, ses manifestations sont souvent similaires. Aux symptômes psychologiques (angoisse, peur, nervosité, difficultés à se concentrer, irritabilité, distraction) s’ajoutent des symptômes physiques parfois éprouvants : palpitations cardiaques, tension musculaire, sensation d’étouffement, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid, sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, insomnies, etc. Ces symptômes physiques n’évoquent pas toujours de manière très évidente l’anxiété, et les patients redoutent d’être atteints d’une autre maladie.
Dans certains cas, l’anxiété ne provoque pas ce type de symptômes mais entraîne la mise en place d’une action répétitive destinée à la soulager de manière temporaire. Ce sont les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Le rituel adopté se répète de plus en plus souvent et finit par gêner la vie sociale et professionnelle du patient, qui vit son anxiété dans le secret et la honte.



S’il est normal de ressentir de l’anxiété la veille d’un examen ou lorsque l’on se trouve face à un problème ponctuel, il arrive que ce sentiment prenne une importance injustifiée et handicapante. Lorsqu’elle est pathologique, l’anxiété prend des formes variées : attaque de panique, phobie, troubles obsessionnels compulsifs, etc.
Quelles formes l’anxiété peut-elle prendre ?
contrôler son anxiété
A un degré raisonnable, l’inquiétude et l’anxiété sont des sentiments normaux et utiles. Lorsque ces périodes d’anxiété sont justifiées par des causes réelles (examen, soucis financiers, divorce, chômage par exemple), elles peuvent être considérées comme normales, même si elles durent plusieurs semaines. Elles constituent un système d’alerte face à une situation donnée et permettent de mobiliser les ressources de l’individu et de solliciter sa faculté d’adaptation.
L’anxiété devient pathologique lorsqu’elle persiste malgré la disparition de la situation qui l’a provoquée ou lorsque le système d’alerte se met constamment en route alors qu’aucun événement ne le nécessite vraiment. Ces symptômes deviennent rapidement incompatibles avec la vie quotidienne. On parle alors de troubles anxieux. Ils s’expriment de très nombreuses manières selon l’histoire familiale et personnelle du patient, son hérédité, son imaginaire ou les causes des premiers épisodes d’anxiété.
L’anxiété peut être diffuse, persistante, irrationnelle et concerner la plupart des situations de la vie quotidienne. On parle alors d’anxiété généralisée. Cette angoisse impossible à contrôler est source de souffrance et rend impossible tout plaisir.
L’anxiété peut également se fixer sur une ou plusieurs situations très précises dont la présence va provoquer des symptômes intenses. Ce sont les troubles phobiques. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités.
Parfois, l’anxiété se concentre de manière intense sur une période très courte, quelques minutes à peine. Sans signe annonciateur, elle surgit violemment et provoque des symptômes qui peuvent simuler une crise aiguë de maladie cardiaque, pulmonaire ou neurologique. Ce sont les troubles paniques, également appelés attaque de panique ou crise d’angoisse.
Quelle que soit la forme de l’anxiété, ses manifestations sont souvent similaires. Aux symptômes psychologiques (angoisse, peur, nervosité, difficultés à se concentrer, irritabilité, distraction) s’ajoutent des symptômes physiques parfois éprouvants : palpitations cardiaques, tension musculaire, sensation d’étouffement, sueurs, bouffées de chaleur ou de froid, sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, insomnies, etc. Ces symptômes physiques n’évoquent pas toujours de manière très évidente l’anxiété, et les patients redoutent d’être atteints d’une autre maladie.
Dans certains cas, l’anxiété ne provoque pas ce type de symptômes mais entraîne la mise en place d’une action répétitive destinée à la soulager de manière temporaire. Ce sont les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Le rituel adopté se répète de plus en plus souvent et finit par gêner la vie sociale et professionnelle du patient, qui vit son anxiété dans le secret et la honte.