Marcel
30 Novembre 2015, 18:53
30 Novembre 2015, 18:53
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Une simple prise de sang pour dépister le cancer
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Oui, si les travaux d'une équipe des Pays-Bas, de Suède et des États-Unis continuent d'être couronnés de succès. Cette équipe, qui vient de publier ses résultats dans la revue Cancer Cell, a montré qu'en analysant un élément du sang appelé plaquettes (normalement impliquées dans la coagulation), on peut y déceler la marque laissée par un cancer quelque part dans l'organisme.
Le Pr Bakhos Tannous, du département de neurologie de l'École de médecine de l'Université Harvard explique : Suivre le cancer à la trace
La seule présence de cellules cancéreuses dans l'organisme modifie donc de façon hautement spécifique les plaquettes sanguines en y laissant des traces, des « marqueurs », comme on dit. Ce sont ces marqueurs que repère le test. Pour le valider, l'équipe a analysé les plaquettes de 283 personnes : 228 patients atteints de cancer et 55 personnes en bonne santé. Résultat? Le test a donné la bonne réponse dans 96 % des cas.
Qui plus est, le test permet de déterminer de quel cancer il s'agit. Dans cette étude, les chercheurs avaient choisi six types de cancer, les cancers du poumon, du côlon, du cerveau, du pancréas, du sein et le cancer hépatobiliaire. Là aussi, leur test s'est avéré hautement efficace.
[size=20]« Il s'agit de décider de l'avenir même de la planète » - François Hollande
renant la parole à tour de rôle, ils exposent leur vision et leurs intentions face au défi qui attend les 10 000 délégués présents : trouver un accord engageant l'ensemble des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter le réchauffement global à +2 Celsius par rapport à l'ère industrielle.
Au-delà de ce niveau, ont déjà prévenu les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), les conséquences du réchauffement de la planète seront aussi nombreuses que graves : villes côtières submergées, baisse des rendements agricoles, catastrophes plus fréquentes, etc.
« Je vous appelle à donner des instructions à vos ministres et vos négociateurs pour qu'ils choisissent la voie du compromis », a lancé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. « Paris doit marquer un tournant décisif », a-t-il dit. « Nous devons agir beaucoup plus vite, et davantage. »
Procès Turcotte Le juge donne ses instructions au jury
L’heure de vérité approche pour Guy Turcotte puis que le jury chargé de décider de son sort doit commencer ses délibérations bientôt.
Au terme de 36 jours d’audience, le procès de l’ex-cardiologue pour le meurtre de ses enfants est entré dans sa dernière phase lundi matin, alors que le juge André Vincent devait donner ses directives aux jurés.
Par la suite, le jury sera séquestré jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime. Le magistrat leur a d’ailleurs demandé d’apporter leur valise, étant donné qu’ils ne pourront rentrer chez eux avant de rendre leur décision.
Deux thèses s’affrontent dans cette affaire. D’un côté, la Couronne allègue que l’accusé de 43 ans était conscient lorsqu’il a poignardé 46 fois ses enfants Anne-Sophie et Olivier, en février 2009 à Prévost, dans les Laurentides.Turcotte avait découvert que son ex-femme le trompait, et il aurait pu agir par vengeance. Des appels téléphoniques, la lecture de courriels entre son ex-femme et son amant, le soir du drame et la consultation de sites web sur le suicide, entre autres, démontrent que l’accusé était conscient de ses actes selon la Couronne.
De son côté, la défense vise la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Tous les psychiatres ayant rencontré Turcotte affirment en effet qu’il souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive lorsqu’il a tué ses enfants de trois et cinq ans.
Le soir du drame, Turcotte aurait eu une crise suicidaire durant laquelle il a bu du lave-glace contenant du méthanol avant de commettre les homicides, selon l’avocat de la défense, Me Pierre Poupart. Me René Verret de la poursuite plaide au contraire que Turcotte a consommé ce liquide toxique seulement après avoir tué ses enfants.
30 Novembre Fermeture quasi complète de la rue Saint-Denis
Des travaux urgents d’aqueduc ont forcé la fermeture complète de la rue Saint-Denis en direction nord et d’une voie sur deux vers le sud, près du boulevard Rosemont, lundi matin. Ces travaux devaient durer quatre jours, a indiqué l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal par communiqué.
Dispendieux une voiture en hiver!
Entretenir une voiture est plus dispendieux l’hiver, car la consommation de carburant bondit, souvent de 50% par rapport à l’été. Il est possible de consommer jusqu’à deux litres d’essence de moins par 100 km en utilisant un chauffe-moteur.Quand le moteur est très froid, l’huile devient comme une mélasse. Et ça prend plus de carburant pour la faire circuler dans le moteur», a expliqué Jesse Caron de CAA-Québec, précisant que l’appareil coûte de 40 $ à 150 $.
L’hiver, les automobilistes doivent également se procurer des articles comme des pneus, des jantes, du sel ou un balai en plus de faire l’entretien des freins.
CAA-Québec estime que ces coûts directs totalisent 700 $, en moyenne. Il y a aussi des coûts indirects, abri d’auto, démarreur à distance et déneigement, dont la facture atteint environ 900 $.
Présenté par Desjardins
La Caisse de dépôt et placement du Québec investit 1 milliard $ en Australie
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) fait partie d’un groupe d'investisseurs qui a fait l'acquisition pour près de 1 milliard $ du bail de 99 ans du plus grand réseau de transmission d'électricité en Australie.
Dans un communiqué publié en début de soirée mardi, la Caisse a fait savoir que la transaction permet au consortium NSW Electricity Networks (NSWEN) d’acquérir TransGrid, opérateur du réseau de transmission électrique de l'État de la Nouvelle-Galles-du-Sud, en Australie. Desservant notamment les villes de Sydney et Canberra, il s'étend sur près de 13 000 km.
«L'acquisition du bail de TransGrid s'inscrit dans notre stratégie d'investissement dans des actifs de grande qualité, aux côtés de partenaires locaux qui possèdent une connaissance étendue du marché et une grande expertise opérationnelle», a indiqué Macky Tall, vice-président principal, frastructures de la Caisse.
«Cette transaction nous permet également de continuer de diversifier nos actifs à l'échelle mondiale, a-t-il ajouté. Les revenus réglementés de TransGrid procureront à long terme des rendements stables et prévisibles à nos clients, les déposants.»Au total, la Caisse investit 1,15 milliard $ et détiendra 24,99 % de TransGrid. NSWEN est formé de la Caisse et des Australiens Spark Infrastructure et Hastings Funds Management.
«Les membres du consortium ont participé avec succès à des privatisations dans toutes les régions du monde et possèdent l'expertise nécessaire pour effectuer une transition harmonieuse des entités publiques et pour les appuyer tout au long de leur croissance», a souligné Rick Francis, le président par intérim du conseil d'administration de NSWEN.
Augmentation de tarifs illégale» Un recours collectif pourrait coûter cher à Bell
Un recours collectif qui a été déposé vendredi pour «une augmentation de tarifs illégale» depuis le 27 novembre 2012 pourrait coûter cher à Bell Canada, ExpressVu et Bell Mobilité si la requête est autorisée par la Cour supérieure et obtient ensuite gain de cause.
Le document de 14 pages obtenu par le «Journal de Montréal» vise à forcer Bell «à rembourser» de petits frais qu’elle aurait facturés à des millions de clients, de même qu’à payer une somme «de 100 $ à titre de dommages-intérêts punitifs en vertu de la Loi sur la protection du consommateur».
On reproche à Bell d’avoir augmenté la facture de ses clients sans les aviser assez clairement.
Le recours a été initié par Joseph Frainetti, un résident de l’arrondissement de LaSalle, à Montréal. Il affirme qu’après avoir conclu une entente avec Bell en 2012 pour des services d’internet, de télévision et de téléphonie mobile, les tarifs ont été «modifiés unilatéralement» jusqu’au 1er août 2015.Le nombre de consommateurs qui pourraient être concernés par le recours, s’il est accepté, demeure inconnu pour l’instant. Toutefois, Bell Canada compte plus de 3,3 millions d’abonnés au service Bell Internet sans compter Bell ExpressVu et Mobilité
Un UBER en alimentation s'attaque aux supermarchés
Après les Uber et Airbnb, les consommateurs québécois pourront bientôt avoir accès à Urbery, une application mobile qui permet de faire son épicerie en ligne et de la recevoir à domicile ou au travail en moins de trois heures.
L’idée, lancée en mai 2015 à Toronto, connaît une popularité qui a même étonné son créateur, Mudit Rawat. Les livreurs ont rapidement pris le titre de « grocery gurus » chez les utilisateurs, car ils savent dénicher les produits commandés aux meilleurs prix et les livrer rapidement. Ils communiquent avec l’acheteur pour lui proposer des alternatives si le produit voulu n’est pas disponible.
Mudit Rawat vise maintenant le marché de Montréal auquel il planifie offrir le service d’achat en ligne et de livraison dès l’été 2016.
« L’application est simple. Vous choisissez en ligne les produits et l’alcool que vous voulez acheter et vous payez directement là où vous avez fait votre achat. Nos meilleurs clients l’utilisent une fois aux dix jours et ils sont si emballés qu’ils nous amènent constamment de la clientèle », explique l’homme d’affaires qui a travaillé auparavant au développement stratégique de Sobey’s, la seule chaîne canadienne à offrir un service d’épicerie en ligne au Québec, IGA.net.
L’efficacité du service réside dans l’établissement de partenariat avec des boutiques alimentaires, supermarchés et la société des alcools de l’Ontario qui acceptent de recevoir des paiements à distance.
« Aujourd’hui, on peut tout acheter en ligne, alors pourquoi pas son épicerie? Le temps gagné à ne plus courir plaît aux jeunes professionnels, aux familles et même aux personnes âgées», ajoute-t-il.
Walmart est aussi en mode de livraison à domicile de produits alimentaires au Canada. La multinationale américaine a lancé en octobre dernier un projet-pilote à Toronto avec six dépanneurs 7-Eleven pour la commande en ligne et la livraison 24/24h, 7/7 jours semaine.
Le Québec délaissé
Au Québec, les grandes chaînes d’alimentation sont peu pressées d’offrir à leur clientèle le service « commander et ramasser ». Sobey’s se montre bien discret lorsqu’il s’agit de faire la promotion de son IGA.net, même si elle reconnaît que le service, offert depuis huit ans, connaît une croissance annuelle de 20%.
« Les gens achètent en fonction de l’inventaire de notre supermarché. Certains magasins ont un employé dédié à l’assemblage des commandes. Nous prévoyons restructurer tout notre système en février 2016 », explique la porte-parole Laurie Fossat.
Par contre, ni METRO ni Loblaws/Provigo ne planifient un développement prochain du service au Québec.« On a choisi une approche graduelle, afin de faire les bons apprentissages. Nous n’avons pas de plan de déploiement au Québec, même si nous savons que c’est un incontournable », déclare Johanne Héroux, directrice principale affaires corporatives et communications chez Provigo.
Un grand retard
« Je ne sais pas ce que ça va prendre pour inciter les détaillants à s’y mettre. On a beaucoup de travail à faire pour les convaincre. Les consommateurs sont rendus là et le phénomène est largement répandu en Europe », déplore Léopold Turgeon, directeur général de Conseil québécois du commerce du détail
size]Le Pr Bakhos Tannous, du département de neurologie de l'École de médecine de l'Université Harvard explique : Suivre le cancer à la trace
La seule présence de cellules cancéreuses dans l'organisme modifie donc de façon hautement spécifique les plaquettes sanguines en y laissant des traces, des « marqueurs », comme on dit. Ce sont ces marqueurs que repère le test. Pour le valider, l'équipe a analysé les plaquettes de 283 personnes : 228 patients atteints de cancer et 55 personnes en bonne santé. Résultat? Le test a donné la bonne réponse dans 96 % des cas.
Qui plus est, le test permet de déterminer de quel cancer il s'agit. Dans cette étude, les chercheurs avaient choisi six types de cancer, les cancers du poumon, du côlon, du cerveau, du pancréas, du sein et le cancer hépatobiliaire. Là aussi, leur test s'est avéré hautement efficace.
[size=20]« Il s'agit de décider de l'avenir même de la planète » - François Hollande
renant la parole à tour de rôle, ils exposent leur vision et leurs intentions face au défi qui attend les 10 000 délégués présents : trouver un accord engageant l'ensemble des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter le réchauffement global à +2 Celsius par rapport à l'ère industrielle.
Au-delà de ce niveau, ont déjà prévenu les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), les conséquences du réchauffement de la planète seront aussi nombreuses que graves : villes côtières submergées, baisse des rendements agricoles, catastrophes plus fréquentes, etc.
« Je vous appelle à donner des instructions à vos ministres et vos négociateurs pour qu'ils choisissent la voie du compromis », a lancé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. « Paris doit marquer un tournant décisif », a-t-il dit. « Nous devons agir beaucoup plus vite, et davantage. »
Procès Turcotte Le juge donne ses instructions au jury
L’heure de vérité approche pour Guy Turcotte puis que le jury chargé de décider de son sort doit commencer ses délibérations bientôt.
Au terme de 36 jours d’audience, le procès de l’ex-cardiologue pour le meurtre de ses enfants est entré dans sa dernière phase lundi matin, alors que le juge André Vincent devait donner ses directives aux jurés.
Par la suite, le jury sera séquestré jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime. Le magistrat leur a d’ailleurs demandé d’apporter leur valise, étant donné qu’ils ne pourront rentrer chez eux avant de rendre leur décision.
Deux thèses s’affrontent dans cette affaire. D’un côté, la Couronne allègue que l’accusé de 43 ans était conscient lorsqu’il a poignardé 46 fois ses enfants Anne-Sophie et Olivier, en février 2009 à Prévost, dans les Laurentides.Turcotte avait découvert que son ex-femme le trompait, et il aurait pu agir par vengeance. Des appels téléphoniques, la lecture de courriels entre son ex-femme et son amant, le soir du drame et la consultation de sites web sur le suicide, entre autres, démontrent que l’accusé était conscient de ses actes selon la Couronne.
De son côté, la défense vise la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Tous les psychiatres ayant rencontré Turcotte affirment en effet qu’il souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive lorsqu’il a tué ses enfants de trois et cinq ans.
Le soir du drame, Turcotte aurait eu une crise suicidaire durant laquelle il a bu du lave-glace contenant du méthanol avant de commettre les homicides, selon l’avocat de la défense, Me Pierre Poupart. Me René Verret de la poursuite plaide au contraire que Turcotte a consommé ce liquide toxique seulement après avoir tué ses enfants.
30 Novembre Fermeture quasi complète de la rue Saint-Denis
Des travaux urgents d’aqueduc ont forcé la fermeture complète de la rue Saint-Denis en direction nord et d’une voie sur deux vers le sud, près du boulevard Rosemont, lundi matin. Ces travaux devaient durer quatre jours, a indiqué l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal par communiqué.
Dispendieux une voiture en hiver!
Entretenir une voiture est plus dispendieux l’hiver, car la consommation de carburant bondit, souvent de 50% par rapport à l’été. Il est possible de consommer jusqu’à deux litres d’essence de moins par 100 km en utilisant un chauffe-moteur.Quand le moteur est très froid, l’huile devient comme une mélasse. Et ça prend plus de carburant pour la faire circuler dans le moteur», a expliqué Jesse Caron de CAA-Québec, précisant que l’appareil coûte de 40 $ à 150 $.
L’hiver, les automobilistes doivent également se procurer des articles comme des pneus, des jantes, du sel ou un balai en plus de faire l’entretien des freins.
CAA-Québec estime que ces coûts directs totalisent 700 $, en moyenne. Il y a aussi des coûts indirects, abri d’auto, démarreur à distance et déneigement, dont la facture atteint environ 900 $.
Présenté par Desjardins
La Caisse de dépôt et placement du Québec investit 1 milliard $ en Australie
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) fait partie d’un groupe d'investisseurs qui a fait l'acquisition pour près de 1 milliard $ du bail de 99 ans du plus grand réseau de transmission d'électricité en Australie.
Dans un communiqué publié en début de soirée mardi, la Caisse a fait savoir que la transaction permet au consortium NSW Electricity Networks (NSWEN) d’acquérir TransGrid, opérateur du réseau de transmission électrique de l'État de la Nouvelle-Galles-du-Sud, en Australie. Desservant notamment les villes de Sydney et Canberra, il s'étend sur près de 13 000 km.
«L'acquisition du bail de TransGrid s'inscrit dans notre stratégie d'investissement dans des actifs de grande qualité, aux côtés de partenaires locaux qui possèdent une connaissance étendue du marché et une grande expertise opérationnelle», a indiqué Macky Tall, vice-président principal, frastructures de la Caisse.
«Cette transaction nous permet également de continuer de diversifier nos actifs à l'échelle mondiale, a-t-il ajouté. Les revenus réglementés de TransGrid procureront à long terme des rendements stables et prévisibles à nos clients, les déposants.»Au total, la Caisse investit 1,15 milliard $ et détiendra 24,99 % de TransGrid. NSWEN est formé de la Caisse et des Australiens Spark Infrastructure et Hastings Funds Management.
«Les membres du consortium ont participé avec succès à des privatisations dans toutes les régions du monde et possèdent l'expertise nécessaire pour effectuer une transition harmonieuse des entités publiques et pour les appuyer tout au long de leur croissance», a souligné Rick Francis, le président par intérim du conseil d'administration de NSWEN.
Augmentation de tarifs illégale» Un recours collectif pourrait coûter cher à Bell
Un recours collectif qui a été déposé vendredi pour «une augmentation de tarifs illégale» depuis le 27 novembre 2012 pourrait coûter cher à Bell Canada, ExpressVu et Bell Mobilité si la requête est autorisée par la Cour supérieure et obtient ensuite gain de cause.
Le document de 14 pages obtenu par le «Journal de Montréal» vise à forcer Bell «à rembourser» de petits frais qu’elle aurait facturés à des millions de clients, de même qu’à payer une somme «de 100 $ à titre de dommages-intérêts punitifs en vertu de la Loi sur la protection du consommateur».
On reproche à Bell d’avoir augmenté la facture de ses clients sans les aviser assez clairement.
Le recours a été initié par Joseph Frainetti, un résident de l’arrondissement de LaSalle, à Montréal. Il affirme qu’après avoir conclu une entente avec Bell en 2012 pour des services d’internet, de télévision et de téléphonie mobile, les tarifs ont été «modifiés unilatéralement» jusqu’au 1er août 2015.Le nombre de consommateurs qui pourraient être concernés par le recours, s’il est accepté, demeure inconnu pour l’instant. Toutefois, Bell Canada compte plus de 3,3 millions d’abonnés au service Bell Internet sans compter Bell ExpressVu et Mobilité
Un UBER en alimentation s'attaque aux supermarchés
Après les Uber et Airbnb, les consommateurs québécois pourront bientôt avoir accès à Urbery, une application mobile qui permet de faire son épicerie en ligne et de la recevoir à domicile ou au travail en moins de trois heures.
L’idée, lancée en mai 2015 à Toronto, connaît une popularité qui a même étonné son créateur, Mudit Rawat. Les livreurs ont rapidement pris le titre de « grocery gurus » chez les utilisateurs, car ils savent dénicher les produits commandés aux meilleurs prix et les livrer rapidement. Ils communiquent avec l’acheteur pour lui proposer des alternatives si le produit voulu n’est pas disponible.
Mudit Rawat vise maintenant le marché de Montréal auquel il planifie offrir le service d’achat en ligne et de livraison dès l’été 2016.
« L’application est simple. Vous choisissez en ligne les produits et l’alcool que vous voulez acheter et vous payez directement là où vous avez fait votre achat. Nos meilleurs clients l’utilisent une fois aux dix jours et ils sont si emballés qu’ils nous amènent constamment de la clientèle », explique l’homme d’affaires qui a travaillé auparavant au développement stratégique de Sobey’s, la seule chaîne canadienne à offrir un service d’épicerie en ligne au Québec, IGA.net.
L’efficacité du service réside dans l’établissement de partenariat avec des boutiques alimentaires, supermarchés et la société des alcools de l’Ontario qui acceptent de recevoir des paiements à distance.
« Aujourd’hui, on peut tout acheter en ligne, alors pourquoi pas son épicerie? Le temps gagné à ne plus courir plaît aux jeunes professionnels, aux familles et même aux personnes âgées», ajoute-t-il.
Walmart est aussi en mode de livraison à domicile de produits alimentaires au Canada. La multinationale américaine a lancé en octobre dernier un projet-pilote à Toronto avec six dépanneurs 7-Eleven pour la commande en ligne et la livraison 24/24h, 7/7 jours semaine.
Le Québec délaissé
Au Québec, les grandes chaînes d’alimentation sont peu pressées d’offrir à leur clientèle le service « commander et ramasser ». Sobey’s se montre bien discret lorsqu’il s’agit de faire la promotion de son IGA.net, même si elle reconnaît que le service, offert depuis huit ans, connaît une croissance annuelle de 20%.
« Les gens achètent en fonction de l’inventaire de notre supermarché. Certains magasins ont un employé dédié à l’assemblage des commandes. Nous prévoyons restructurer tout notre système en février 2016 », explique la porte-parole Laurie Fossat.
Par contre, ni METRO ni Loblaws/Provigo ne planifient un développement prochain du service au Québec.« On a choisi une approche graduelle, afin de faire les bons apprentissages. Nous n’avons pas de plan de déploiement au Québec, même si nous savons que c’est un incontournable », déclare Johanne Héroux, directrice principale affaires corporatives et communications chez Provigo.
Un grand retard
« Je ne sais pas ce que ça va prendre pour inciter les détaillants à s’y mettre. On a beaucoup de travail à faire pour les convaincre. Les consommateurs sont rendus là et le phénomène est largement répandu en Europe », déplore Léopold Turgeon, directeur général de Conseil québécois du commerce du détail