Marcel
07 Décembre 2015, 1:02
07 Décembre 2015, 1:02
Rubriques IMPORTANTES regroupées
» Faits divers dans le monde » Guy Turcotte est libéré en attendant son second procès
Guy Turcotte coupable de meurtres au second degré
Plus de six ans après avoir sauvagement tué ses enfants Anne-Sophie et Olivier,
l’ex-cardiologue Guy Turcotte vient d’être reconnu coupable de
meurtres non prémédités.
«Coupable de meutres au deuxième degré», a lancé le juré numéro 11 au procès
de l’ex-cardiologue de 43 ans.
L’air fatigué, les sept hommes et quatre femmes sont entrés dans la salle
d’audience, sous les regards de tous, dont la mère des victimes Isabelle Gaston
et de Guy Turcotte, assis dans le box des accusés.
«Oui merci», semble avoir dit doucement Mme Gaston lorsque
le verdict a été prononcé.À part cela, personne d’autre n’a dit
un mot lorsque le verdict est tombé. Un léger bruit de stupeur a été entendu.
Turcotte a gardé un air grave et sérieux.
«C’est un devoir très difficile à rendre, je pense que nous devons
du respect (aux jurés)», a commenté le juge André Vincent
après le prononcé du verdict.
Prison à vie
Ainsi, Turcotte a automatiquement écopé d’une peine de prison à vie. Reste toutefois à déterminer le nombre d’années qu’il aura à purger avant d’être admissible à une libération conditionnelle. Cette période peut varier de 10 à 25 ans d’incarcération.
Mais même s’il réussit un jour à sortir du pénitencier, le meurtrier de 43 ans restera
quand même sous le joug des services correctionnels jusqu’à sa mort.
Avant que le jury ne quitte ses fonctions, il peut formuler une suggestion
de temps minimum à purger avant que Turcotte puisse bénéficier d’une libération,
mais c’est le juge qui aura le dernier mot, lors d’une prochaine audience.
«Nous n’avons aucune recommandation relative à la sentence», ont toutefois
fait savoir les jurés, après avoir réfléchi à la question quelques minutes.
Les représentations sur la peine auront lieu le 18 décembre prochain.
Détenu
Turcotte a également profité de sa dernière journée de liberté. Étant donné
le verdict, le juge a ordonné la détention immédiate de l’accusé. Tout le
monde est sorti de la salle d’audience, sauf l’accusé et des constables
spéciaux, qui sont les forces de l’ordre du palais de justice de Montréal.
Les parents de Guy Turcotte ont donc aussi quitté la salle,
l’air grave, sans dire un mot.Pulsion soudaine
Le jury a donc rejeté la thèse de la défense, voulant que le trouble
d’adaptation de l’accusé l’ait empêché de distinguer le bien du mal en février
2009, quand il avait poignardé 46 fois ses enfants de 3 et 5 ans.
C’était quelques semaines après que sa femme l’ait quitté pour un autre homme.
Turcotte avait découvert qu’Isabelle Gaston le trompait,
et il voyait moins ses enfants.
Lors du procès, tous les psychiatres s’étaient mis d’accord pour dire que
Turcotte souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive
au moment des meurtres, mais ils ne s’entendaient pas sur les conséquences
de cette maladie mentale.
Pour les psychiatres de la défense, cette maladie faisait en sorte que Turcotte
ne distinguait pas le bien du mal lorsqu’il avait commis son crime,
contrairement à la psychiatre experte de la Couronne.
Par contre, les 11 jurés n’ont pas retenu la thèse de la Couronne au complet,
qui avait plaidé que Turcotte avait planifié la mort d’Anne-Sophie et d’Olivier.
Pour le jury, les meurtres ont été commis sans préméditation.
Il a donc agi de façon soudaine et impulsive, a tranché le jury.
Une nouvelle audience doit avoir lieu, afin de déterminer le nombre
d’années minimum qu’il devra purger derrière les barreaux.
Plus de six ans après avoir sauvagement tué ses enfants Anne-Sophie et Olivier,
l’ex-cardiologue Guy Turcotte vient d’être reconnu coupable de
meurtres non prémédités.
«Coupable de meutres au deuxième degré», a lancé le juré numéro 11 au procès
de l’ex-cardiologue de 43 ans.
L’air fatigué, les sept hommes et quatre femmes sont entrés dans la salle
d’audience, sous les regards de tous, dont la mère des victimes Isabelle Gaston
et de Guy Turcotte, assis dans le box des accusés.
«Oui merci», semble avoir dit doucement Mme Gaston lorsque
le verdict a été prononcé.À part cela, personne d’autre n’a dit
un mot lorsque le verdict est tombé. Un léger bruit de stupeur a été entendu.
Turcotte a gardé un air grave et sérieux.
«C’est un devoir très difficile à rendre, je pense que nous devons
du respect (aux jurés)», a commenté le juge André Vincent
après le prononcé du verdict.
Prison à vie
Ainsi, Turcotte a automatiquement écopé d’une peine de prison à vie. Reste toutefois à déterminer le nombre d’années qu’il aura à purger avant d’être admissible à une libération conditionnelle. Cette période peut varier de 10 à 25 ans d’incarcération.
Mais même s’il réussit un jour à sortir du pénitencier, le meurtrier de 43 ans restera
quand même sous le joug des services correctionnels jusqu’à sa mort.
Avant que le jury ne quitte ses fonctions, il peut formuler une suggestion
de temps minimum à purger avant que Turcotte puisse bénéficier d’une libération,
mais c’est le juge qui aura le dernier mot, lors d’une prochaine audience.
«Nous n’avons aucune recommandation relative à la sentence», ont toutefois
fait savoir les jurés, après avoir réfléchi à la question quelques minutes.
Les représentations sur la peine auront lieu le 18 décembre prochain.
Détenu
Turcotte a également profité de sa dernière journée de liberté. Étant donné
le verdict, le juge a ordonné la détention immédiate de l’accusé. Tout le
monde est sorti de la salle d’audience, sauf l’accusé et des constables
spéciaux, qui sont les forces de l’ordre du palais de justice de Montréal.
Les parents de Guy Turcotte ont donc aussi quitté la salle,
l’air grave, sans dire un mot.Pulsion soudaine
Le jury a donc rejeté la thèse de la défense, voulant que le trouble
d’adaptation de l’accusé l’ait empêché de distinguer le bien du mal en février
2009, quand il avait poignardé 46 fois ses enfants de 3 et 5 ans.
C’était quelques semaines après que sa femme l’ait quitté pour un autre homme.
Turcotte avait découvert qu’Isabelle Gaston le trompait,
et il voyait moins ses enfants.
Lors du procès, tous les psychiatres s’étaient mis d’accord pour dire que
Turcotte souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive
au moment des meurtres, mais ils ne s’entendaient pas sur les conséquences
de cette maladie mentale.
Pour les psychiatres de la défense, cette maladie faisait en sorte que Turcotte
ne distinguait pas le bien du mal lorsqu’il avait commis son crime,
contrairement à la psychiatre experte de la Couronne.
Par contre, les 11 jurés n’ont pas retenu la thèse de la Couronne au complet,
qui avait plaidé que Turcotte avait planifié la mort d’Anne-Sophie et d’Olivier.
Pour le jury, les meurtres ont été commis sans préméditation.
Il a donc agi de façon soudaine et impulsive, a tranché le jury.
Une nouvelle audience doit avoir lieu, afin de déterminer le nombre
d’années minimum qu’il devra purger derrière les barreaux.