Bonsoir,
L'amie poète et française, dont je vous ai parlé plus haut, a eu la merveilleuse
idée, de faire avec les chansons de Charles Aznavour un très beau poème.
Cela prenait un poète comme Nicole, pour y penser.
Je vous laisse apprécier.
Je ne ferais pas mes adieux.
Je ne ferais pas mes adieux, je n'ai pas vu le temps passé,
je ne veux pas rentrer chez moi, non je n'ai rien oublié.
On a toujours le temps et pourtant désormais,
sur le chemin du retour, le chemin de l'éternité.
Je fais comme ci, mais c'était hier, tout s'en va...
Hier encore, a tout jamais, je m'voyais déjà,
parce-que, j'ai vécu un million de fois.
L’indifférence, le temps, mes emmerdes, toi et moi;
les jours heureux, les bons moments, l'amour, la bohème.
L’instant présent, la nuit, ma vie ô ma vie, je t'aime.
On n'a plus quinze ans, je n'oublierai jamais, les vertes années,
le palais des chimères, Paris au mois d'aout, les plaisirs démodés.
C’est merveilleux l'amour, les petits matins, le temps des caresses.
Vivre avec toi, sur ma vie, au rythme de mon cœur. Dolorès,
je te regarde, ne dis rien, toi, je t'aime comme ça, reste,
je te réchaufferais, au creux de mon épaule, au nom de la jeunesse,
dis moi! Si je n'avais plus l'âge d'aimer mon émouvant amour, va-t’en.
Le jour se lève, plus bleu que le bleu de tes yeux, je t'aimais tant,
Heureux avec des riens, nous n'avons pas d'enfant, je ne comprends pas.
Ma main a besoin de ta main, tout s'en va.
Emmenez moi, quelque part dans la nuit,
L’amour a fait de moi l'émigrant gosse de Paris.
Non je n'ai rien oublié, de déraison en déraison,
Pour essayer de faire une chanson,
Pour faire une Jams , j’ai appris alors ce sacré piano.
Les images de la vie, tous les visages de l’amour,
Un par un, l’amour est sous nos pas.
J’ai vu Paris , je rentre chez moi.
Nicole Clément keusser
Merci Nicole