Version haut débit de: Bienvenue au forum chez moi DIVERTIRWEB.COM
Aide - Rechercher - Membres

Polyarthrite rhumatoïde

Plume (17 Octobre 2015, 18:28)
Bonjour à toutes celles qui souffrent de cette maladie...... Claudine, Jenny, et je crois Nostalgie.....

J'aimerais bien rapatrier vos textes et vos bons conseils que vous m'avez donné ici, mais, je ne sais plus comment faire....

Cela m'a fait un grand bien que de vous lire, d'apprendre avec vous, ce qui est bien et ce qui est mal....

J'aimerais bien que notre amie Pierrette, puisse les placer ici, car cela aiderait peut être d'autres personnes que moi....

Avec les froids qui arrivent, je ne me sens pas trop joyeuse.....

Mais, avec mon caractère de bélier, je vais m'y mettre et remonter la pente....

Merci, à toutes celles qui m'ont aidé durant ces jours si difficiles....

Votre amie!
Plume!
Douce (18 Octobre 2015, 3:33)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Rebonjour Plume,

Je n'étais pas descendue jusqu'ici, pour voir ton message.

Écoute j'ai replacé dans " APPELS À TOUTES ET À TOUS " Aider une amie.
l'ensemble des articles de passeportsante.net. sur l'Arthrite Rhumatoïde
que j'avais trouvé.

Cela fait un bon document de plusieurs pages et beaucoup de détails.

Je suis retournée voir si il y avait quelque chose sur la Fibromyalgie
et j'ai trouvé ceci. Je ferai la même chose avec la Fibromyalgie.

Cela n'empêche pas nos amies ou autres personnes qui connaissent la maladie
de venir ajouter ses propres commentaires. Plus on n'en sait mieux c'est.

Je le ferai comme mon ordinateur le voudra aussi, parce que quand il est trop
chaud, il n'en fait qu'à sa tête.


La fibromyalgie

Accueil > Maladies neurologiques



fibromyalgie_pm


Sommaire
•Fibromyalgie
•Symptômes de la fibromyalgie
•Personnes à risque et les facteurs de risque
•Prévention et traitements médicaux de la fibromyalgie
•L'opinion de notre médecin
•Approches complémentaires
•Sites d’intérêt
•Références


La fibromyalgie est un syndrome caractérisé par des douleurs diffuses dans tout le corps, douleurs associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil.

Ce syndrome n’entraîne pas de complications graves, mais est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes ou de fournir un travail à temps plein.

L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé.

Cependant, la fibromyalgie est encore mal connue et mal comprise. Bien que les douleurs soient réelles et très pénibles, les médecins ne parviennent pas à détecter de lésion ni d’inflammation permettant d’expliquer ces symptômes. Pour cette raison, la fibromyalgie a suscité certaines polémiques dans le milieu scientifique, à tel point que des médecins ne croyaient pas à son existence. Aujourd'hui, il semble que certains facteurs physiologiques (anomalies du système nerveux, perturbations hormonales, etc.) et génétiques soient en cause. Des événements extérieurs (traumatismes, infection...) pourraient aussi être impliqués. Les causes exactes demeurent toutefois incertaines.


Le terme fibromyalgie vient de « fibro », pour fibrose, de « myo » qui signifie muscles et d’« algie » qui signifie douleur. Il a été critiqué par certains médecins, car il n’existe aucune fibrose des muscles à l’origine des douleurs. Le terme « syndrome polyalgique idiopathique diffus », ou SPID, a également été proposé, mais n’a pas fait l’objet d’un consensus international.


Prévalence

Les statistiques révèlent que, dans les pays industrialisés, la fibromyalgie touche de 2 % à 6 % de la population. Au Canada, 900 000 personnes en sont atteintes. En France, le ministère de la Santé estime que 2 % environ de la population est atteinte de fibromyalgie.

Environ 80 % des personnes atteintes sont des femmes. La maladie apparaît souvent vers 30 ans à 60 ans. Quelques rares cas de fibromyalgie ont toutefois été décrits chez des enfants, sans que l’on soit certain qu’il s’agisse de la même maladie.

Diagnostic

Ses symptômes nombreux et sa ressemblance ou sa cohabitation avec d'autres maladies ou syndromes (rhumatismes articulaires, maladies de système, syndrome de fatigue chronique, syndrome de l’intestin irritable, migraine, etc.) compliquent le diagnostic de fibromyalgie. Ainsi, en Amérique du Nord, les personnes atteintes doivent attendre en moyenne 5 ans (et une dizaine de visites médicales) avant d’obtenir le diagnostic de fibromyalgie3, même si ce temps a tendance à diminuer depuis quelques années. Avant de poser un diagnostic de fibromyalgie, les médecins demandent des examens complémentaires (en particulier prises de sang et radiographies) afin d’écarter d’autres maladies qui se soigneraient tout autrement.

Ensuite, partout dans le monde, le diagnostic de la fibromyalgie repose sur deux critères établis par l'American College of Rheumatology, retenus et approuvés par un comité international :
◾ La présence d’une douleur diffuse pendant plus de 3 mois. La douleur doit être présente des deux côtés du corps (gauche-droite), en haut et en bas de la ceinture, ainsi qu’à la colonne vertébrale.
◾ Une sensation de douleur sur au moins 11 des 18 points caractéristiques de la maladie (voir schéma).

Note. Ces critères sont toutefois critiqués par de nombreux médecins, entre autres parce que le nombre de 11 points douloureux est arbitraire. Ainsi, certaines personnes ayant 8 ou 9 points douloureux peuvent tout de même être atteints de fibromyalgie59. De plus, la localisation et le nombre de points douloureux peuvent varier chez une même personne d’un jour à l’autre. Enfin, certaines formes graves de fibromyalgie causent des douleurs partout sur le corps, et pas seulement aux muscles.


Le syndrome de fatigue chronique, caractérisé par une fatigue profonde et des douleurs articulaires et musculaires, ressemble beaucoup à la fibromyalgie et il n’est pas toujours facile de les différencier. La différence principale entre ces deux affections est le fait que la fatigue prédomine en cas de syndrome de fatigue chronique, et plutôt la douleur en cas de fibromyalgie.

Maladies associées : On retrouve assez souvent associées à la fibromyalgie des problèmes tels que les maux de tête, troubles du côlon (côlon irritable), syndrome des jambes sans repos, troubles oculaires, tremblements.



Causes

Les causes du syndrome ne sont pas encore connues. Bien que la fibromyalgie engendre des douleurs musculaires chroniques, il n’y a aucune lésion visible dans les muscles pouvant expliquer les douleurs. Il s’agit d’une maladie où de nombreux facteurs sont probablement à l’origine des symptômes. Plusieurs hypothèses ont été avancées. Voici celles qui retiennent le plus l’attention des chercheurs.

Epuisement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ou axe du stress :
On pense qu’il pourrait y avoir eu chez les personnes prédisposées, une succession de 2 éléments très importants :
- A l’adolescence ou à l'enfance, un événement très émotionnellement éprouvant, un stress puissant par exemple un inceste.
- A l’âge adulte, sur ce terrain prédisposé, généralement entre 30 et 50 ans, à l’occasion d’un nouveau stress, la personne bascule dans le syndrome fibromyalgique.
On retrouve souvent ce type de séquences chez les personnes fibromyalgiques.

Diminution du seuil de perception de la douleur
Les personnes atteintes de fibromyalgie ressentent davantage la douleur que les autres. En d’autres termes, leur système nerveux répond de façon anormale aux stimuli extérieurs : une légère pression suffit à déclencher un message de « douleur » chez les personnes fibromyalgiques. Cette plus grande sensibilité à la douleur serait liée au dysfonctionnement de certaines zones du cerveau et à des anomalies de la transmission des messages nerveux.

Anomalies physiologiques du système nerveux
Plusieurs études ont montré une diminution des taux de neurotransmetteurs, comme le glutamate ou la sérotonine, chez les personnes atteintes de fibromyalgie. De même, des anomalies hormonales (concernant l’hypophyse et le thalamus, dans le cerveau) ont été décrites chez les patients fibromyalgiques. Aucune de ces observations ne permet cependant à elle seule d’expliquer la maladie.

Facteurs génétiques
Il est désormais démontré que la fibromyalgie a également une composante génétique, plusieurs personnes étant atteintes dans certaines familles59. Plusieurs gènes pourraient être impliqués dans le déclenchement de la fibromyalgie, mais les études effectuées dans ce domaine n’ont pas donné de résultats satisfaisants.

D’autres pistes explorées

Facteurs biologiques
Un trouble métabolique de la substance P augmenterait la sensibilité à la douleur. Son association avec le stress, l'anxiété et la dépression est aussi connue.

Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la fibromyalgie.

Événements extérieurs
De nombreux agents infectieux ont été incriminés pour expliquer le déclenchement de la fibromyalgie, comme les virus de l’hépatite C ou B, par exemple, ou la bactérie en cause dans la maladie de Lyme. Environ 10 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent avoir souffert d’une infection avant le début des symptômes60.

Dans de nombreux cas, un traumatisme physique (accident) est impliqué dans le déclenchement de la fibromyalgie. Les accidents de voiture causant un « coup du lapin », c’est-à-dire un traumatisme des vertèbres cervicales, sont souvent montrés du doigt. Des traumatismes émotionnels peuvent aussi être en cause, mais ils ne concernent pas tous les cas de fibromyalgie60. C’est le cas des sévices sexuels ou de la violence survenus tôt dans la vie, ainsi que de certains événements dramatiques (agression, attentat...).


Fibromyalgie et profil psychologique

De nombreuses études montrent un lien fort entre la fibromyalgie, l’anxiété et la dépression, qui sont présentes dans un tiers des cas environ61. Les troubles anxieux sont souvent présents avant l’apparition des douleurs (3/4 des patients), tandis que la dépression apparaît le plus souvent après le début de la fibromyalgie60. Les personnes atteintes de fibromyalgie ont souvent un profil psychologique particulier, défini par un caractère propice au « catastrophisme » ou à la « dramatisation », en particulier devant la douleur. Cette attitude a tendance à amplifier l’intensité de la douleur, le sentiment d’impuissance et de détresse. De plus, les syndromes dépressifs contribuent à abaisser le seuil de la douleur. S’ensuit alors un cercle vicieux qui rend encore plus difficile l’atténuation des symptômes.

Il faut noter qu’une dépression chronique finit naturellement par entraîner des douleurs et qu’une douleur chronique finit par entraîner une dépression. D’où un lien entre les deux syndromes fibromyalgique et dépressif.




Évolution

La fibromyalgie n’est pas une maladie grave, au sens où elle n’entraîne pas de complications de santé majeures. Elle n’en est pas moins une maladie pénible et invalidante pour les personnes qui en souffrent. Les douleurs sont chroniques et souvent résistantes aux différents traitements, qu’ils soient médicaux, physiques ou psychologiques. Cependant, elles ont tendance à rester stables à long terme, ou à s’atténuer. Il n’y a généralement pas d’aggravation.

L’intensité de la douleur et de la fatigue limite les activités quotidiennes et peut parfois avoir des répercussions sur l’activité professionnelle. Cependant, le fait de maintenir son activité professionnelle est bénéfique sur le plan psychologique comme sur le plan physique, comme l’a montré une étude suédoise en 200562. Des aménagements du temps de travail et du poste sont parfois nécessaires lorsque les douleurs sont très importantes.


Page suivante

Symptômes de la fibromyalgie

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 3:44)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs étendues et diffuses, principalement musculaires, associées à une fatigue chronique et des troubles du sommeil. Cependant, les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre. De plus, le climat, le moment de la journée, le niveau de stress et d'activité physique sont des facteurs qui influencent la gravité des symptômes et leur variabilité dans le temps. Voici les principaux symptômes.
◾ Des douleurs musculaires diffuses qui s'accompagnent de raideurs matinales, et de certains endroits précis du corps douloureux au toucher (voir le schéma). Le cou et les épaules sont généralement les premiers endroits douloureux, suivis par le dos, le thorax, les bras et les jambes.
Dans les situations extrêmes, un simple toucher ou même un effleurement cause des douleurs sur tout le corps (un phénomène nommé allodynie). La douleur peut s’accompagner de l’impression que les zones douloureuses sont gonflées.
◾ Une douleur constante, mais aggravée par les efforts, le froid, l’humidité, les émotions et le manque de sommeil58.
◾ Un sommeil léger et non réparateur, causant une fatigue dès le réveil.
◾ Une fatigue persistante (toute la journée), présente dans 9 cas sur 10. Le repos ne permet pas de la faire disparaître.
◾ ces principaux symptômes peuvent s’ajouter des symptômes moins caractéristiques, mais tout aussi gênants.
◾ Des maux de tête ou de fortes migraines, possiblement causés par des tensions musculaires au cou et aux épaules, et par un dérèglement des voies naturelles de contrôle de la douleur.
◾ Un syndrome de l’intestin irritable : diarrhée, constipation et douleurs abdominales.
◾ Un état dépressif ou une anxiété (chez environ le tiers des personnes fibromyalgiques).
◾ Des difficultés de concentration.
◾ Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher).
◾ Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
◾ Des menstruations douloureuses et un syndrome prémenstruel marqué.
◾ Un syndrome de la vessie irritable (cystite interstitielle


Personnes à risque et les facteurs de risque

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Passeport Santé
Douce (18 Octobre 2015, 4:09)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:


La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs étendues et diffuses, principalement musculaires, associées à une fatigue chronique et des troubles du sommeil. Cependant, les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre. De plus, le climat, le moment de la journée, le niveau de stress et d'activité physique sont des facteurs qui influencent la gravité des symptômes et leur variabilité dans le temps. Voici les principaux symptômes.
◾ Des douleurs musculaires diffuses qui s'accompagnent de raideurs matinales, et de certains endroits précis du corps douloureux au toucher (voir le schéma). Le cou et les épaules sont généralement les premiers endroits douloureux, suivis par le dos, le thorax, les bras et les jambes.
Dans les situations extrêmes, un simple toucher ou même un effleurement cause des douleurs sur tout le corps (un phénomène nommé allodynie). La douleur peut s’accompagner de l’impression que les zones douloureuses sont gonflées.
◾ Une douleur constante, mais aggravée par les efforts, le froid, l’humidité, les émotions et le manque de sommeil58.
◾ Un sommeil léger et non réparateur, causant une fatigue dès le réveil.
◾ Une fatigue persistante (toute la journée), présente dans 9 cas sur 10. Le repos ne permet pas de la faire disparaître.
◾ ces principaux symptômes peuvent s’ajouter des symptômes moins caractéristiques, mais tout aussi gênants.
◾ Des maux de tête ou de fortes migraines, possiblement causés par des tensions musculaires au cou et aux épaules, et par un dérèglement des voies naturelles de contrôle de la douleur.
◾ Un syndrome de l’intestin irritable : diarrhée, constipation et douleurs abdominales.
◾ Un état dépressif ou une anxiété (chez environ le tiers des personnes fibromyalgiques).
◾ Des difficultés de concentration.
◾ Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher).
◾ Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
◾ Des menstruations douloureuses et un syndrome prémenstruel marqué.
◾ Un syndrome de la vessie irritable (cystite interstitielle).



Page suivante

Personnes à risque et les facteurs de risque

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 4:31)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...


Les personnes à risque et les facteurs de risque de la fibromyalgie

Accueil > Maladies neurologiques


Personnes à risque
◾ Les femmes. La fibromyalgie touche environ 4 fois plus de femmes que d’hommes1. Les chercheurs pensent que les hormones sexuelles influencent l’apparition de cette maladie, mais ils ne savent pas encore de quelle manière précisément.
◾ Les personnes dont un membre de la famille souffre ou a souffert de fibromyalgie ou de dépression.
◾ Les personnes qui ont des troubles du sommeil en raison de spasmes musculaires nocturnes ou du syndrome des jambes sans repos.
◾ Les personnes qui ont vécu des expériences traumatisantes (un choc physique ou émotionnel), comme un accident, une chute, des sévices sexuels, une intervention chirurgicale ou un accouchement difficile.
◾ Les personnes qui ont contracté une infection importante, comme une hépatite, la maladie de Lyme ou le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
◾ Les personnes atteintes d’une maladie rhumatismale, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.

Facteurs de risque

Que des facteurs de risque, ces caractéristiques sont surtout des facteurs aggravants de la maladie.
◾ Le manque ou l'excès d’activité physique.
◾ La tendance à avoir des pensées catastrophistes, c’est-à-dire à se concentrer sur tout ce que la douleur apporte de négatif dans sa vie.


Page suivante

Prévention et traitements médicaux de la fibromyalgie

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 4:43)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Prévention


Peut-on prévenir?


La cause de la fibromyalgie n'ayant pas été formellement identifiée, aucune manière de la prévenir n'est reconnue.

Mentionnons seulement qu’il est recommandé de ne pas être en surpoids, car celui-ci accentue les douleurs aux articulations et aux muscles2. Calculez votre indice de masse corporelle (IMC) et votre tour de taille.


Traitements médicaux

Il n’existe pas actuellement, de façon formellement démontrée de traitement efficace, de la fibromyalgie. La médecine peut seulement aider à mieux gérer la douleur. Même s’il n’existe pas de traitement connu pour guérir la fibromyalgie, il existe une prise en charge.

Médicaments

Parce qu'on connaît encore peu les mécanismes en cause dans la fibromyalgie, les traitements médicaux offerts aux malades reposent sur le blocage des mécanismes en cause dans la douleur et des troubles du sommeil.

Pour atténuer les douleurs, un des meilleurs résultats est obtenu avec le Tramadol. Les antalgiques ou antidouleur puissants, comme la morphine, permettent d’atténuer la douleur, mais ne peuvent évidemment pas être utilisés de façon prolongée. Le tramadol (Ralivia®, Zytram®), de la famille des opiacés (comme la morphine), s’est toutefois montré efficace dans plusieurs essais récents menés chez des 63patients fibromyalgiques. Il est recommandé pour le traitement de la fibromyalgie par de nombreux experts, seul ou en association avec l’acétaminophène. Ce médicament ne devrait toutefois être utilisé qu’en dernier recours, lorsque les autres traitements se sont avérés inefficaces. Son emploi doit se faire sous surveillance étroite du médecin en raison du risque de dépendance.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par exemple l'ibuprofène (comme Advil® ou Motrin®), le naproxène et l'acétaminophène (Tylenol®) permettent parfois d'atténuer les douleurs et les raideurs musculaires. Leur efficacité varie d'une personne à l'autre. Ils sont surtout utiles lorsque la fibromyalgie apparaît chez une personne atteinte d’une maladie inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde. Dans les cas de fibromyalgie « simple », ils sont rarement recommandés.
Attention. À long terme, l'usage de médicaments de type AINS peut causer des effets indésirables sérieux : douleurs et saignements à l'estomac, ulcères d’estomac, dommages aux reins et hypertension.

.


Attention à l’abus de médicaments antidouleur. Les antalgiques sont très largement utilisés par les personnes atteintes de fibromyalgie. Ils sont souvent peu efficaces, ce qui amène les patients à les utiliser de façon inadaptée, à de fortes doses et en associant différents médicaments. Soyez prudents! Les antalgiques et les anti-inflammatoires ont des effets secondaires potentiellement dangereux, surtout à long terme. Toujours demander conseil à son médecin ou à son pharmacien avant d’utiliser un médicament.


Pour restaurer un sommeil réparateur, si les troubles du sommeil sont au premier plan et aussi en cas de fond anxio-dépressifs, on peut utiliser quelques antidépresseurs IRS à doses moitié moins forte qu’en cas de syndrome dépressif.

Ces antidépresseurs, comme les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, prescrits à faible dose, sont les traitements les plus utilisés contre la fibromyalgie. Ils ont un effet sur de nombreuses douleurs chroniques, dont les douleurs de la fibromyalgie, et sont donc fréquemment utilisés même en l’absence de dépression. En outre, ils augmentent la quantité de sérotonine dans le cerveau. Or, de faibles taux de sérotonine seraient liés non seulement à la dépression, mais aussi aux migraines, aux maux digestifs et à l'anxiété, qui font partie des symptômes de la fibromyalgie.

L’amitryptiline (Élavil®) est utilisé chez les personnes fibromyalgiques comme antidouleur et pour ses effets sur les troubles du sommeil et la fatigue. C’est le traitement le plus souvent utilisé, en première intervention 68. La duloxétine (Cymbalta®) peut aussi être utilisée, tout comme la fluoxétine (Prozac®) ou le moclobémide, qu’on ajoutera souvent comme traitement additionnel. Enfin, un autre antidépresseur, le milnacipran, a montré des résultats prometteurs contre la fibromyalgie et est en cours d’évaluation au Canada.

Il semble que les antidépresseurs à faibles doses constituent le meilleur traitement à long terme contre les douleurs musculaires de la fibromyalgie. Toutefois, tous n'y trouvent pas un soulagement.

Les anticonvulsivants ou antiépileptiques - d’abord conçus pour traiter l’épilepsie – sont également efficaces contre les douleurs chroniques. Mentionnons la gabapentine (Neurontin®), la prégabaline (Lyrica®) et le topiramate (Topamax®). Certains de ces anticonvulsivants améliorent la qualité du sommeil (surtout la gabapentine, et moindrement la prégabaline). Le Lyrica® a même obtenu, en 2009 au Canada, une indication pour le traitement des douleurs associées à la fibromyalgie.

Des sédatifs sont parfois prescrits pour faciliter le sommeil, mais leur usage à long terme n'est généralement pas recommandé par les médecins (par exemple, l’Imovane®). En outre, la plupart des médicaments cités ci-dessus ont aussi un effet sédatif.

Des relaxants musculaires peuvent aussi aider à soulager la douleur. Le seul relaxant musculaire efficace pour la fibromyalgie est le Flexeril®, dont l’action est proche de celle de l’amitriptyline (Laroxyl®).

À noter. Les corticostéroïdes (comme la prednisone) n'ont démontré aucune efficacité pour traiter la fibromyalgie.

Prise en charge non médicamenteuse

Les médicaments à eux seuls ne permettent pas d’améliorer suffisamment la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie. La prise en charge doit donc être multidisciplinaire. Les approches complémentaires, permettant notamment de se relaxer et d’apprendre à gérer sa douleur, restent probablement à l’heure actuelle les méthodes les plus efficaces pour mieux vivre avec la fibromyalgie. En cas de fortes douleurs, les bains en eau chaude, avec ou sans exercices musculaires, peuvent aussi apporter un soulagement rapide58.

La balnéothérapie
- En cas de fortes douleurs, les bains en eau chaude, avec ou sans exercices musculaires 58, peuvent aussi apporter un soulagement rapide. Une prise en charge en centre de rééducation avec balnéothérapie, en centre de cures thermales avec piscine d’eau chaude ont démontré une certaine efficacité.

Exercices aérobiques

L'exercice physique fait partie intégrante du traitement de base. Il conduit l’organisme à produire des endorphines, des hormones qui procurent un bien-être et qui calment la douleur. Plusieurs synthèses d’études6,7,55, dont une publiée en 200864, ont conclu que la pratique d'exercices aérobiques supervisés réduit les symptômes de la fibromyalgie et améliore le sommeil et les capacités physiques. Les exercices d'étirement et de renforcement amélioreraient aussi certains symptômes, mais les preuves à cet effet sont moins nombreuses.

On ne doit pas craindre d’aggraver sa maladie en faisant de l’exercice, puisque la fibromyalgie n’est pas un problème d’origine musculaire1. D’ailleurs, il est connu qu’une mauvaise condition physique contribue à générer fatigue et anxiété. Il est toutefois important de commencer progressivement, avec un programme adapté à sa condition physique.

Les exercices d’aérobie pratiqués en piscine, préférablement en eau chaude, peuvent être un bon point de départ pour se remettre en action. Selon 2 essais cliniques parus en 2006, les exercices d’aquaforme (marcher ou courir dans l’eau, par exemple) sont efficaces pour soulager la douleur causée par la fibromyalgie et améliorer le sentiment de bien-être8,9. Ils doivent être adaptés aux capacités de la personne atteinte, et leur intensité doit être augmentée de façon graduelle.

Les méthodes permettant un lâcher prise et de gérer le stress et la douleur, comme la relaxation, l’hypnose éricksonnienne, ou la musicothérapie ont fait la preuve d’une efficacité dans cette maladie. Elles permettent de mieux vivre avec les douleurs et la fatigue.

Psychothérapie

La psychothérapie peut apporter des bienfaits significatifs aux personnes atteintes de fibromyalgie. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)est particulièrement efficace. Voir la section Approches complémentaires.


Voici quelques conseils prodigués par l'Association médicale canadienne afin de soulager les symptômes4 :
◾ Limiter les périodes de stress, puisque les symptômes s'accentuent avec le stress.
◾ Avoir un sommeil régulier.
◾ Faire des étirements et des exercices aérobiques.
◾ Appliquer des compresses chaudes sur les points douloureux.
◾ Pratiquer de légers massages.



Page suivante

L'opinion de notre médecin

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 4:54)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Note de notre médecin


Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Catherine Solano vous donne son avis sur la fibromyalgie :


La fibromyalgie n’est pas une maladie mentale, bien que la santé mentale soit souvent atteinte, soit en association avec la maladie ou en conséquence de celle-ci. Il ne s’agit aucunement d’une maladie rare, mais d’un état chronique, habituellement non évolutif.
Il ne faut pas attendre qu’un médecin vous prescrive un médicament miracle susceptible d’éliminer les symptômes de la fibromyalgie car ce médicament n’existe pas pour le moment.
Pour traiter une fibromyalgie, il est souhaitable de consulter un médecin au courant de cette pathologie pour obtenir le meilleur traitement possible avec le moins d’effets indésirables ; et chercher soi-même en parallèle tous les éléments pouvant aider à gérer sa fibromyalgie et en minimiser les effets (psychothérapie, exercice physique, méthodes de relaxation, cures thermales, automassage, médecines complémentaires...)

Dr Catherine Solano

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 5:06)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...


En traitement


Efficacité probable

Approches corps-esprit ou mindbody (biofeedback, thérapie cognitivo-comportementale, hypnothérapie, techniques de relaxation, etc.). Balnéothérapie.

Voir la légende des symboles


Efficacité possible

5-HTP


Efficacité incertaine

Technique d’intervention par résonance sonore. Acupuncture. Cayenne. Chiropratique. Massothérapie. SAM-e. Tai-chi. Végétarisme.


Approches à considérer

Pharmacopée chinoise. Recommandations alimentaires


Selon un article rassemblant les résultats de 49 études, le traitement optimal de la fibromyalgie intègre des traitements non pharmacologiques (en particulier l'exercice physique et la thérapie cognitivo-comportementale) à la médication usuelle, qui aide à mieux dormir et à soulager la douleur5. De plus en plus, certaines de ces approches sont enseignées dans les écoles de réadaptation destinées aux personnes atteintes de fibromyalgie. D’après une méta-analyse publiée en 2010, la thérapie cognitivo-comportementale est l’approche psychologique la plus efficace pour réduire la douleur. Les techniques de relaxation et le biofeedback sont, quant à elles, particulièrement efficaces contre les troubles du sommeil associés à la maladie65.

Efficacité probable Approches « corps-esprit » ou mindbody

Parmi les traitements complémentaires, les approches corps-esprit (comme le biofeedback, l'hypnothérapie, la relaxation avec imagerie mentale, etc.) sont les plus utilisées par les personnes qui souffrent de fibromyalgie - davantage que l'acupuncture et les thérapies de manipulation, comme la massothérapie et la chiropratique11. Selon les tenants de ces approches, le corps et l'esprit sont deux aspects indissociables d'une seule et même réalité, plutôt que des éléments distincts reliés entre eux. Voir notre fiche Approches corps-esprit pour en savoir plus.

Selon les résultats d'une méta-analyse portant sur 802 personnes atteintes de fibromyalgie, les approches corps-esprit permettent d'apprendre à mieux vivre avec la maladie, malgré son impact12. Cet aspect n'est pas à négliger puisque la manière d'envisager l'avenir aurait des conséquences directes sur la perception de la douleur et l'implication dans la stratégie thérapeutique.

Voici quelques approches ayant fait l’objet d’études.

Thérapie cognitivo-comportementale. C’est la thérapie non médicamenteuse, avec l’aérobie, la plus recommandée par les différentes lignes directrices sur la fibromyalgie23,67. Cette psychothérapie individuelle vise à aider les personnes à mieux connaître et comprendre leur maladie, et à mieux gérer leurs états d’anxiété, leurs émotions et leurs douleurs. Un des buts recherchés est de remplacer les pensées et les perceptions négatives, qui peuvent aggraver les symptômes, par d'autres plus positives. Cela peut demander certains changements dans la vie quotidienne. En 2010, une méta-analyse regroupant 14 essais et plus de 900 personnes atteintes de fibromyalgie a confirmé l’utilité de la thérapie cognitive et comportementale pour améliorer la gestion de la douleur et réduire les troubles dépressifs17.

Biofeedback. L'objectif du biofeedback est d'apprendre à contrôler une tension musculaire ou une fréquence respiratoire à l’aide d’appareils qui rendent visibles ces paramètres physiologiques. Une revue de la littérature scientifique mentionne que le biofeedback peut amener des résultats positifs en cas de fibromyalgie57. Plusieurs essais font état d’une augmentation de l’activité physique, d’une certaine réduction de la raideur matinale, d’une diminution du nombre de points sensibles associés à la fibromyalgie et de certains autres symptômes, comme la douleur et la détresse psychologique13,14,66.

Hypnothérapie. Dans une étude contrôlée15 l'efficacité de l'hypnothérapie a été comparée à celle de massages, auxquels était combiné l’apprentissage d’une technique de relaxation musculaire, chez 40 personnes dont la fibromyalgie avait résisté au traitement médical. Les personnes du groupe traité par hypnothérapie ont vu leur état général s'améliorer beaucoup plus que celles de l’autre groupe, particulièrement en ce qui concerne la fatigue matinale, les douleurs musculaires et la qualité du sommeil. L’hypnothérapie semble encore plus efficace lorsqu’elle est associée à une psychothérapie cognitivo-comportementale16.

Techniques de relaxation. Plusieurs essais cliniques ont montré l’efficacité de la relaxation pour atténuer la douleur liée à la fibromyalgie67. Les techniques efficaces comprennent entre autres la méditation de pleine conscience, le training autogène, la visualisation et l’imagerie mentale, ainsi que la relaxation musculaire progressive qui permet de relâcher les muscles de tout le corps et de prévenir les tensions musculaires.


PasseportSanté.net offre en baladodiffusion des méditations, des relaxations, des détentes et des visualisations que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant sur Méditer et bien plus.


Efficacité probable Balnéothérapie. Plusieurs études ont évalué l’intérêt de la balnéothérapie (spa) chez les personnes atteintes de fibromylagie67. Une revue récente analysant 10 études montre que la balnéothérapie est efficace pour réduire la douleur diffuse et le nombre de points douloureux22. Voir la fiche hydrothérapie.

Efficacité possible 5-HTP (5-hydroxytryptophane). Le 5-HTP est un précurseur de la sérotonine dans le cerveau. Il est surtout utilisé pour traiter la dépression, mais il pourrait également soulager les personnes atteintes de fibromyalgie, comme l'ont suggéré plusieurs études menées dans les années 199033,34,35. En 1998, une synthèse d’études a souligné le lien entre des faibles taux de sérotonine et la fibromyalgie, ce qui pourrait expliquer l’action bénéfique du 5-HTP36. Celle-ci n’a toutefois pas été confirmée depuis.
Dosage
Un total de 300 mg par jour, à prendre en 3 doses de 100 mg.
Note. L'utilisation du 5-HTP en automédication est controversée. Voir notre fiche à ce sujet.

Efficacité incertaine Technique d’intervention par résonance sonore. Cette technique, aussi appelée méthode Psycho Physio, consiste à employer une stimulation vibro-acoustique pour stimuler le rappel de souvenirs possiblement liés à des traumatismes psychologiques. Ces traumatismes passés pourraient avoir créé des empreintes neurologiques et comportementales à l’origine de la fibromyalgie. La stimulation sensorielle s’accompagne d’un suivi de nature psychothérapeutique. Une étude préliminaire indique que cette technique permet d’améliorer les symptômes dans 90 % des cas56. Ce traitement coûte toutefois entre 4 000 $ et 5 000 $ et n’est pas offert partout. Pour en savoir plus, voir le blogue La fibromyalgie hors des sentiers battus.

Efficacité incertaine Acupuncture. Des essais cliniques publiés avant l’an 2000 laissent penser que l’acupuncture peut soulager les symptômes de fibromyalgie. Cependant, leur qualité méthodologique laisse à désirer27,28. Entre 2005 et 2006, 5 nouveaux essais ont été réalisés29-32, donnant des résultats contradictoires (3 études positives et 2 négatives). Parmi ces études, les 2 qui possèdent la meilleure méthodologie montrent une efficacité de l’acupuncture avec un suivi à 6 mois60. D’autres essais seraient toutefois nécessaires pour conclure à une réelle efficacité contre la fibromyalgie.

Efficacité incertaine Cayenne (Capsicum frutescens). Des crèmes, lotions ou onguents contenant de la capsaïcine, le composé actif du cayenne, se sont avérés efficaces pour soulager les douleurs rhumatismales. Par ailleurs, la Commission E reconnaît l'usage externe du cayenne pour soulager les douleurs musculaires logées aux épaules, aux bras et à la colonne vertébrale. L'effet des préparations à base de capsaïcine chez les personnes atteintes de fibromyalgie n'est pas encore bien connu et les preuves de son efficacité restent insuffisantes37. Une étude préliminaire regroupant 45 sujets âgés de 18 ans à 70 ans a toutefois démontré que l'application d'une crème (concentrée à 0,025 % en capsaïcine), 4 fois par jour, soulageait les tensions musculaires plus efficacement qu'un placebo43. La capsaïcine exercerait son effet antidouleur en épuisant les réserves de substance P.

Efficacité incertaine Chiropratique. Plusieurs études menées auprès d’un petit nombre de patients ont évalué l’effet de la chiropratique sur la fibromyalgie67. Dans l’une d’elles, menée en 2000, une réduction de l'intensité de la douleur et une amélioration de la qualité du sommeil et du degré de fatigue ont été observées à la suite de 30 séances de chiropratique25. Cependant, d’autres essais n’ont trouvé aucun bénéfice69. Une méta-analyse conduite en 2009 a déploré la mauvaise qualité des études et a estimé les preuves insuffisantes pour conclure à une quelconque efficacité de la chiropratique sur les douleurs fibromyalgiques24.

Efficacité incertaine Massothérapie. Bien que de nombreuses personnes atteintes de fibromyalgie aient recours à la massothérapie, très peu d’études ont été réalisées afin d’en évaluer les effets18,19. Selon une revue des essais cliniques aléatoires parue en 200319, un massage peut être très douloureux pour une personne fibromyalgique, mais pourrait réduire la douleur à moyen terme. Une synthèse d’études publiée en 2010 souligne la piètre qualité méthodologique des études et précise que les preuves scientifiques sur l’efficacité des messages sur les douleurs liées à la fibromyalgie restent insuffisantes20. Les auteurs soulignent que les massages ne devraient pas être douloureux.

Efficacité incertaine SAM-e (S-adénosylméthionine). Principalement utilisée pour le traitement de la dépression et de l'arthrose, la SAM-e pourrait être bénéfique en cas de fibromyalgie. Au cours de 4 essais évaluant l’efficacité de la SAM-e administrée par injection intraveineuse plutôt que par voie orale, le produit a entraîné une réduction des symptômes supérieure à celle du placebo dans 3 des 4 essais38. Cependant, la qualité de ces essais est critiquable et il n’existe pas de preuves convaincantes pour recommander ce supplément37.

Efficacité incertaine Tai-chi. En 2010, une étude menée auprès de 66 personnes atteintes de fibromyalgie a montré que le tai-chi permettrait une meilleure gestion des symptômes et augmenterait la qualité de vie10. L’essai aléatoire a été conduit sur 12 semaines.

Efficacité incertaine Végétarisme. Une alimentation végétarienne pourrait aider à réduire la douleur musculaire ainsi que la raideur aux articulations, tel que l’indiquent les résultats de 3 études44-46. Jusqu’à présent, l’effet de cette diète a été testé sur un petit nombre de sujets. La plus longue étude a duré 7 mois. Mentionnons qu’une autre étude a conclu que le végétarisme n’avait pas d’effet notable sur cette maladie47. Les auteurs d’une synthèse publiée en 2010 suggèrent que les effets possiblement bénéfiques du végétarisme sont liés à l’apport accru d’antioxydants, mais aussi à un meilleur contrôle du poids21. De nombreux patients fibromyalgiques sont en effet en surpoids, ce qui aggrave les douleurs.

Approches à considérer Pharmacopée chinoise. Le Xiao Yao Wan dit « Poudre de la libre promenade » est utilisé en Médecine traditionnelle chinoise pour soulager les douleurs fibromyalgiques. Consulter notre fiche sur ce produit dans la section Pharmacopée chinoise.

Approches à considérer Recommandations alimentaires. Certains experts affirment que les symptômes de fibromyalgie pourraient être aggravés par une alimentation malsaine40. Voici les recommandations du Dr Andrew Weil, médecin et naturopathe réputé53 :
◾ Éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme le shortening et certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits).
◾ Augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme, qui collabore aux réactions anti-inflammatoires. Les graines et l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes.
◾ Manger suffisamment de fruits et de légumes (5 à 10 portions, selon le Guide alimentaire canadien).
◾ Incorporer dans ses mets plus de gingembre et de curcuma.

Il semble que la fibromyalgie s’accompagne d’un excès de radicaux libres, des déchets produits par l’organisme lorsqu’il brûle les nutriments pour en tirer de l’énergie49-51. Un surplus de radicaux libres (ou un manque d’antioxydants, qui combattent ces derniers) pourrait donc jouer un rôle dans la physiopathologie de la maladie. Voilà pourquoi il serait particulièrement important de consommer des aliments riches en antioxydants, comme les fruits et les légumes.

Enfin, un autre naturopathe réputé, J.E. Pizzorno, estime qu’il est important de s’assurer que l’alimentation n’engendre pas de fortes variations de la glycémie52. Selon lui, des écarts marqués en dehors de la normale augmenteraient la sensibilité à la douleur. Pour des conseils quant aux façons de mieux contrôler sa glycémie, voir nos fiches Diète sur mesure: Diabète, Diète sur mesure: Hypoglycémie et Diète sur mesure: Intolérance au glucose. Voir aussi Index glycémique et charge glycémique.




Remarques

À propos des suppléments de magnésium. Un taux de magnésium inférieur à la normale semble fréquent chez les personnes atteintes de fibromyalgie39,40. Des études font état de nombreuses personnes ayant rapporté que la prise de suppléments de magnésium avait contribué à réduire leurs douleurs. Le magnésium exerce plusieurs fonctions. Il pourrait notamment jouer un rôle dans le soulagement de la douleur par son action relaxante sur les muscles lisses, dilatante sur les vaisseaux et normalisatrice sur la conduction nerveuse.

Seuls 2 petits essais cliniques ont porté sur la prise de magnésium en supplément. Le premier41 n’a montré aucune différence significative au bout de 1 mois entre le groupe placebo et le groupe recevant, 2 fois par jour, 3 comprimés de Super Malic® (200 mg d'acide malique et 50 mg de magnésium). Après prolongation de l’étude jusqu’à 6 mois, cette fois sans placebo et avec une dose plus élevée, une réduction notable de la douleur a été observée.

Le deuxième essai, mené auprès de 15 patients, a conduit à des résultats encourageants42. La prise de suppléments de magnésium (de 300 mg à 600 mg) et de malate (de 1 200 mg à 2 400 mg) durant 8 semaines a permis de réduire la douleur de façon plus importante que le placebo. Aucun effet indésirable n’a été rapporté lors de ces études. De plus amples essais cliniques sont toutefois nécessaires pour s’assurer de l’efficacité du magnésium.

À propos des autres suppléments de vitamines et minéraux. Des professionnels de la santé recommandent parfois aux personnes souffrant de fibromyalgie une panoplie de suppléments (magnésium, sélénium, fer, zinc, calcium, vitamines du groupe B, vitamine C et divers antioxydants) pour combler une déficience, favoriser la relaxation musculaire ou améliorer l'humeur et le sommeil. D'après nos recherches, ces produits n'ont toutefois pas fait l'objet d'études cliniques chez des personnes fibromyalgiques.



Page suivante

Sites d’intérêt


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 5:19)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...


Pour en savoir plus au sujet de la fibromyalgie, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la fibromyalgie. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou des groupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.


Canada

Association québécoise de la fibromyalgie
Pour plus de renseignements sur la maladie et pour du soutien. L’association distribue notamment un document décrivant des exercices d’étirements qui aident à enrayer l’engourdissement matinal. On y trouve aussi les coordonnées des associations régionales.
www.aqf.ca

Association de la fibromyalgie - Région Montérégie
L'association est un organisme communautaire à vocation régionale. Il a pour mission d'offrir de l'information, des activités et du support à ses membres, de sensibiliser l'entourage et le grand public et de former des groupes d'entraide afin de répondre aux besoins des personnes atteintes et isolées.
www.fibromyalgiemonteregie.ca

Fédération québécoise de la fibromyalgie
Un regroupement d’associations sur la fibromyalgie, qui offre aussi des renseignements sur la maladie. On trouve les coordonnées des associations membres sur leur site.
www.pages.globetrotter.net/fibro

Association de la fibromyalgie - Région Île-de-Montréal
Nouvelles, articles sur la maladie et documentation.
www.afim.qc.ca

Société d’arthrite
Toute une section est consacrée à la fibromyalgie. Voyez notamment le« Programme d’initiative personnelle contre l’arthrite », qui aide à aborder de manière proactive le traitement de la maladie.
www.arthrite.ca

Guide Santé du gouvernement du Québec
Pour en savoir plus sur les médicaments : comment les prendre, quelles sont les contre-indications et les interactions possibles, etc.
www.guidesante.gouv.qc.ca

France

Association française du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie
Fiche maladie, actualités et documentation.
www.asso.nordnet.fr

Carenity.com
Carenity est le premier réseau social francophone proposant une communauté dédiée à la fibromyalgie. Elle permet aux patients et à leurs proches de partager leurs témoignages et leurs expériences avec d'autres patients et de suivre l'évolution de leur santé.
www.carenity.com

Centre National des Associations de Fibromyalgiques (CeNAF)
Documentation, acutalités et liens utiles.
www.cenaf.org

Fibromyalgie-SOS
L’association FibromyalgieSOS a été créée afin de sortir les malades fibromyalgiques de l’isolement par le biais de l’Internet. Elle aide aussi à une meilleure connaissance de la fibromyalgie par l’élaboration de plaquettes d’informations, synthèses de documents médicaux et de recherche.
www.fibromyalgiesos.fr

États-Unis

Fibromyalgia Network
www.fmnetnews.com

National Fibromyalgia Association
www.fmaware.org



Consulter la liste des groupes de soutien Fibromyalgie.


Page suivante

Références

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (18 Octobre 2015, 5:37)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Health Centers, Women’s Health - Fibromyalgia, DrWeil.com. [Consulté le 8 septembre 2010]. www.drweil.com
Association médicale du Canada (Ed). Grand public, Maladies - Fibromyalgie, Amc.ca. [Consulté le 8 septembre 2010]. www.cma.caManagement of fibromyalgia syndrome--an interdisciplinary evidence-based guideline/. Häuser W, Arnold B, Eich W, et al. Ger Med Sci. 2008 Dec 9;6:Doc14.
Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis, 2003.
Camerlain M, Dre. La fibromyalgie revisitée, Les cahiers de MedActuel, vol. 6, no 1, janvier 2006.
Ernst E (Ed). The Desktop Guide to Complementary and Alternative Medicine : an evidence-based approach, Harcourt Publishers Limited, Angleterre, 2001.
InteliHealth (Ed). Health A-Z - Fibromyalgia, Aetna Intelihealth. [Consulté le 8 septembre 2010]. www.intelihealth.com
Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions - Fibromyalgia, MayoClinic.com. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.mayoclinic.com
National Library of Medicine (Ed). Medline Plus Health Information, Health topics - Fibromyalgia, Medline plus. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.nlm.nih.gov
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Condition Center - Fibromyalgia, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.naturalstandard.com
Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006.
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Fibromyalgia, ConsumerLab.com. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.consumerlab.com
UpToDate. Patient Information – Fibromyalgia, UptoDate. [Consulté 8 septembre 2010]. www.uptodate.com
Orphanet. La fibromyalgie. Texte pour le grand public. Juillet 2006. www.orpha.net
La société d’arthrite. Types d’arthrite. Fibromyalgie. [Consulté 8 septembre 2010]. www.arthrite.ca
Crédit photo : © BSIP/MAY.

Notes

1. Camerlain M, Dre. La fibromyalgie revisitée, Les cahiers de MedActuel, vol. 6, no 1, janvier 2006.
2. Yunus MB, Arslan S, Aldag JC. Relationship between body mass index and fibromyalgia features. Scand J Rheumatol. 2002;31(1):27-31.
3. Optimizing the management of fibromyalgia. Introduction. Silverman S, Cardarelli WJ. Am J Manag Care. 2010 May;16(5 Suppl):S116-7.
4. Association médicale du Canada (Ed). Grand public, Maladies - Fibromyalgie, Amc.ca. [Consulté le 18 juillet 2006]. www.cma.ca
5. Rossy LA, Buckelew SP, et al. A meta-analysis of fibromyalgia treatment interventions. Ann Behav Med 1999; 21((2)):180-91.
6. Busch A, Schachter CL, et al. Exercise for treating fibromyalgia syndrome. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(3):CD003786. Review.
7. Mannerkorpi K. Exercise in fibromyalgia. Curr Opin Rheumatol. 2005 Mar;17(2):190-4. Review.
8. Assis MR, Silva LE, et al. A randomized controlled trial of deep water running: clinical effectiveness of aquatic exercise to treat fibromyalgia. Arthritis Rheum. 2006 Feb 15;55(1):57-65.
9. Gusi N, Tomas-Carus P, et al. Exercise in waist-high warm water decreases pain and improves health-related quality of life and strength in the lower extremities in women with fibromyalgia. Arthritis Rheum. 2006 Feb 15;55(1):66-73.
10. A Randomized Trial of Tai Chi for Fibromyalgia. Wang C, Schmid CH, et al. N Engl J Med. 2010 Aug 19;363(8):743-754.
11. Berman BM, Swyers JP. Complementary medicine treatments for fibromyalgia syndrome. Baillieres Best Pract Res Clin Rheumatol. 1999 Sep;13(3):487-92. Review.
12. Hadhazy VA, Ezzo J, et al. Mind-body therapies for the treatment of fibromyalgia. A systematic review. J Rheumatol. 2000 Dec;27(12):2911-8. Review.
13. Neurofeedback Intervention in Fibromyalgia Syndrome; a Randomized, Controlled, Rater Blind Clinical Trial. Kayıran S, Dursun E, et al. Appl Psychophysiol Biofeedback. 2010 Jul 8..
14. Buckelew SP, Conway R, et al. Biofeedback/relaxation training and exercise interventions for fibromyalgia: a prospective trial. Arthritis Care Res. 1998 Jun;11(3):196-209.
15. Haanen HC, Hoenderdos HT, et al. Controlled trial of hypnotherapy in the treatment of refractory fibromyalgia. J Rheumatol. 1991 Jan;18(1):72-5.
16. Hypnotic treatment synergizes the psychological treatment of fibromyalgia: a pilot study. Martínez-Valero C, Castel A, et al. Am J Clin Hypn. 2008 Apr;50(4):311-21.
17. Efficacy of Cognitive-Behavioral Therapies in Fibromyalgia Syndrome - A Systematic Review and Metaanalysis of Randomized Controlled Trials. Bernardy K, Füber N, et al. J Rheumatol. 2010 Aug 3.
18. Morris CR, Bowen L, Morris AJ. Integrative therapy for fibromyalgia: possible strategies for an individualized treatment program. South Med J. 2005;98(2):177-84.
19. Holdcraft LC, Assefi N, Buchwald D. Complementary and alternative medicine in fibromyalgia and related syndromes. Best Pract Res Clin Rheumatol. 2003;17(4):667-83.
20. Massage therapy for fibromyalgia symptoms. Kalichman L. Rheumatol Int. 2010 Jul;30(9):1151-7. Epub 2010 Mar 20.
21. Fibromyalgia and nutrition, what do we know? Arranz LI, Canela MA, Rafecas M. Rheumatol Int. 2010 Sep;30(11):1417-27. Epub 2010 Apr 1.
22. The effectiveness of hydrotherapy in the management of fibromyalgia syndrome: a systematic review. McVeigh JG, McGaughey H, et al. Rheumatol Int. 2008 Dec;29(2):119-30. Epub 2008 Aug 27. Review.
23. Chiropractic management of fibromyalgia syndrome: a systematic review of the literature. Schneider M, Vernon H, et al. J Manipulative Physiol Ther. 2009 Jan;32(1):25-40. Review.
24. Chiropractic treatment for fibromyalgia: a systematic review. Ernst E. Clin Rheumatol. 2009 Oct;28(10):1175-8. Epub 2009 Jun 21. Review.
25. Hains G, Hains F. A combined ischemic compression and spinal manipulation in the treatment of fibromyalgia: a preliminary estimate of dose and efficacy. J Manipulative Physiol Ther. 2000 May;23(4):225-30.
26. Sarac AJ, Gur A. Complementary and alternative medical therapies in fibromyalgia. Curr Pharm Des. 2006;12(1):47-57. Review.
27. Berman BM, Ezzo J, et al. Is acupuncture effective in the treatment of fibromyalgia?J Fam Pract. 1999 Mar;48(3):213-8. Review.
28. Acupuncture for fibromyalgia. Bandolier. www.jr2.ox.ac.uk
29. Singh BB, Wu WS, et al. Effectiveness of acupuncture in the treatment of fibromyalgia. Altern Ther Health Med. 2006 Mar-Apr;12(2):34-41.
30. Martin DP, Sletten CD, et al. Improvement in fibromyalgia symptoms with acupuncture: results of a randomized controlled trial. Mayo Clin Proc. 2006 Jun;81(6):749-57.
31. Assefi NP, Sherman KJ, et al. A randomized clinical trial of acupuncture compared with sham acupuncture in fibromyalgia, Ann Intern Med. 2005 Jul 5;143(1):10-9.
32. Harris RE, Tian X, et al. Treatment of fibromyalgia with formula acupuncture: investigation of needle placement, needle stimulation, and treatment frequency, J Altern Complement Med, 2005 Aug;11(4):663-71.
33. Caruso I, Sarzi Puttini P, et al. Double-blind study of 5-hydroxytryptophan versus placebo in the treatment of primary fibromyalgia syndrome. J Int Med Res 1990 May-Jun;18(3):201-9.
34. Puttini PS, Caruso I. Primary fibromyalgia syndrome and 5-hydroxy-L-tryptophan: a 90-day open study. J Int Med Res. 1992 Apr;20(2):182-9.
35. Nicolodi M, Sicuteri F. Fibromyalgia and migraine, two faces of the same mechanism. Serotonin as the common clue for pathogenesis and therapy. Adv Exp Med Biol. 1996;398:373-9.
36. Juhl JH. Fibromyalgia and the serotonin pathway. Altern Med Rev. 1998 Oct;3(5):367-75. Review.
37. Evidence for the efficacy of complementary and alternative medicines in the management of fibromyalgia: a systematic review. De Silva V, El-Metwally A, et al; Arthritis Research Campaign working group on complementary and alternative medicines. Rheumatology (Oxford). 2010 Jun;49(6):1063-8. Epub 2010 Mar 3.
38. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Fibromyalgia, ConsumerLab.com. [Consulté le 18 juillet 2006]. www.consumerlab.com
39. Holdcraft LC, Assefi N, Buchwald D. Complementary and alternative medicine in fibromyalgia and related syndromes. Best Pract Res Clin Rheumatol. 2003 Aug;17(4):667-83. Review.
40. Sarac AJ, Gur A. Complementary and alternative medical therapies in fibromyalgia. Curr Pharm Des. 2006;12(1):47-57. Review.
41. Russell IJ, Michalek JE, et al. Treatment of fibromyalgia syndrome with Super Malic: a randomized, double blind, placebo controlled, crossover pilot study. J Rheumatol 1995 May;22(5):953-8.
42. Abraham GE et Flechas ID. Management of fibromyalgia : a rationale for the use of magnesium and malic acid. Journal of Nutritional Medicine, 1992:3:49-59. Étude décrite dans : Holdcraft LC, Assefi N, Buchwald D. Complementary and alternative medicine in fibromyalgia and related syndromes. Best Pract Res Clin Rheumatol. 2003 Aug;17(4):667-83. Review.
43. McCarty D, Csuka M, et al. Treatment of pain due to fibromyalgia with topical capsaicin : a pilot study. Semin Arthritis Rheum 1994;23(No. 6, Suppl 3):41-7. Étude mentionnée dans : Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis, 2003, p. 50.
44. Donaldson MS, Speight N, Loomis S. Fibromyalgia syndrome improved using a mostly raw vegetarian diet: an observational study. BMC Complement Altern Med. 2001;1:7. Epub 2001 Sep 26.
45. Hanninen, Kaartinen K, et al. Antioxidants in vegan diet and rheumatic disorders. Toxicology. 2000 Nov 30;155(1-3):45-53.
46. Kaartinen K, Lammi K, et al. Vegan diet alleviates fibromyalgia symptoms. Scand J Rheumatol. 2000;29(5):308-13.
47. Azad KA, Alam MN, et al. Vegetarian diet in the treatment of fibromyalgia. Bangladesh Med Res Counc Bull. 2000 Aug;26(2):41-7.
49. Côté J. Vivre avec la fibromyalgie, La Presse, 9 avril 2006.
50. Altindag O, Celik H. Total antioxidant capacity and the severity of the pain in patients with fibromyalgia. Redox Rep. 2006;11(3):131-5.
51. Ozgocmen S, Ozyurt H, et al. Antioxidant status, lipid peroxidation and nitric oxide in fibromyalgia: etiologic and therapeutic concerns. Rheumatol Int. 2006 May;26(7):598-603. Epub 2005 Nov 10.
52. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006, p. 1681.
53. Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Health Centers, Women’s Health - Fibromyalgia, DrWeil.com. [Consulté le 18 juillet 2006]. www.drweil.com
55. Jones KD, Adams D, et al. A comprehensive review of 46 exercise treatment studies in fibromyalgia (1988-2005). Health Qual Life Outcomes. 2006 Sep 25;4:67.
56. A new application of sound resonance technology therapy for the treatment of fibromyalgia: A retrospective analysis. Cogan J, Camus M, et al. Complement Ther Clin Pract. 2006 Aug;12(3):206-12. Epub 2006 Jun 15.
57. Holdcraft LC, Assefi N, Buchwald D. Complementary and alternative medicine in fibromyalgia and related syndromes. Best Pract Res Clin Rheumatol. 2003;17(4):667-83.
58. La fibromyalgie [Fibromyalgia]. Auquier L, Bontoux D, et al. Rev Med Interne. 2008 Feb;29(2):161-8. Epub 2007 Sep 21. Review. French.
59. Actualités sur la fibromyalgie. (Pathogenesis of fibromyalgia - a review). Ablin J, Neumann L, Buskila D. Joint Bone Spine. 2008 May;75(3):273-9. Epub 2008 Mar 28. Review.
60. Actualités de la fibromyalgie. F. Laroche. Revue du Rhumatisme. Volume 76, Issue 6, June 2009, Pages 529-536.
61. Comorbid depression and anxiety in fibromyalgia syndrome: relationship to somatic and psychosocial variables. Thieme K, Turk DC, Flor H. Psychosom Med. 2004 Nov-Dec;66(6):837-44.
62. Women with fibromyalgia: work and rehabilitation. Henriksson CM, Liedberg GM, Gerdle B. Disabil Rehabil. 2005 Jun 17;27(12):685-94. Review.
63. Fibromyalgia: diagnosis and treatment options. Marcus DA. Gend Med. 2009;6 Suppl 2:139-51.
64. Exercise for fibromyalgia: a systematic review. Busch AJ, Schachter CL, et al. J Rheumatol. 2008 Jun;35(6):1130-44. Epub 2008 May 1. Review.
65. Psychological treatments for fibromyalgia: A meta-analysis. Glombiewski JA, Sawyer AT, et al. Pain. 2010 Aug 18.
66. Management of patients with fibromyalgia using biofeedback: a randomized control trial. Babu AS, Mathew E, et al. Indian J Med Sci. 2007 Aug;61(8):455-61.
67. Nonpharmacologic treatment for fibromyalgia: patient education, cognitive-behavioral therapy, relaxation techniques, and complementary and alternative medicine. Hassett AL, Gevirtz RN. Rheum Dis Clin North Am. 2009 May;35(2):393-407. Review.
68. Duloxetine for treating painful neuropathy or chronic pain. Lunn MP, Hughes RA, Wiffen PJ. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Oct 7;(4):CD007115. Review.
69. The effectiveness of chiropractic management of fibromyalgia patients: a pilot study. Blunt KL, Rajwani MH, Guerriero RC. J Manipulative Physiol Ther. 1997 Jul-Aug;20(6):389-99


Fiche complète

Passeport Santé

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Plume (19 Octobre 2015, 21:48)
Chère Douce!

Je suis en colère, car j'avais répondu à ce si long exposé que tu as pris le temps de faire, de le placer, tu as travailler fort,....

Mais...

Pour une raison qui m'est inconnue et j'en suis vraiment choquée, je terminais un pan de ma petite vie, heureuse un temps, lorsque j'avais des amies souffrants comme moi, de fibro, avec lesquelles, nous avions formés un groupe super amusant, appris des choses, qui nous remontaient le moral,....

Et, je l'ai écrit au complet, placé, mis en page, couleur et tout le charabia qu'il faut faire...........

Et surprise, en le soumettant, on me dit: Veuillez vous connecter, et m....e.......je l'étais et en aucun moment on m'a prévenue que j'étais déconnectée......................................................... :fsb2_devil: :fsb2_devil: :fsb2_devil: :fsb2_devil:

Comme c'est choquant et cela était déjà arrivée à Jenny, elle m'avait écrit des longs messages et tout comme moi, disparus, pouf! magie.....

J'imagine que cela doit être soit AdSense ou Inktomis, qui a bloqué mon message, pourquoi, je vais le demander à Pierrette dans deux minutes...

Car je dois laisser pour aller faire quelques courses................................

A bientôt chère Douce et merci pour tout!

Plume!
14h48
Douce (20 Octobre 2015, 3:10)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonsoir ma Plume,

Je suis contente que tu sois contente.

Écoute les informations ci-dessus, sont celles de la Fibromyalgie,
et non de l'arthrite rhumatoïde.

Comme c'est la soirée des élections à la télé, qu'il me reste quelques
chapitres de mon livre à lire, je vais aller voir sur Google voir l'arthrite
rhumatoïde, et je vais mettre les informations à la suite tout en le spécifiant.
Peut-être que cela se ressemble, mais on aura les deux versions, ok.

Je le fais avec plaisir Plume, et ne me dis pas merci. Ça me fera pratiquer mon
copier coller, si mon ordinateur est toujours d'accord.

Bonne soirée

Je t'aime aussi.

Douce
Douce (20 Octobre 2015, 3:22)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Coucou ma Plume,

Voici, les informations sur Arthrite Rhumatoïde.

Bonne lecture.


Sommaire
•Polyarthrite rhumatoïde
•Symptômes
•Personnes à risque, facteurs de risque et prévenion
•Traitements médicaux
•L'opinion de notre médecin
•Approches complémentaires
•Sites d’intérêt
•Références


La polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente des diverses formes de rhumatismes inflammatoires chroniques regroupées sous l’appellation « arthrites chroniques ». Elle fait partie de ce que l’on appelle les maladies auto-immunes, maladies où l’immunité agresse le propre corps de la personne atteinte. C’est aussi une maladie de système n’atteignant pas toujours uniquement les articulations, mais aussi parfois d’autres zones du corps.

Elle entraîne une inflammation de plusieurs articulations à la fois, qui gonflent, deviennent douloureuses et sont limitées dans leur amplitude de mouvement. Sans traitement, ces articulations ont tendance se déformer progressivement au fil du temps. La polyarthrite rhumatoïde touche le plus souvent les mains, les poignets, les genoux et les petites articulations des pieds. Avec le temps, et parfois dès le début de la maladie, les épaules, les coudes, la nuque, les mâchoires, les hanches et les chevilles peuvent également être touchés.

L’évolution de la polyarthrite rhumatoïde est difficilement prévisible. Dans bien des cas, elle évolue par poussées, entrecoupée de périodes où les symptômes s’atténuent, voire disparaissent temporairement. En règle générale, la maladie tend à s’aggraver, à atteindre et endommager de plus en plus d’articulations. Si elle n’est pas correctement traitée, la polyarthrite peut devenir très invalidante dans 20 % des cas. Pourtant, chez 10 à 15 % des personnes atteintes récemment, la maladie peut cesser pour toujours ou pour de très longues années, spontanément, et davantage avec les traitements récents. Et il existe des polyarthrites rhumatoïdes d’évolution relativement bénigne.

Prévalence

La polyarthrite rhumatoïde touche 0,25% de la population générale, et les femmes trois fois plus souvent que les hommes45. C’est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Bien que la maladie puisse apparaître à n'importe quel âge, les premiers symptômes surviennent en général vers 40 ans à 60 ans.

Causes

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune : le système immunitaire s'attaque à la membrane synoviale des articulations, notamment en produisant des anticorps appelés « auto-anticorps ». La membrane synoviale tapisse l’intérieur de nos articulations et elle a pour rôle de fabriquer un liquide, le liquide synovial permettant la lubrification des mouvements. Quand elle est agressée par l’auto immunité, cette membrane s’épaissit, fabrique trop de liquide qui contient des enzymes inflammatoires anormales, susceptibles d’agresser toute l’articulation, les cartilages, les tendons et l’os.

La maladie se déclenche probablement à cause d'un ensemble de facteurs génétiques, biologiques et environnementaux, en particulier le tabagisme.

Ces dernières années, les progrès effectués en génétique ont permis de détecter plus de 30 facteurs génétiques impliqués dans l’apparition de la polyarthrite3. Seule l’implication de certains gènes, comme le HLA-DRB1 et le PTPN22, est cependant clairement démontrée. La polyarthrite n’est toutefois pas une maladie « purement » génétique. On estime que le poids de la génétique dans le déclenchement de la polyarthrite est inférieur à 30 %2.


L’inflammation en cause

Les symptômes de la polyarthrite sont dus à une réaction auto immune déclenchant une inflammation anormale au sein de l’articulation. L’inflammation touche d’abord la membrane synoviale, cette membrane entourant les articulations (voir le schéma ci-dessus). Cette membrane s’épaissit, puis laisse suinter du liquide et certains éléments du sang dans l’articulation, ce qui explique le gonflement articulaire. Ensuite, progressivement, dans les polyarthrites agressives, l’inflammation endommage l’articulation, le cartilage, la capsule, les tendons, les ligaments, les muscles et l'os, érodant l’os et abimant de plus en plus l’articulation.


Évolution

L’évolution de la polyarthrite rhumatoïde est très variable d’une personne à l’autre. Dans la majorité des cas, la maladie s’installe, de manière graduelle, par poussées sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les symptômes peuvent aussi survenir soudainement. Les poussées de la maladie sont intercalées de périodes d’amélioration plus ou moins longues, allant de quelques semaines à quelques années.

Chez 10 à 15 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde depuis moins de 3 à 6 mois, la maladie s’éteint d’elle-même, de façon définitive ou, du moins, pour une période très prolongée (plusieurs mois ou années). Cependant, malgré cette apparente guérison, une nouvelle poussée peut survenir.

En règle générale, la maladie a tendance à s’aggraver et à toucher de plus en plus d’articulations. Certaines formes de polyarthrite sont très « agressives », car elles touchent aussi des organes comme le coeur, les poumons, les vaisseaux ou les reins et peuvent mettre la vie en danger. D’autres peuvent entraîner des destructions articulaires très rapides, surtout au cours des 2 premières années (environ 10 % à 20 % des polyarthrites). À l’inverse, il existe des formes « bénignes » causant peu de douleurs et aucune déformation articulaire, même après plusieurs années. Si elles ne sont pas traitées, on considère toutefois que plus de la moitié des personnes atteintes présenteront un handicap fonctionnel important au bout de 10 ans. Cela obligeant souvent l’arrêt des activités professionnelles.

Diagnostic

Il est important d’obtenir un diagnostic précoce de la maladie pour pouvoir bénéficier rapidement d’un traitement efficace. Les traitements actuels peuvent bloquer l’évolution de la maladie, évitant ainsi des handicaps.

Aucun signe spécifique ne permet d’affirmer avec certitude qu’il s’agit d’une polyarthrite rhumatoïde. Il faut donc tenir compte des signes décrits par la personne malade, en particulier de la présence de plusieurs gonflements articulaires, des douleurs, et de leur localisation, ainsi que de la fatigue.
Il existe aussi des examens passant par une analyse de santé qui peut donner des indices sur le risque de polyarthrite et témoigner d’une inflammation :
◾ élévation de la vitesse de sédimentation,
◾ augmentation de la protéine C réactive),
◾ augmentation des auto anticorps (facteurs rhumatoïdes et/ou anticorps anti-protéines citrullinées

La présence du facteur rhumatoïde dans le sang d’une personne ne signifie pas qu’elle souffre forcément d’arthrite rhumatoïde. Cet anticorps est présent chez certaines personnes en bonne santé et se retrouve aussi dans d’autres maladies.

Devant une suspicion de polyarthrite rhumatoïde, le bilan médical comprend aussi des radiographies des mains, des pieds et des autres articulations inflammatoires permettant de voir des signes typiques dès le début de la maladie. Des échographies articulaires ou des IRM articulaires peuvent aussi être demandées par le médecin.

Complications

Une déformation des articulations peut apparaître avec le temps. Par exemple, on dit des doigts qu’ils se déforment en « col de cygne » ou en « boutonnière » et les orteils, « en marteau ». Lorsqu’elle n’est pas traitée adéquatement, la maladie peut donc entraîner une perte de la dextérité. De simples gestes, comme tourner une poignée de porte ou tenir un crayon, deviennent alors laborieux. Dans de rares cas, la maladie devient si invalidante qu’elle oblige à se déplacer en fauteuil roulant.

La polyarthrite rhumatoïde se complique aussi souvent d’atteintes en dehors des articulations.
- Une sécheresse au niveau des yeux et de la bouche (syndrome de Gougerot-Sjögren),
- des nodules rhumatoïdes, boules situées sous la peau souvent au niveau des coudes ou près des articulations des doigts,
- des atteintes des poumons,
- des atteintes des yeux,
- des atteintes du cœur ou des vaisseaux,
- des atteintes des nerfs.
- des problèmes infectieux.

Heureusement, des traitements appropriés, adoptés dès les premiers stades de la maladie, permettent de limiter l’invalidité et la destruction des articulations. De plus, en adoptant un mode de vie qui leur permet d’atténuer les douleurs, la majorité des personnes atteintes parviennent à avoir une bonne qualité de vie.


Lorsqu’elle est mal contrôlée, la polyarthrite peut réduire l’espérance de vie de 5 à 10 ans. En effet, un état d’inflammation chronique augmente le risque de troubles cardiovasculaires, par exemple les crises cardiaques46, de façon similaire à une élévation du taux de cholestérol ou à la présence de diabète.



Page suivante

Symptômes

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 3:33)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Symptômes initiaux
◾ Des douleurs (ou une sensibilité) aux articulations atteintes. Les douleurs sont plus fortes la nuit et au petit matin, ou après une période de repos prolongé. Elles occasionnent souvent un réveil nocturne en deuxième partie de nuit. Elles peuvent être continuelles et jouer considérablement sur le moral.
◾ Le gonflement (oedème) d’une ou, le plus souvent, de plusieurs articulations. En règle générale, l’atteinte est « symétrique », c’est-à-dire que le même groupe d’articulations est touché des 2 côtés du corps. Il s’agit souvent des poignets ou des articulations des doigts, en particulier celles situées le plus près de la main ;
◾ Les articulations atteintes sont également chaudes et parfois rouges ;
◾ Une raideur matinale des articulations, qui persiste durant au moins 30 à 60 minutes. Cette raideur s’atténue après le « dérouillage » des articulations, c’est-à-dire après les avoir mobilisées et « réchauffées ». Cependant, la raideur peut revenir dans la journée, après une période d’inactivité prolongée ;
◾ La fatigue est très présente dans cette maladie, souvent dès le début. Elle peut être très invalidante et difficile à comprendre pour l’entourage. Elle est liée au processus auto immun et à l’inflammation. Elle peut être associée à un manque d’appétit.
◾ De la fièvre peut être présente lors des poussées de la maladie.

Évolution des symptômes
◾ Plus la maladie évolue, plus il devient difficile d’utiliser ou de bouger normalement les articulations atteintes ;
◾ De nouvelles articulations peuvent être touchées ;
◾ De petites bosses dures (non douloureuses) peuvent se former sous la peau, surtout à l’arrière des chevilles (tendons d’Achille), aux coudes et près des articulations des mains. Il s’agit de « nodules rhumatoïdes », présents chez 10 à 20 % des personnes atteintes ;
◾ Une dépression, causée par la douleur, la chronicité de la maladie et tous les changements de vie qu’elle impose, peut survenir.

Autres symptômes (ne touchant pas les articulations)

Chez certaines personnes, le processus auto-immun de la polyarthrite rhumatoïde peut agresser divers organes en plus des articulations. Ces formes peuvent nécessiter une approche thérapeutique plus énergique.
◾ Une sécheresse des yeux et de la bouche (un syndrome de Gougerot-Sjögren), présente chez environ un quart des personnes atteintes ;
◾ Une atteinte du coeur, en particulier de son enveloppe (appelée péricarde) qui n’entraîne pas toujours de symptômes ;
◾ Une atteinte des poumons ou des reins, pouvant aussi être liée aux médicaments ou aggravée par ceux-ci ;
◾ Une anémie inflammatoire.


Remarque

La polyarthrite rhumatoïde se manifeste souvent de façon symétrique, atteignant les mêmes articulations des 2 côtés du corps. Ce signe la distingue de l'arthrose qui, elle, touche habituellement les articulations d'un seul côté à la fois.



Page suivante

Personnes à risque, facteurs de risque et prévenion


Passeport Santé


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 3:43)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Personnes à risque
◾ Les femmes. Elles sont de 2 à 3 fois plus atteintes que les hommes ;
◾ Les personnes entre 40 et 60 ans, âge de survenue le plus fréquent ;
◾ Les personnes dont un membre de la famille souffre de polyarthrite rhumatoïde, car certains facteurs génétiques contribuent à la survenue de la maladie. Avoir un parent atteint multiplie par deux le risque de polyarthrite rhumatoïde.

Facteurs de risque
◾ Les fumeurs risquent davantage47 de souffrir un jour de polyarthrite rhumatoïde, avec des symptômes plus graves que la moyenne. Voir notre fiche Tabagisme.

◾ Les personnes chez qui, lors d’une prise de sang, on découvre un facteur rhumatoïde positif ou des peptides citrullinés positifs présentent un risque plus élevé d’avoir une polyarthrite rhumatoïde.
◾ Les femmes ayant eu de nombreuses grossesses ou ayant pris longtemps une contraception hormonales voient leur risque de polyarthrite rhumatoïde diminuer.

Prévention


Peut-on prévenir?


Il existe peu de moyens pour prévenir l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde.

Ne pas fumer et ne pas s’exposer à la fumée secondaire constitue, pour le moment, la meilleure prévention. Quand une personne de parenté proche est atteinte de cette maladie, il est fortement conseillé d’éviter de fumer.


Mesures pour prévenir ou atténuer la douleur articulaire


Voir la fiche Arthrite pour prendre connaissance des conseils qui, à titre préventif, aident à atténuer la douleur. Par exemple, on doit viser un bon équilibre entre repos et activité physique, et on peut appliquer en cas de crise de la chaleur ou du froid sur les articulations.

Comme la polyarthrite rhumatoïde touche souvent les doigts et les poignets, elle peut causer une gêne importante dans la vie de tous les jours. Des exercices des mains, effectués selon les directives d’un médecin ou d’un physiothérapeute, doivent être faits tous les jours pour limiter la raideur des articulations et améliorer la force musculaire. Cependant, en cas de fortes douleurs, ne forcez pas, car cela pourrait aggraver l’inflammation.

Certains gestes doivent être évités, en particulier ceux qui risquent d’accélérer la déformation des articulations. Pour les personnes qui travaillent à l’ordinateur, il faut par exemple s’assurer que la main reste dans l’axe du poignet. Il est également déconseillé de porter de lourdes casseroles par le manche ou de forcer avec le poignet pour dévisser un couvercle.


Page suivante

Traitements médicaux

Passeport Santé

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 3:58)
:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Traitement

SUITE ...

De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années pour le soulagement et le contrôle de la polyarthrite rhumatoïde. Les recherches ont démontré qu’un traitement avec des médicaments antirhumatismaux au cours des 3 à 6 premiers mois de la maladie augmente les chances de rémission prolongée. Ce sont souvent les mêmes traitements qui permettent de contrôler la maladie et de prévenir sa progression. Par conséquent, ces médicaments constituent un élément capital du traitement.

Les objectifs du traitement sont les suivants :
◾ soulager les symptômes ;
◾ tenter d’induire et de maintenir une rémission de la maladie ;
◾ restaurer ou maintenir le bon fonctionnement des articulations ;
◾ prévenir l’invalidité et les dommages de la maladie sur d’autres organes.


Qu’entend-on par « rémission »?

- L’absence de symptômes d’inflammation, comme la raideur matinale et les douleurs ;
- L’absence de signes d’inflammation à l’examen physique, aux articulations et ailleurs dans le corps ;
- L’absence de signes d’inflammation dans le sang, dans les bilans sanguins ;
- Un arrêt de la progression des dommages articulaires, visible sur radiographie.


Médicaments

Deux types de médicaments sont généralement utilisés pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde : les médicaments symptomatiques ou de soulagement (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et corticostéroïdes) et les traitements de fond. Ces derniers ont pour but de prévenir les poussées et de contrôler les symptômes sur une longue période. Ils regroupent les traitements classiques (comme les immunosuppresseurs) et les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique.

Médicaments symptomatiques (de soulagement)

Les médicaments anti-inflammatoires réduisent la douleur et la raideur des articulations. Ils ne freinent pas l’évolution de la maladie et ne préviennent pas la survenue d’éventuelles déformations articulaires. Ils sont surtout utilisés en début de maladie, et ensuite de façon intermittente, en cas de douleurs afin de soulager. Il est recommandé de les utiliser en association avec un traitement de fond, afin de ralentir l’évolution de la maladie.
◾ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) classiques. L'ibuprofène (par exemple, Advil® et Motrin®), le naproxène (par exemple, Anaprox® et Naxen®) et tous les autres anti-inflammatoires sont utiles pour soulager les symptômes. L’aspirine (acide acétylsalicylique) est peu employée parce qu’elle est moins bien tolérée par le système digestif.
Effets indésirables. Le recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques, sur une base régulière, peut être associé à des troubles gastro-intestinaux, comme des brûlures d’estomac, des ulcères ou des saignements digestifs parfois graves, de même qu’à d’autres effets indésirables comme une hypertension ou une insuffisance rénale. Ils sont donc utilisés pendant la plus courte période possible, au besoin seulement. Ils sont parfois associés à un médicament destiné à protéger l’estomac, comme l’oméprazole (Mopral®), ou le misoprostol (Cytotec®).

Les anti-inflammatoires peuvent présenter des effets indésirables importants, en particulier sur le plan cardiovasculaire, avec une augmentation du risque d’infarctus ou d’AVC. Ces traitements doivent donc être suivis de très près par le médecin. Un aspect inquiétant est que ces complications peuvent survenir rapidement, dans certains cas dans la première semaine. Une utilisation même brève présente donc un certain risque.



Les AINS présentant le moins de risque seraient le naproxène et l’ibuprofène (à faible dose); le risque serait de faible à nul. Il est donc clair que l’on ne doit pas prendre ces médicaments à la légère.

◾ Corticoïdes. Les corticoïdes (cortisone, prednisone, prednisolone) sont des médicaments très efficaces pour diminuer l'inflammation et soulager les douleurs et les raideurs articulaires. Ils pourraient aussi retarder l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde, surtout lorsqu’ils sont utilisés en association avec un antirhumatismal de fond 37. Ces médicaments sont pris sous forme de comprimés ou injectés directement dans les articulations. Ils sont souvent prescrits au début de la maladie, mais leur usage à long terme est limité par les effets secondaires indésirables imporants. Leur action anti-inflammatoire est rapide, mais éphémère. Le médecin propose toujours la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible afin de limiter les effets indésirables.
Effets indésirables. À long terme, les corticostéroïdes peuvent provoquer des effets indésirables importants, parfois même très graves. Ceux-ci varient selon la dose prise. Par exemple : prise de poids, risque accru d'ostéoporose, d’hypertension artérielle et d’infections...


Les injections ou infiltrations de corticoïdes en intra-articulaire. Elles sont très efficaces en cas de crise, surtout si le nombre d’articulations atteintes n’est pas trop élevé. Cependant, il ne faut pas en abuser, car les injections répétées de corticoïdes dans les articulations peuvent léser les articulations et / ou entraîner les mêmes effets indésirables que s’ils sont pris par voie orale. En général, les médecins se limitent à 3 ou 4 infiltrations par articulation et par an.

◾ De l’acétaminophène (paracétamol) ou des dérivés morphiniques sont parfois employés pour réduire la douleur lorsque celle-ci est forte.

Médicaments antirhumatismaux de fond

Les médicaments antirhumatismaux sont prescrits lorsque les symptômes persistent plusieurs semaines. Ils agissent directement sur la maladie en combattant les cellules immunitaires qui attaquent les articulations. Cela leur confère la capacité de prévenir ou de retarder les dommages articulaires. Ces médicaments (dont beaucoup sont des immunosuppresseurs) sont d'autant plus bénéfiques s'ils sont pris au début de la maladie. Ils sont pleinement efficaces au bout de quelques semaines à quelques mois. Ils peuvent être combinés sans problème aux AINS ou aux corticostéroïdes.

Dans cette catégorie de médicaments, le méthotrexate (Novatrex®), est le plus fréquemment utilisé en première intention, sous forme de comprimés ou d’injections par voie sous-cutanée. On recommande aux personnes qui prennent ce médicament de consommer des suppléments d’acide folique, ce qui permet de réduire ses effets indésirables. Le léflunomide (Arava®) peut être utilisé chez les personnes qui présentent une contre-indication ou des effets secondaires au métothrexate37; plus rarement, il peut être utilisé en association avec le méthotrexate.

Les autres traitements de fond employés sont l'hydroxychloroquine (Plaquenil®) et la sulfasalazine (par exemple, Salazopyrine®), administrés seuls ou de préférence en association avec le méthotrexate.
L’azathioprine (Imuran®, Imurel® est utilisé dans certaines polyarthrites sévèves. Chacun de ces médicaments a des effets indésirables spécifiques.

Les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique

Depuis quelques années, une nouvelle classe de médicaments est apparue sur le marché. Ils sont connus sous le nom de modificateurs de la réponse biologique, ou biothérapies. Contrairement aux autres médicaments antirhumatismaux, qui combattent l’action du système immunitaire de façon non spécifique, ces nouvelles thérapies sont conçues pour cibler plus précisément les substances qu’on croit directement responsables de l’inflammation et de la destruction articulaire. Plusieurs types de biothérapies sont disponibles, parmi lesquelles les agents anti-TNF sont les plus utilisés. On trouve maintenant 5 agents anti-TNF : l’infliximab (Remicade®), l’étanercept (Enbrel®) et l’adalimumab (Humira®), le certolizumab (Cimzia®) et le golimumab (Simponi®). Sont aussi homologuées au Canada des biothérapies qui contrent l’effet de l’interleukine-1 (anakinra, Kineret®) ou de l’interleukine-6 (tocilizumab, Roactemra®), 2 substances qui contribuent à l’inflammation conjointement avec le TNF, ainsi que 2 autres biothérapies ayant des mécanismes d’action différents, le rituximab (Rituxan®) et l’abatacept (Orencia®). Ces médicaments s’administrent tous par injection, certains par voie intraveineuse et d’autres par voie sous-cutanée. Outre leurs mécanismes d’action, ces médicaments diffèrent par leur fréquence d’administration et certains effets secondaires spécifiques.

Ces médicaments présentent un coût très élevé et un potentiel d’effets secondaires sérieux. Parmi les effets indésirables possibles de ces médicaments, on note en particulier une réduction des défenses immunitaires contre certaines infections.
Mais ils sont aussi d’une efficacité formidable et ont révolutionné l’évolution des polyarthrites rhumatoïdes, supprimant la douleur, l’inflammation, les déformations chez de nombreux malades.

Chirurgie

Lorsque les dommages articulaires empêchent de bien fonctionner au quotidien, des interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Elles permettent de restaurer le fonctionnement de l’articulation, de réduire la douleur et de redonner un aspect normal à une articulation déformée.
◾ Synovectomie. Elle consiste à retirer de manière totale ou partielle la membrane synoviale atteinte par l'arthrite. Cette intervention peut être pratiquée par chirurgie ou encore par l’injection dans l’articulation d’un produit chimique ou radioactif (synoviorthèse). Dans ce dernier cas, l’excédent de membrane synoviale est détruit par le produit injecté. Ces mesures donnent de bons résultats, mais des rechutes sont possibles à plus ou moins long terme.
◾ Remplacement de l'articulation. Il est possible de remplacer l'articulation atteinte par une articulation artificielle, la prothèse. Cette intervention redonne de la mobilité tout en réduisant la douleur. Elle peut aussi permettre de corriger une déformation. Ce type de chirurgie est parfois suggéré avant que les lésions des os et des articulations ne deviennent trop importantes.

Exercice physique

Bien que la polyarthrite rhumatoïde soit une maladie douloureuse, elle ne doit pas empêcher de faire de l’exercice physique, au contraire. L’exercice permet de maintenir au maximum la force et la souplesse des articulations tout en améliorant la santé et la qualité de vie en général. La pratique régulière d’activités physiques et le renforcement musculaire font partie des recommandations internationale, à condition qu’ils soient adaptés à la santé physique de chacun. En effet, il est important de ne pas trop solliciter les articulations très endommagées et de ne pas forcer en cas de poussées douloureuses. Les exercices aérobies sont conseillés, tout comme la marche, la natation ou le cyclisme. Demandez conseil à votre médecin ou à un spécialiste de l’activité physique.

Physiothérapie et rééducation

La physiothérapie et la rééducation sont des compléments utiles au traitement médicamenteux dès que la maladie devient invalidante (et même avant, en prévention). Le physiothérapeute aide à trouver des exercices physiques qui permettent de préserver au maximum la souplesse des articulations et d’éviter les déformations. Si la maladie entraîne une invalidité importante, des séances de réadaptation peuvent aider à retrouver de l’autonomie et à mieux vivre avec ce handicap. L’ergothérapeute peut proposer des solutions concrètes aux personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde afin qu’elles puissent vaquer à leurs tâches quotidiennes sans trop de mal. À titre d’exemple, plusieurs outils ou appareillages permettent d’éviter la douleur aux poignets, et certaines postures permettent de réduire la douleur et la fatigue.

L’intervention d’un physiothérapeute, et dans certains cas d’un ergothérapeute, contribue à maintenir les capacités physiques, tant dans la vie personnelle que professionnelle.

Alimentation

Adopter de bonnes habitudes alimentaires est primordial afin de maintenir une bonne santé et d’éviter l'excès de poids, qui peut aggraver les symptômes. L’apport en antioxydants, que l’on trouve en bonne quantité dans les fruits et les légumes, est primordial.
Voici quelques conseils54 concernant les fruits et légumes :
- Mangez au moins un légume vert foncé (brocoli, laitue romaine et épinards) chaque jour.
- Mangez au moins un légume orange (carottes, patates douces et courges d’hiver) chaque jour.

- Choisissez des légumes et des fruits préparés sans matières grasses, sucre ni sel ou avec peu de ces ingrédients.

- Au lieu de faire frire vos légumes, consommez-les cuits à la vapeur ou au four ou sautés

On observe qu’une alimentation riche en gras, en protéines et en charcuteries a tendance à engendrer plus de douleurs35. Cependant, d’après la Société d’arthrite du Canada, aucun aliment ni aucun régime alimentaire ne peut supprimer complètement les symptômes d’arthrite.
Voir les recommandations alimentaires proposées par la nutritionniste Hélène Baribeau dans notre fiche Diète sur mesure: Arthrite rhumatoïde.

Les acides gras oméga-3 présenteraient un effet intéressant49 en association avec la médication conventionnelle, pour obtenir une rémission plus rapide et diminuer le taux d’échec du traitement. Ils peuvent être pris dans l’alimentation (huile de lin, de colza, de noix, poissons), ou bien en complément (3 grammes par jour)

Un verre d’alcool par jour semble avoir tendance à améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Mais deux verres par jour auraient plutôt tendance à l’aggraver. L’idéal est sans doute de s’en tenir à des recommandations de type : 1 verre d’alcool par jour maximum avec au moins un jour par semaine sans alcool.

Les régimes végétariens se sont révélés bénéfiques à long terme chez certaines personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde54. Cet effet est peut-être lié à la diminution de consommation en graisses saturées et à l'augmentation de la quantité de fruits et légumes ingérés, ainsi que les céréales complètes, facteurs susceptibles d’améliorer l’inflammation. Globalement, tout régime alimentaire anti-inflammatoire pourrait se révéler bénéfique.

La suppression de certains aliments est proposée par de nombreux régimes très divers dans le but d’améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Leur intérêt n’est pas démontré scientifiquement. Néanmoins, de manière individuelle, ils pourraient parfois présenter un intérêt, particulièrement dans le cas où une réaction allergique à un aliment se produirait, pouvant alors, peut-être, exacerber l’auto-immunité en cause dans la maladie.
Pour les personnes souhaitant tester ces régimes, il est recommandé de ne pas supprimer plusieurs aliments au même moment, mais plutôt d’en parler à son médecin avant de faire un test d’arrêt d’un aliment pendant 4 à 6 semaines afin d’observer les réactions du corps. Puis, après 6 semaines, en parler à nouveau à son médecin pour définir une conduite à tenir : faut-il ou non supprimer cet aliment, et comment compenser son éviction si c’est la conduite choisie. Les aliments concernés peuvent être les laitages, les graisses animales, la viande et le poisson, les céréales contenant du gluten, les agrumes, les oeufs. Attention à ne pas tout supprimer sans avis médical et de ne pas s’exposer à des carences alimentaires néfastes pour la santé.

Soutien psychologique

Les sociétés expertes recommandent de prendre en considération le retentissement psychologique de la polyarthrite rhumatoïde. L’intervention d’un psychothérapeute peut parfois être très bénéfique. Les thérapies cognitives et comportementales, par exemple, aident les personnes atteintes à mieux gérer la douleur et la maladie. Les différentes associations de malades peuvent aussi procurer un soutien émotionnel important. Consulter les sections Sites d’intérêt et Groupes de soutien.


Page suivante

L'opinion de notre médecin

Passeport Santé

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 4:12)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Catherine Solano vous donne son avis sur la polyarthrite rhumatoïde :



La polyarthrite est une maladie chronique donc lourde pour la personne chez qui on la découvre. Mais il faut savoir que cette maladie n’est pas toujours très agressive. Certaines formes peuvent s’éteindre d’elles-mêmes ou rester relativement bénignes.
Cependant comme d’autres formes de polyarthrites sont au contraire très agressives, il faut absolument se faire suivre par un spécialiste rhumatologue. En effet, les traitements actuels, très puissants, permettent souvent d’arrêter ou de contenir l’évolution, de garder une vie normalement active en évitant les poussées, les douleurs et la fatigue extrême, et de conserver toute la vie des articulations fonctionnelles.

Bien sûr, ces traitements sont loin d’être anodins, mais ils ont transformé la prise en charge rendant les malades et les médecins plus heureux !

D’autre part, si quelqu’un de votre entourage est atteint, encouragez-le à bien manger, à faire de l’exercice, à demander un suivie en psychothérapie, et à chercher toutes les solutions pour mieux vivre avec sa polyarthrite. Parlez aussi aux jeunes de sa famille des méfaits du tabac qui augmente considérablement le risque de polyarthrite.

Dr Catherine Solano


Révision médicale (août 2015) : Dr Catherine Solano


Page suivante

Approches complémentaires


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 4:25)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...

Important. Les traitements non conventionnels contre la polyarthrite rhumatoïde permettent, dans certains cas, d'améliorer le confort en diminuant les symptômes, mais ne ralentissent pas et ne préviennent pas la progression de la maladie. Voir l'avis de notre pharmacien dans le texte L'usage des produits naturels dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (dans Plus d’info).



En traitement


Efficacité certaine

Cayenne

Voir la légende des symboles


Efficacité probable

Griffe du diable, huiles de poisson, phytodolor®


Efficacité possible

Huile de bourrache et huile d’onagre, curcumin, tai-chi, végétarisme précédé d’un jeûne


Efficacité incertaine

Acupuncture, homéopathie, tripterygium wilfordii


Usage reconnu

Cassis


Usage traditionnel

Boswellie, curcuma, gingembre, réglisse, pharmacopée chinoise


Approches à considérer

Apithérapie, naturopathie, aromathérapie, hypnothérapie, réflexologie et thérapies manuelles (chiropratique, massothérapie, ostéopathie), balnéothérapie




Efficace Cayenne (Capsicum frutescens). La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé l'usage de crèmes, lotions et onguents à base de capsaïcine, le composé actif du cayenne, pour soulager légèrement la douleur causée par la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrose et la neuropathie. Cependant, seuls 2 essais cliniques menés sur une quarantaine de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont étudié l’efficacité de ces produits14.
Dosage
Appliquer sur les parties atteintes, jusqu'à 4 fois par jour, une crème, une lotion ou un onguent contenant de 0,025 % à 0,075 % de capsaïcine. Il faut souvent compter 2 ou 3 jours de traitement avant que l'effet thérapeutique se fasse pleinement sentir.

Efficacité probable Griffe du diable (Harpagophytum procumbens). La racine de griffe du diable a démontré une capacité à réduire l'inflammation. Depuis 1989, son usage est reconnu par la Commission E pour traiter les troubles musculosquelettiques dégénératifs. Les résultats de plusieurs essais cliniques, avec ou sans groupe placebo et de faible ampleur (une centaine de patients), indiquent que la racine de griffe du diable peut améliorer la mobilité et soulager sensiblement la douleur17,18.
Dosage
Prendre 1 ou 2 comprimés (ou capsules) de 500 mg, 3 fois par jour, soit 1,5 g à 3 g par jour. Les dosages peuvent varier suivant le type d'extrait. Suivre les indications du fabricant.

Efficacité probable Huiles de poisson. Les huiles de poisson, qui ont un effet anti-inflammatoire, sont les suppléments naturels ayant fait l’objet du plus grand nombre d’études pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Les auteurs d'une synthèse publiée en 2003 ont recensé au moins 13 essais cliniques menés auprès de 567 sujets. Les résultats indiquent que les huiles de poisson, une source importante d’oméga-3, peuvent soulager certains des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, notamment les raideurs matinales11. Elles permettraient aussi de réduire le dosage des médicaments anti-inflammatoires.
Dosage
Prendre chaque jour de 3 g à 4 g d'AEP/ADH sous forme d'huiles de poisson. Les huiles de poisson peuvent toutefois mettre de 2 à 3 mois avant de soulager les symptômes.

Efficacité probable Phytodolor®. Ce produit phytothérapeutique normalisé, commercialisé en Europe sous forme de teinture à prendre par voie interne, se compose de peuplier faux-tremble (Populus tremula), de frêne européen (Fraxinus excelsior) et de verge d'or (Solidago virgaurea) avec un rapport de 3:1:1. Ce produit serait plus efficace qu’un placebo pour réduire l'inflammation et la douleur. Dix études aléatoires ont été réalisées, dont 6 avec placebo, incluant un échantillon total de 1 135 personnes souffrant de différentes formes d'arthrite (surtout d'arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde)19. Une méta-analyse conduite en 1999 a conclu que Phytodolor® a une efficacité comparable à un traitement classique aux anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager les douleurs19. Cependant, la méthodologie des essais concernant la polyarthrite rhumatoïde est contestable14 et les effets indésirables du produit ne sont pas bien connus20.

Efficacité possible Huile de bourrache (Borago officinalis) et huile d'onagre (Oenothera biennis). En raison de leur teneur en acide gamma-linolénique ou AGL (une forme d'acide gras oméga-6 qui n'entre pas en compétition avec le métabolisme des oméga-3), on reconnaît à l'huile de bourrache et à l'huile d'onagre une certaine utilité pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, bien qu’encore peu d'études se soient penchées sur la question12-16. Pour l’instant, il semble que les doses de 1 400 mg/jour ou plus soulagent les symptômes de la polyarthrite tandis que les doses inférieures à 500 mg sont inefficaces14. Voir les fiches Huile de bourrache et Huile d’onagre pour plus de détails.
Dosage
Prendre chaque jour une dose d'huile de bourrache fournissant de 1,4 g à 2,8 g d'acide gamma-linolénique (AGL) ou de 5 g à 6 g d'huile d'onagre par jour.

Efficacité possible Curcumin. Une recherche51 sur un petit groupe de patients a démontré que le curcumin avait la même efficacité pour soulager la douleur qu’une faible dose de diclofénac.
Dosage : 500 mg deux fois par jour.

Efficacité possible Tai-chi. Selon les auteurs d’une revue systématique publiée en 2004, basée sur 4 études contrôlées aléatoires incluant 206 participants34, la pratique du tai-chi peut apporter une amélioration de l’amplitude de mouvement des membres inférieurs, particulièrement aux chevilles. Par contre, le tai-chi n’a eu aucun effet cliniquement significatif sur l’aisance dans les activités quotidiennes, la douleur et le gonflement des articulations, ou l’amélioration globale évaluée par le patient. En 2007, une autre méta-analyse a toutefois conclu qu’en raison de la mauvaise qualité méthodologique des études considérées, le tai-chi n’avait pas prouvé son efficacité. En 2008 et 2010, 2 petits essais cliniques menés respectivement sur 20 et 15 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont cependant conclu à l’efficacité du tai-chi sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie39-40.

Efficacité incertaine Acupuncture. La majorité des essais portant sur les rhumatismes inflammatoires (arthrite rhumatoïde, spondylite ankylosante, lupus, sclérodermie, etc.)25-28 sont des études de faible qualité méthodologique. En 2008, une méta-analyse s’est penchée sur 8 études qui avaient testé l’acupuncture auprès de 536 personnes atteintes de polyarthrite. Six d’entre elles ont montré une efficacité sur la douleur ou sur la raideur articulaire matinale29. Selon les auteurs, d’autres études sont toutefois nécessaires pour conclure.

Efficacité incertaine Tripterygium wilfordii. Les racines de cette plante, aussi appelée Thunder God Vine, sont utilisées en médecine chinoise depuis plus de 400 ans pour soulager les douleurs de l'arthrite. Quelques études laissent supposer que des extraits de ces racines (pris par voie orale) aideraient à diminuer la douleur et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires21-24. Les preuves scientifiques sont toutefois encore peu nombreuses; et les résultats, variables.

Usage reconnu Cassis (Ribes nigrum). L'ESCOP reconnaît l'usage médicinal des feuilles de cassis (psn) comme traitement adjuvant des troubles rhumatismaux. L’organisme a recensé un nombre assez grand d'études in vivo faisant état des propriétés anti-inflammatoires des feuilles pour reconnaître officiellement cet usage qui avait déjà été établi par la tradition. L’huile de graine de cassis, riche en acide gamma-linolénique, peut aussi apporter un soulagement14.
Dosage
Infuser de 5 g à 12 g de feuilles séchées dans 250 ml d'eau bouillante durant 15 minutes. Prendre 2 tasses par jour de cette infusion, ou prendre 5 ml d'extrait fluide (1:1), 2 fois par jour, avant les repas.

Usage traditionnel La boswellie (Boswellia serrata), le curcuma (Curcuma longa), le gingembre (Zinziber officinalis) et la réglisse (Glycyrrhiza glabra) ont été utilisés traditionnellement par les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde pour soulager les symptômes.

Approches à considérer Apithérapie. Quelques témoignages font état d’une diminution de la douleur et des troubles inflammatoires causés par la polyarthrite rhumatoïde en utilisant le venin d'abeille32,33. Un petit essai clinique publié en 200841 montre que l’utilisation de venin d’abeille en plus des médicaments classiques permet de réduire les symptômes de la polyarthrite plus efficacement qu’une combinaison médicaments-placebo. Voir notre fiche Apithérapie.

Approches à considérer Naturopathie. En naturopathie, l'alimentation est bien souvent la première voie explorée pour soulager la polyarthrite rhumatoïde4. L'objectif est de diminuer les symptômes de la maladie en consommant des aliments qui n'exacerbent pas les processus inflammatoires et qui réduisent le plus possible les réactions allergiques.

Approches à considérer Aromathérapie, hypnothérapie, réflexologie et thérapies manuelles (chiropratique, massothérapie, ostéopathie). Ces thérapies permettraient un meilleur contrôle de la douleur chez certaines personnes et modifieraient de manière positive la perception de la douleur42. Ces affirmations se basent sur de nombreuses observations cliniques, mais aucun essai clinique convaincant n’a pour l’instant prouvé leur efficacité sur les symptômes de polyarthrite. Pour en savoir plus sur ces thérapies, voir les fiches du même nom dans la section Thérapies des Approches complémentaires.

Balnéothérapie. La balnéothérapie ou hydrothérapie peut être efficace contre les douleurs liées à la polyarthrite rhumatoïde43. L’efficacité des cures thermales est également reconnue par plusieurs comités d’experts pour soulager les douleurs rhumatismales. Une revue Cochrane52 n'a pas été en mesure de conclure parce que les auteurs considèrent que les données sont de qualité insuffisante.


Note. Il n’existe aucune preuve selon laquelle la glucosamine possède une quelconque efficacité contre la polyarthrite rhumatoïde. Ce produit peut contribuer à soulager les douleurs causées par l’arthrose.


Page suivante

Sites d’intérêt

Passeport Santé

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 4:37)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...


Pour en savoir plus au sujet de la polyarthrite rhumatoïde, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la polyarthrite rhumatoïde. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou des groupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.


Canada

Arthrite au Canada
Un concentré d'informations en matière d'arthrite. Ce site Internet est en lien avec, entre autres, la Société d'arthrite du Canada. C’est un portail grand public dont le but est de rendre accessibles de nombreuses informations sur les traitements des différents types d'arthrite, la gestion de la douleur, les exercices adaptés, les services par province, etc. Plus de 30 000 pages de renseignements.
www.arthrite.ca

L'Alliance canadienne des arthritiques
Un organisme composé de bénévoles souffrant eux-mêmes d'arthrite, qui se porte à la défense des intérêts des personnes arthritiques. Des actions politiques qui visent entre autres un meilleur accès aux soins et aux médicaments.
www.arthrite.ca

Guide Santé du gouvernement du Québec
Pour en savoir plus sur les médicaments : comment les prendre, quelles sont les contre-indications et les interactions possibles, etc.
www.guidesante.gouv.qc.ca

France

Association française des Polyarthritiques
Elle a pour missions d’informer sur la maladie et les traitements (brochures d’information, revues, Salon de la Polyarthrite chaque année en octobre, web TV, plateforme d’écoute et de conseil « Entr’Aide », …) mais aussi de défendre les intérêts des patients auprès des différentes instances et de soutenir la recherche.
www.polyarthrite.org

Carenity.com
Carenity est le premier réseau social francophone proposant une communauté dédiée à la polyarthrite rhumatoïde. Elle permet aux patients et à leurs proches de partager leurs témoignages et leurs expériences avec d'autres patients et de suivre l'évolution de leur santé.
www.carenity.com

Société française de rhumatologie
Ce site conçu pour les médecins rhumatologues comporte aussi une section grand public.
www.rhumatologie.asso.fr

États-Unis

The Arthritis Foundation
Cette fondation américaine d'Atlanta offre plusieurs ressources et services. Une source qui contient des articles récents sur la grossesse chez les femmes arthritiques (faire une recherche dans le site). En anglais seulement.
www.arthritis.org

International

The Bone and Joint Decade (2000-2010)
Une initiative née en janvier 2000 au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour encourager la recherche sur la prévention et le traitement de l'arthrite, favoriser l'accessibilité aux soins et mieux comprendre les mécanismes de la maladie. Pour se tenir au fait des dernières nouvelles.
www.boneandjointdecade.org



Consulter la liste des groupes de soutien Polyarthrite rhumatoïde.


Recherche et rédaction : PasseportSanté.net.
Mise à jour : mai 2014


Page suivante

Références

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Douce (20 Octobre 2015, 5:01)


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

SUITE ...


Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

La société de l’arthrite. Polyarthrite rhumatoïde [Consulté le 20 septembre 2010] www.arthrite.ca
American Apitherapy Society, États-Unis. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.apitherapy.org
Association médicale du Canada (Ed). Grand public, Info maladies - Polyarthrite rhumatoïde, Amc.ca. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.cma.ca
Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
Ernst E (Ed). The Complete Book of Symptoms and Treatments, Element Books Limited, Angleterre, 1998.
Ernst E (Ed). The Desktop Guide to Complementary and Alternative Medicine : an evidence-based approach, Harcourt Publishers Limited, Angleterre, 2001.
InteliHealth (Ed). Health A-Z - Rheumatoid arthritis, Aetna Intelihealth. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.intelihealth.com
Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions - Rheumatoid arthritis, MayoClinic.com. [Consulté le 20 septembre 200]. www.mayoclinic.com
National Library of Medicine (Ed). Medline Plus Health Information, Health topics - Rheumatoid arthritis, Medline plus. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.nlm.nih.gov
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Condition Center ou Herbs & Supplements - Rheumatoid arthritis, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.naturalstandard.com
Phytodolor for musculoskeletal pain. Bandolier.www.jr2.ox.ac.uk
Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006.
Santé Canada. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.hc-sc.gc.ca
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Rheumatoid arthritis, ConsumerLab.com. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.consumerlab.comTraitement actuel de la polyarthrite rhumatoïde. [Current treatment of rheumatoid arthritis]. Carli P, Landais C, Aletti M, Cournac JM, Poisnel E, Paris JF. Rev Med Interne. 2009 Dec;30(12):1067-79. Epub 2009 Oct 14. French.

Notes

1. Cleland LG, James MJ. Fish oil and rheumatoid arthritis: antiinflammatory and collateral health benefits. J Rheumatol. 2000 Oct;27(10):2305-7. Editorial. Texte complet accessible à l'adresse suivante : http://jrheum.com
2. Progrès dans la polyarthrite rhumatoïde. B. Combe. Revue du Rhumatisme. Volume 74, Supplement 3, Novembre 2007, Pages 14-21
3. Génétique de la polyarthrite rhumatoïde : un tournant decisif. F. Cornélis. Revue du Rhumatisme. Volume 77, Issue 4, August 2010, Pages 279-282
4. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999, p. 1519-1536.
5. Skoldstam L, Hagfors L, Johansson G. An experimental study of a Mediterranean diet intervention for patients with rheumatoid arthritis. Ann Rheum Dis. 2003 Mar;62(3):208-14.
6. Haugen MA, Kjeldsen-Kragh J, Forre O. A pilot study of the effect of an elemental diet in the management of rheumatoid arthritis. Clin Exp Rheumatol. 1994 May-Jun;12(3):275-9.
7. Sarzi-Puttini P, Comi D, et al. Diet therapy for rheumatoid arthritis. A controlled double-blind study of two different dietary regimens. Scand J Rheumatol. 2000;29(5):302-7.
8. Nenonen MT, Helve TA, et al. Uncooked, lactobacilli-rich, vegan food and rheumatoid arthritis. Br J Rheumatol. 1998 Mar;37(3):274-81.
9. Muller H, de Toledo FW, Resch KL. Fasting followed by vegetarian diet in patients with rheumatoid arthritis: a systematic review. Scand J Rheumatol. 2001;30(1):1-
10. Dietary interventions for rheumatoid arthritis. Hagen KB, Byfuglien MG, et al. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Jan 21;(1):CD006400. Review.
11. Cleland LG, James MJ, Proudman SM. The role of fish oils in the treatment of rheumatoid arthritis. Drugs. 2003;63(9):845-53.
12. Belch JJ, Hill A. Evening primrose oil and borage oil in rheumatologic conditions. Am J Clin Nutr 2000 Jan;71(1 Suppl):352S-6S. Texte complet accessible à l'adresse suivante : www.ajcn.org
13. Soeken KL, Miller SA, Ernst E. Herbal medicines for the treatment of rheumatoid arthritis: a systematic review. Rheumatology (Oxford). 2003 May;42(5):652-9. Review. Texte intégral [Consulté le 15 janvier 2007] : http://rheumatology.oxfordjournals.org
14. Evidence of effectiveness of herbal medicinal products in the treatment of arthritis. Part 2: Rheumatoid arthritis. Cameron M, Gagnier JJ, et al. Phytother Res. 2009 Dec;23(12):1647-62. Review.
15. Zurier RB, Rossetti RG, et al. Gamma-Linolenic acid treatment of rheumatoid arthritis. A randomized, placebo-controlled trial. Arthritis Rheum. 1996 Nov;39(11):1808-17.
16. Little C, Parsons T. Herbal therapy for treating rheumatoid arthritis. Cochrane Database Syst Rev. 2001;(1):CD002948. Review.
17. Wegener T. [Degenerative diseases of the musculoskeletal system--overview of current clinical studies of Devil's Claw (Harpagophyti radix)]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Wien Med Wochenschr 2002;152(15-16):389-92.
18. Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
19. Ernst E. The efficacy of Phytodolor for the treatment of musculoskeletal pain - a systematic review of randomized clinical trials. Natural Medicine Journal, 1999; 2(5):14-17. Étude mentionnée dans : Ernst E (Ed). The Desktop Guide to Complementary and Alternative Medicine : an evidence-based approach, Harcourt Publishers Limited, Angleterre, 2001, p. 339-344.
20. Phytodolor for musculoskeletal pain. Bandolier. www.jr2.ox.ac.uk.
21. Cibere J, Deng Z, et al. A randomized double blind, placebo controlled trial of topical Tripterygium wilfordii in rheumatoid arthritis: reanalysis using logistic regression analysis. J Rheumatol. 2003 Mar;30(3):465-7.
22. Wu YJ, Lao ZY, Zhang ZL. [Clinical observation on small doses Tripterygium wilfordii polyglycoside combined with methotrexate in treating rheumatoid arthritis]Zhongguo Zhong Xi Yi Jie He Za Zhi. 2001 Dec;21(12):895-6. Chinese.
23. Tao X, Younger J, et al. Benefit of an extract of Tripterygium Wilfordii Hook F in patients with rheumatoid arthritis: a double-blind, placebo-controlled study. Arthritis Rheum. 2002 Jul;46(7):1735-43.
24. Li RL, Liu PL, Wu XC. [Clinical and experimental study on sustained release tablet of Tripterygium wilfordii in treating rheumatoid arthritis]Zhongguo Zhong Xi Yi Jie He Za Zhi. 1996 Jan;16(1):10-3. Chinese.
25. Casimiro L, Brosseau L, et al. Acupuncture and electroacupuncture for the treatment of RA. Cochrane Database Syst Rev. 2002(3):CD003788.
26. Man PL, Chen CH. Acupuncture for pain relief, a double-blind, self-controlled study. Mich Med. Jan 1974;73(2):15-18 passim.
27. David J, Townsend S, et al. The effect of acupuncture on patients with rheumatoid arthritis: a randomized, placebo-controlled cross-over study. Rheumatology (Oxford). Sep 1999;38(9):864-869.
28. Lautenschlager J. [Acupuncture in treatment of inflammatory rheumatic diseases]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Z Rheumatol. 1997 Jan-Feb;56(1):8-20.
29. Acupuncture for pain relief in patients with rheumatoid arthritis: a systematic review. Wang C, de Pablo P, et al. Arthritis Rheum. 2008 Sep 15;59(9):1249-56. Review.
30. Jonas W Linde, Ramirez G. Homeopathy and rheumatoid disease. Rheum Dis Clin North Am. 2000;26:117-123.
31. Fisher P, Scott DL. A randomized controlled trial of homeopathy in rheumatoid arthritis. Rheumatology (Oxford). 2001 Sep;40(9):1052-5.
32. Appleton Elaine. To Bee or Not to Bee?, New Age Journal, janvier 1995. [Consulté le 15 janvier 2007]. www.holysmoke.org
33. American Apitherapy Society, États-Unis. [Consulté le 15 janvier 2007]. www.apitherapy.org
34. Han A, Robinson V, et al. Tai chi for treating rheumatoid arthritis. Cochrane Database Syst Rev 2004 (3):CD004849.
35. Naulleau C. Des choix alimentaires sains peuvent aider à réduire la douleur, La Société d’arthrite, reportage publicitaire, le 23 septembre 2006.
36. Santé Canada. Médicaments et produits de santé. Rapport sur les risques cardiovasculaires associés aux anti-inflammatoires non stéroïdiens sélectifs de la COX-2. [Consulté le 15 septembre 2010]. www.hc-sc.gc.ca
37. Traitement actuel de la polyarthrite rhumatoïde. [Current treatment of rheumatoid arthritis]. Carli P, Landais C, et al. Rev Med Interne. 2009 Dec;30(12):1067-79. Epub 2009 Oct 14. French.
38. Tai chi for rheumatoid arthritis: systematic review. Lee MS, Pittler MH, Ernst E. Rheumatology (Oxford). 2007 Nov;46(11):1648-51. Epub 2007 Jul 18. Review.
39. Tai Chi improves pain and functional status in adults with rheumatoid arthritis: results of a pilot single-blinded randomized controlled trial. Wang C. Med Sport Sci. 2008;52:218-29.
40. Exploring Tai Chi in rheumatoid arthritis: a quantitative and qualitative study. Uhlig T, Fongen C, et al. BMC Musculoskelet Disord. 2010 Mar 5;11:43.
41. Clinical randomized study of bee-sting therapy for rheumatoid arthritis. Liu XD, Zhang JL, et al. Zhen Ci Yan Jiu. 2008 Jun;33(3):197-200. Chinese (abstract in English).
42. Ernst E (Ed). The Complete Book of Symptoms and Treatments, Element Books Limited, Angleterre, 1998.
43. [Spa therapy in rheumatology. Indications based on the clinical guidelines of the French National Authority for health and the European League Against Rheumatism, and the results of 19 randomized clinical trials] Françon A, Forestier R. Bull Acad Natl Med. 2009 Jun;193(6):1345-56; discussion 1356-8. Review. French.
44. Lancet. 2010 Sep 25;376(9746):1094-108. doi: 10.1016/S0140-6736(10)60826-4. Rheumatoid arthritis. Scott DL1, Wolfe F, Huizinga TW.
45. Ann Rheum Dis. 2014 Jul;73(7):1316-22. doi: 10.1136/annrheumdis-2013-204627. Epub 2014 Feb 18. The global burden of rheumatoid arthritis: estimates from the global burden of disease 2010 study. Cross M1 et Al.
46. Ann Rheum Dis. 2011 Jun;70(6):929-34. doi: 10.1136/ard.2010.143396. Epub 2011 Mar 9. The risk of myocardial infarction in rheumatoid arthritis and diabetes mellitus: a Danish nationwide cohort study. Lindhardsen J1 et Al.
47. Ann Rheum Dis. 2010 Jan;69(1):70-81. doi: 10.1136/ard.2008.096487. Impact of smoking as a risk factor for developing rheumatoid arthritis: a meta-analysis of observational studies. Sugiyama D1 et Al.
48. Rheumatology (Oxford). 2013 May;52(5):856-67. doi: 10.1093/rheumatology/kes376. Epub 2013 Jan 3. The protective effect of alcohol on developing rheumatoid arthritis: a systematic review and meta-analysis. Scott IC1, Tan R, Stahl D, Steer S, Lewis CM, Cope AP.
49. Ann Rheum Dis. 2015 Jan;74(1):89-95. doi: 10.1136/annrheumdis-2013-204145. Epub 2013 Sep 30. Fish oil in recent onset rheumatoid arthritis: a randomised, double-blind controlled trial within algorithm-based drug use. Proudman SM1 et Al.
50. McGettigan P, Henry D (2011) Cardiovascular Risk with Non-Steroidal Anti-Inflammatory Drugs: Systematic Review of Population-Based Controlled Observational Studies. PLoS Med 8(9): e1001098. doi:10.1371/journal.pmed.1001098
51. Phytother Res. 2012 Nov;26(11):1719-25. doi: 10.1002/ptr.4639. Epub 2012 Mar 9. A randomized, pilot study to assess the efficacy and safety of curcumin in patients with active rheumatoid arthritis. Chandran B1, Goel A.
52. Cochrane Database Syst Rev. 2003;(4):CD000518. Balneotherapy for rheumatoid arthritis. Verhagen AP1, Bierma-Zeinstra SM, Cardoso JR, de Bie RA, Boers M, de Vet HC.
53 Nissen MJ et coll. : The effect of alcohol on radiographic progression in rheumatoid arthritis. Arthritis and rheumatism. 2010; 62 : 1265-1272.
54 : Alimentation et arthrite. La société de l’arthrite. http://www.arthrite.ca/alimentation


Page précédente

Sites d’intérêt

Passeport Santé


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Voilà mon amie Plume,

J'espère que tout est correct. Ne te gêne pas, peut-être qu'un jour
c'est moi qui aura besoin d'informations.

Je t'aime aussi.

Ton amie
Douce

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:
Plume (21 Octobre 2015, 20:19)
Un gros merci, et ne dit pas non.........

Tu as fait les recherches, tu as pris de ton temps pour faire connaître les maladies, et cela ce n'est pas rien.....

Mais...

J'aimerais que tu me parles plus de toi....

As tu de bonnes amies avec qui partager tes joies et tes peines..??????

Quelles sorties fais tu durant la semaine, (à part le jour de ton épicerie?) ?

As tu voyagé durant sois ton enfance, ou avec ton époux?

Je sais que notre amie Nostalgie, a fait plusieurs beaux voyages, mais toi?

Comme tu le sais, suite à mes écrits, j'ai eu la chance de visiter le Canada avec mes parents étant pré adolescente.....

Ensuite avec mon mari, que j'ai rencontré, à notre retour de Terre-Neuve, avec mes parents, nous avons repris un autre traversier pour nous rendre en camping , là ou j'y ai trouvé l'amour de me vie......

Et, avec lui, nous avons été pour moi revisiter, La Nouvelle Ecosse, Nouveau Brunswick, que nous ne faisions que traverser le plus rapidement possible, pour ne pas manquer le traversier qui nous conduisait aux Iles....

San Francisco, quelle belle ville, mais il y faisait un de ces froids, moi qui croyais qu'il y ferait chaud, wow, je me suis trompée et pas à peu près, en décembre, près du Port, on gelait.......

Je me souviens, notre chambre d'hôtel, tombait directement sur un grand boulevard et surtout sur une boulangerie, et oui, mon mari qui est un gros mangeur de pain, en a profité un max........

La France, wow, je n'oublierai jamais, comment cela se fait il que leurs bâtiments, les immeubles appartements qui date du siècle dernier et encore plus à d'autres endroits, ne sont pas fatigués comme les nôtres?

Je dirais ce que j'ai trouvé le plus difficile a été le temps passé en avion, 12heures, nous avions choisis d'aller en Suisse pour débuter, revoir nos amis qui étaient eux venus plusieurs années avant......

J'ai trouvé le climat froid, pluvieux, gris, les gens pas vraiment parable, ils détestent tout ce qui n'est pas 100% Suisse, et c'est dommage, car biens souvent, trop même, le sujet revenait sur la table, et je n'aimais pas cela....

Le paysage, bien, il ressemble beaucoup au nôtre, avec des forêts, des lacs, rivières, vallées, montagnes, même arbres, végétation, ect...

Oui, les maisons typiquement Suisse sont belles, mais, après en avoir vue durant plusieurs jours, elles se ressemblaient toutes.....

Nous aurions aimé nous rendre à Genève, car comme tu le sais, au Québec, nous sommes habitués aux grandes distances et cela ne nous dérange plus, mais, pour nos amis, cela était trop loin.......

Difficile de leur dire: OK, nous allons prendre le train et nous y rendre, nous reviendrons plus tard.....cela ne se faisait pas....

Bref, revenons à toi......

Tu connais presque tout de nous, mais, de toi, il est rare que tu parles de toi ....

Ne vas pas penser que je te critique, pas du tout, mais, j'aimerais bien mieux te connaître...... d'une amie à une autre...

Mais....

Tu es libre chère Douce, et je vais respecter ta décision, si tu n'as pas envie d'en discuter...sois en assurée.....

Bisous, chère Douce!

Ton amie!

Plume! xxxxxxx et merci encore.....
Douce (22 Octobre 2015, 6:17)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Rebonsoir mon amie Plume,

Oui, j'ai pris le temps de le faire. Et cela m'a fait plaisir.

Plutôt, que de regarder à la télévision, un programme qui ne
m'intéresse pas, tu m'a donné l'occasion de faire une chose
qui me paraissait, être utile pour toi et d'autres personnes qui en
sont souffrantes. J'ai la chance d'être épargnée, de cette terrible
maladie. Alors, si je peux aider à ma façon, je le ferai.

Tu voudrais me connaître un peu mieux. Tu sais, je n'ai pas une vie
très palpitante. C'est une vie bien ordinaire, que je me suis faite.
Et je l'ai construite à mon image. Pas compliqué du tout, simple, douce.
Même qu'elle peut paraître ennuyeuse, pour certaines personnes.
Mais ça, c'est leurs problèmes. Je l'ai façonné, à ma manière.
À celle que je suis devenue, au fil des années. Une vie sans heurts,
n'existe pas. Alors en suivant le courant des hauts et des bas, j'ai
fusionné avec elle, ne prenant que le meilleur. J'ai formé une équipe.
J'ai crue quelques fois qu'elle me laissait tomber, mais non,
elle me laissait toute la place, en me suivant de très près. J'ai appris,
je me suis trompée, j'ai fais des découvertes, je suis tombée, mais avec son aide
je me suis relevée, plus forte. J'ai frayé avec désespoir, et la souffrance,
mais l'espérance et la foi m'ont reprisent dans leurs bras. J'ai découvert
la lumière et j'y ai crue.

Chaque vie est une unique.

Chaque vie est une gigantesque leçon d'amour, d'acceptation et de respect.

Voilà Plume, l'histoire d'une petite fille qui maintenant peux vivre en paix.

Bonne nuit mon amie Plume.

Je t'aime aussi.

Ton amie
Douce
Plume (22 Octobre 2015, 19:35)
Merci, chère Douce!

Je comprends, ce que tu écris, et je te trouve bien bonne....

Continue, dans cette voie, qui semble t'aller à merveille, car tu es toujours là lorsque l'on a besoin de toi....

Tu as fait ce que tu pensais qui était bon pour toi, et c'est ok, et comme tu dis, ceux qui ne comprennent pas, bien laisse les aller....

Lorsque je me suis retirée de la vie publique, on m'a jugée, lancée des pierres, pris pour une folle, pourtant je ne faisais que demeurer chez moi, au calme, sans tous les bouleversements que je devais vivre au quotidien.....

Ma santé, s'était déjà mise à se détériorée, mais, peu de gens le savaient, alors, après un bout de temps, je ne méritais plus aucun intérêt....

Bref, tout comme toi, j'ai fait mon nid, je fais ma petite affaire, et le reste je laisse aller...

Merci encore une fois....

Mon dieu que je suis fatiguée, et cela m'attriste énormément......

A bientôt!

Plume!xxxxxxxx
Douce (23 Octobre 2015, 5:35)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonsoir mon amie Plume,

Ces mots que tu me dis, je les prends comme un compliment Plume,
car venant de toi, c'est comme un cadeau.

Toi, un personne si bonne, si généreuse, si affable,
si aimante, si sensible, si vraie, avec ce brin d'humour qui
te caractérise si bien.

Tu es une belle personne Plume. Tu es une belle âme. Et c'est
rare de nos jours.

Je suis fière d'être ton amie.

Et je me dis, que tu vas la façonner ta vie, comme tu es.

Et je me dis, que tu vas le faire, à ta manière.

Les chemins sont différents pour y arriver, mais le but est le même.

Je te fais une douce bise.

Je t'aime aussi.

Ton amie
Douce

Une vieille routière ...
Plume (24 Octobre 2015, 19:29)
Oh! là, là!

Chère amie Douce, arrêtes tu me fais rougir.....

Je suis comme je suis, pas parfaite du tout.....

Pas évidente à vivre non plus lorsque je suis en douleurs....

On ne peut pas toujours aller se réfugier dans un coin......

Et....

Dans ces cas là, on se fait juger par les êtres que l'on aiment plus que tout au monde....

Et.......

Cela n'est pas facile, donc, il me reste encore beaucoup de choses à apprendre......

A changer....

A améliorer....

A éviter...

A travailler encore et toujours.....

Depuis quelques semaines, avec la venue des journées plus froides et humides, les crises sont à répétitions......

Et.......

Il me viens une envie de quitter cette maison pour une destination inconnue........

Ou, j'y serais seule avec moi même........

Mais....

Même cela je n'y arrive pas......

Alors ,je ne suis pas aussi bien que tu me décrits tu sais.......

Je fais ce que je peux avec ce qui m'a été laissé.....

Est ce suffisant, je ne crois pas, je devrais faire plus......

Une fois, les médicaments absorbés et habitués, peut être que je retomberai sur mes deux pieds....

Mais....

Présentement, c'est loin d'être le cas....

Merci, pour les beaux compliments, tu es une bonne personne toi aussi, et ici, toutes le savent, crois moi.......

A bientôt, chère amie Douce!

Gros bisous, d'une amie à une autre........

Plume!xxxxxxx
Douce (25 Octobre 2015, 23:21)

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonjour mon amie Plume,

Oui tu as raison, Plume. C'est l'histoire d'une vie.
Tu sais pour moi aussi, je me dis que lorsque je n'aurai
plus rien à apprendre, plus rien a comprendre, il sera temps
pour moi de quitter ce monde. Mais ne t'inquiète pas, c'est
pas pour demain.

Hier soir, après souper j'ai feuilleté le livre de Christine Angelard
LES ESSENCES-CIEL pour le corps et pour l'âme. Et j'ai compris pourquoi,
Dora insiste pour que tu utilises de l'huile de RICIN. Et je t'en fais
part. À la page 44, de son livre elle écrit que: et je cite

Pour les douleurs musculaires et articulaires

L'huile de Ricin est très efficace lorsqu'on applique sur la
zone sensible. Elle calme les douleurs arthrosiques, l'enflure
des doigts, les douleurs articulaires et musculaires de tous ordres.
Ici aussi on pourra, pour plus d'efficacité, mettre un linge chaud
autour de la zone traitée.


Elle mentionne aussi à la page 83, de son livre, un mélange
de cinq Huiles essentielles:

Les huiles essentielles:

Les huiles essentielles sont de petites merveilles à appliquer
sur les articulations souffrantes. Je conseille de se fabriquer
le mélange suivant. Dans un flacon de 10ml, mélanger 5ml d'huile
végétale, type amande douce, argan ou autre, à 5ml d'huiles essentielles:

. 1 ml d'HE de gaulthérie ( anti-inflammatoire et antirhumatismale );
. 1 ml d'HE d'eucalyptus citronné ( anti-inflammatoire, antidouleur et
apaisant pour la peau );
. 1 ml d'HE d'hélichryse italienne ( tonifie la circulation artérielle
et anti-inflammatoire );
. 1 ml d'HE de laurier noble ( puissant antidouleur, agit bien dans toutes
les névralgies, active la circulation lymphatique);
. 1 ml d'HE de menthe poivrée ( draine les organes d'élimination: foie, reins,
intestins; excellent antidouleur ).

On massera l'articulation douloureuse au moins 2 fois par jour, voire plus si
nécessaire.

Elle parle également de curcuma-poivré:

Les extraits de curcuma standardisé que l'on trouve maintenant
sur le marché sont en général associés à de la pipérine, et parfois
à de la lécithine, pour améliorer cette biodisponibilité.

En cas de douleurs articulaires chroniques sévères, ces extraits de
curcuma standardisés sauront calmer bon nombre de crises et permettront
de prendre moins d'anti-inflammatoires chimiques.

J'espère que l'on trouve facilement sur le marché, ces Huiles Essences-Ciel,
et le curcuma standardisé, dont elle parle.

Cela fait des atouts de plus, à mettre dans nos bagages.

Gros bisous.

Je t'aime aussi.

Ton amie
Douce
Plume (27 Octobre 2015, 22:08)
Oups j'allais fermer, lorsque j'ai vue un message de toi ici....

Oui, je connais bien les huiles essentielles, sur l'ancien forum, j'ai débuté une chronique sur les huiles essentielles, et aussi sur les Fleurs du Dr.Back (Désolée j'ai oublié comment écrire son nom correctement..)

Tout a été laissé sur l'ancien forum.... et je ne sais pas si Pierrette pourrait les rapatrier ici.....???????????????

Je viens de laisser un message à Dora notre amie,, pour lui dire que j'avais déjà utilisée l'huile de ricin pour les dessous de pieds de mon mari....

Il a un genre d'inflammation sous le pied droit, mais en réflexologie, on doit faire les deux pieds, pour égaliser le corps en entier....

Et...

Sans qu'il ne s'en rendre compte, peu de temps après, il a cessé de boiter, mais, cela il ne dit pas et c'est toujours ainsi, l'être humain est ainsi,..

Lorsque l'on a mal on le laisse savoir, et lorsque l'on va mieux on oublie, tout court de dire: Ah oui, cela m'a fait du bien, tellement que je n'y pensais plus...............................................................................

Merci encore une fois, pour tes recherches, et tout tes partages pour que je me porte mieux....

J'ai une allergie sévère à l'eucalyptus, à l'aloès, et oui, la MENTHE POIVRÉE POUR LES MIGRAINES EST SUPER, ON EN METS UN GOUTTE SUR LE BOUT DU DOIGT ET ON MASSE LES TEMPES, PEU DE TEMPS APRÈS CELA CALME ÉNORMÉMENT.......

J'ai pris en note, les noms des épices, je me ferai un mélange et je l'appliquerai aux endroits ou il n'y a pas de danger, c.a.d les parties du corps qui prennent l'air souvent.....

Mains, poignets, pieds, cou, figure attention, pas longtemps, car risque de brûlures, jamais d'argile verte dans la figure, il faut prendre la blanche......

En été les genoux, même aux froids, je dois appliquer des traitements d'argile verte sur mes deux genoux qui sont en compotes....déjà depuis plusieurs années....mes fameuses chutes.... :fsb2_wink:

Je crois que les nouvelles syntroïds ont commencés à me faire du bien, c.a.d. me donner plus de pep, mais, je dois encore respecter mes limites et cela, est le plus gros problème depuis le tout début..... :fsb2_devil:

Prends bien soin de toi aussi, super important de ne pas s'oublier..... d'accord?

Gros bisous, chère amie Douce!

Et surtout gros gros merci, pour toutes tes recherches pour m'aider à supporter mes douleurs....en tous genres, ceux du corps comme ceux de l'esprit..... :fsb2_yes: :fsb2_yes:

Ton amie!

Plume!
15h08