◾C’est faux. Les œufs sont si nutritifs qu’ils sont souvent
appelés les “multivitamines de la nature.”. Ce n’est pas un hasard si les nutriments
contenus dans l’oeuf suffisent pour transformer une cellule en un un véritable bébé poulet.
◾Toutefois, les œufs ont été diabolisés car ils contiennent une grande quantité de
cholestérol, et que ce cholestérol serait responsable d’une augmentation du risque
de maladie cardiaque.◾En vérité, malgré leur taux de cholestérol élevé,
les œufs n’augmentent pas vraiment le mauvais cholestérol dans le sang. En fait,
les œufs augmentent principalement le «bon» cholestérol.
◾Malgré tous les avertissements au sujet des œufs au cours des dernières décennies,
les études montrent qu’ils ne sont pas associés à un augmentation de risque de
maladie cardiaque.
◾Les oeufs sont bourrés de protéines, de graisse saine, de vitamines, de minéraux
et d’antioxydants uniques qui sont bons pour nos yeux. Ils sont également
une excellente source de choline, un nutriment qui est très important pour la
santé du cerveau et dont 90% des gens sont en déficit.
Une calorie…c’est une calorie !
◾On a tendance à toujours se focaliser sur les calories, et à croire que seul
le nombre de calories compte pour garder la ligne
◾La vérité est que les calories comptent…mais les types d’aliments que nous mangeons
sont tout aussi importants. Pourquoi ? Parce que tous les aliments ne passent pas par les même voies métaboliques dans le corps.
◾En outre, les aliments que nous mangeons peuvent affecter directement les hormones qui
régulent quand et combien nous mangeons, ainsi que la quantité de calories que nous brûlons.
Voici deux exemples pour mieux comprendre : ◾À nombre de calories égales,
les fructoses et les glucoses n’agissent pas de la même manière sur le corps :
les fructoses stimulent plus l’appétit que les glucoses.
◾Il en va de même si on compare les protéines aux graisses et aux glucides.
Les protéines augmentent également la masse musculaire en brûlant les calories.
Les graisses saturées ne sont pas bonnes pour le corps
◾Les graisses saturées, qui n’ont pas très bonne réputation, sont nommées de la sorte en
raison de leur configuration chimique. En fait, au lieu de parler de graisses saturées ou
insaturées, d’un point de vue chimique, on parle plutôt d’acides gras saturés ou insaturés.
On trouve principalement les graisses saturées dans les viandes grasses, la peau des volailles,
les produits laitiers, la noix de coco, l’huile de palme, les pâtisseries et viennoiseries.
◾Pendant de nombreuses décennies, les gens ont cru que manger des graisses saturées augmentait
le risque de maladies cardiaques. Cette idée a été la pierre angulaire de nombreuses
recommandations nutritionnelles traditionnelles.
◾Cependant, les études publiées au cours des 10 dernières années prouvent que les graisses
saturées sont totalement inoffensives.
◾Une vaste étude publiée en 2010 a examiné les données sur un total de 21 tests
effectués sur 347 747 personnes. Aucune association entre la consommation de graisses
saturées et le risque de maladies cardiaques n’a été mise en évidence.
◾Plusieurs autres études confirment ces résultats : les graisses saturées n’ont aucune
influence sur les maladies cardiaques. La «guerre» contre les graisses saturées ne repose
sur aucun fondement.
◾En réalité, les graisses saturées augmentent le cholestérol HDL (le «bon» cholestérol).
◾Conclusion : il n’y a littéralement rien à craindre du beurre, de la viande ou de
l’huile de noix de coco…ces aliments sont parfaits pour la santé.
Manger beaucoup de protéines est mauvais pour la santé
◾Beaucoup de gens croient que les régimes riches en protéines peuvent endommager les os.
S’il est vrai que cela augmente la diminution de calcium sur les os à court terme,
les études à long terme montrent exactement l’effet contraire.
◾En réalité, manger plus de protéines améliore la densité osseuse et à une diminution
du risque de fracture chez les personnes âgées.
◾Un autre mythe est que les protéines augmentent contribuent à une insuffisance rénale.
La réalité est un peu plus compliquée que cela. S’il est vrai que les gens atteints de
maladies rénales devraient réduire l’apport en protéines, des études montrent que les
protéines ne font aucun mal aux personnes en bonne santé. Chez les individus sains,
les protéines réduisent en effet deux des principaux facteurs de risque
pour les maladies du rein : le diabète et l’hypertension artérielle.
◾Une alimentation riche en protéines a de nombreux autres avantages : l’augmentation
de la masse musculaire, la réduction de la graisse corporelle et une diminution du
risque de maladies cardiovasculaires.
Tout le monde devrait manger des aliments à base de blé complet
◾On a souvent cru que les aliments au blé complet étaient meilleurs pour la santé.
En réalité les aliments au blé complet peuvent être dangereux pour la santé.
◾Le blé est la plus grande source de gluten dans l’alimentation. Chez les personnes sensibles,
le gluten peut contribuer à des problèmes digestifs, des douleurs, des ballonnements
et de la fatigue. Il peut aussi endommager la paroi de l’intestin.
◾Différents tests associent le gluten de blé à différentes maladies du cerveau,
telles que la schizophrénie, l’autisme et l’ataxie cérébelleuse.
◾Toutefois, le blé complet est moins nocif que le blé normal…
Le café est mauvais pour la santé
◾Le café a mauvaise réputation. Il est vrai que le café peut légèrement augmenter
la pression artérielle à court terme. Cependant, des études à long terme montrent
que le café peut réduire le risque de certaines maladies graves.
◾En effet, boire du café diminue de 67% le diabète de type II. Il réduit le risque
de maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Il réduit de 80% le risque de maladies du
foie comme la cirrhose. Enfin, la caféine mobilise les acides gras des tissus adipeux,
et stimule le métabolisme
◾De nombreuses études ont examiné les effets de la caféine sur le cerveau, montrant
qu’il peut améliorer l’humeur, la mémoire, le temps de réaction, la vigilance et la
fonction cérébrale globale.
◾Enfin, sachez que le café est bourré d’antioxydants. En fait, c’est la plus grande source
d’antioxydants dans l’alimentation, bien au-delà de ce que peuvent offrir
les fruits et les légumes.
◾Si vous êtes sensible à la caféine et que cela perturbe votre sommeil, alors le
thé vert est une excellente alternative. Il offre les même avantages que le café
avec un taux de caféine plus faible.
Il ne faut pas manger trop de viande
◾Cela fait des milliers d’années que les gens mangent de la viande. Pour une raison étrange,
beaucoup de gens pensent que la viande est la cause de nombreuses maladies telles que les
maladies cardiaques et le diabète de type II.
◾S’il est vrai que la viande transformée est associée à toutes sortes de maladies,
il n’en est pas de même pour la viande rouge non transformée. Ce serait la consommation
de viandes transformées (saucisse, bacon, charcuterie…) plutôt que de viande rouge qui
augmenterait le risque de certaines maladies, comme les maladies du coeur et le diabète.
Pourquoi ? Les chercheurs soulignent que les agents de conservation que renferment
les viandes transformées, comme le sodium et les composés nitreux, pourraient être
responsables de ces effets néfastes.
◾Un examen exhaustif de 2010 réalisé sur 1.218.380 personnes a révélé que la viande
rouge non transformée n’avait aucune corrélation significative avec les maladies
cardiovasculaires ou le diabète de type II.
◾D’autres études renforcent ces conclusions : la viande transformée est mauvaise,
mais la viande rouge non traitée est sans danger. Ainsi, trois chercheurs américains
de l’Université Harvard ont analysé les résultats de 20 études d’observation menées
auprès de plus de 1,2 million de sujets parmi lesquels sont survenus 23 889 cas de cardiopathie,
2 280 cas d’accident vasculaire cérébral (AVC) et 10 797 cas de diabète.
La compilation des résultats indique que le risque de souffrir d’une maladie
cardiovasculaire augmentait de 42 % pour une consommation de 50 g par jour de
viande transformée.
◾Même si certaines études ont montré un lien entre la consommation de viande et le cancer,
les études montrent que ce risque est faible. S’il existe vraiment un lien
entre la viande rouge et le cancer (ce qui encore une fois reste à démontrer),
alors il est probablement causé par une cuisson excessive, et non par la viande elle-même.
◾En outre, n’oublions pas que la viande est incroyablement nutritive.
Elle est remplie de vitamines, de minéraux, de protéines de qualité,
de graisses et de divers nutriments moins connus qui sont importants pour le corps et pour le cerveau.
Les régimes pauvres en glucides sont inefficaces et franchement nuisibles
◾Les régimes faibles en glucides, appelés “Low-Carbs” outre-atlantique, ont été
populaires pendant plusieurs décennies. “Low-Carbs” est l’abréviation de Low carbohydrates,
c’est-à-dire tout simplement pauvre en glucides (sucres). En clair, il s’agit de réduire
les sucres rapides (tous les produits sucrés), mais aussi les produits qui contiennent
des sucres lents (les glucides complexes) tels que le pain, le riz, les pâtes…
Ce n’est qu’une remise au goût du jour du fameux régime Atkins,
mis au point en 1972 par le Docteur du même nom. Celui-ci considérait que l’on pouvait
manger autant de graisses et de protéines que l’on souhaite, car seul le sucre serait
responsable du surpoids. Et si on élimine le sucre, les graisses seraient alors
automatiquement brûlées…
◾Parce qu’ils ont une forte teneur en gras, ces régimes ont été diabolisés par les
nutritionnistes et les médias. Les nutrionistes et les médias affirment ainsi que
ces régimes sont «non prouvés» ou carrément dangereux.
◾Cependant, depuis l’année 2002, plus de 20 études ont examiné les effets de régimes
faibles en glucides (“Low-Carbs”) sur divers aspects de la santé. Presque chacune de
ces études montre que : ◾Les régimes à faible teneur en glucides conduisent à une
diminution significative de la pression artérielle.
◾Les régimes à faible teneur en glucides, où les gens sont autorisés à manger autant
qu’ils veulent, sont plus efficaces que les régimes à faible teneur en matières
grasses où on limite les gens sur le nombre de calories qu’ils peuvent manger.
◾Les régimes à faible teneur en glucides augmentent le cholestérol HDL
(le bon cholestérol) et diminuent les triglycérides beaucoup plus que les
régimes à faible teneur en matières grasses.
◾Les régimes faibles en glucides ont des effets positifs sur le diabète de type II,
et réduisent considérablement le taux de glycémie.
◾Même si les régimes à faible teneur en glucides ne sont pas nécessaires
pour les personnes actives et en bonne santé, les études montrent qu’ils
contribuent à lutter contre l’obésité, le syndrome métabolique et le diabète de type II.
◾Malgré ces résultats impressionnants, la plupart des «experts» ont l’audace
de qualifier les régimes à faible teneur en glucides de “dangereux” et
continuent à promouvoir les régimes alimentaires faibles en graisses qui
nuisent à plus de personnes qu’ils n’en aident