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Candy
07 Novembre 2014, 16:58
Les 10 symptômes communs d’un AVC
Un accident vasculaire cérébral ou AVC peut être une expérience très effrayante.
Elle se produit lorsque l’apport sanguin au cerveau est entravé ou complètement
coupé en raison d’un manque de flux sanguin (ou ischémie), blocage
(thrombose, embolie artérielle), ou une hémorragie cérébrale.
En conséquence, le cerveau cesse de fonctionner normalement,
ainsi que les réflexes et tous les sens.
Heureusement, un AVC peut être traité, mais la clé de la survie dans ce cas est l’obtention rapide de soins médicaux d’urgence, aussitôt que possible.
C’est pourquoi il est essentiel de reconnaître
les dix signes avant-coureurs d’un AVC …

1. Perte d’équilibre
L’apparition d’un accident vasculaire cérébral provoque un tourment physique extrême, tant et si bien que, souvent, les victimes ont du mal à marcher, perdent l’équilibre, sont incapables de coordonner leurs mouvements et ont même du mal à s’asseoir.

Faiblesse
Une perte soudaine de force dans les muscles du visage, des bras, des jambes – même si c’est juste temporaire – peut signaler un AVC. De nombreux patients se plaignent d’engourdissement ou des picotements dans le bras ou l’épaule gauche, qui s’aggravent soudainement et progressivement. Parfois, tous les muscles du corps se relâchent, et il est impossible pour le patient de soulever (ou même bouger) le bras ou la jambe touchée.

Paralysie faciale
Souvent, un AVC peut affecter les muscles du visage. Dans ce cas, un côté du visage s’affaisse ou s’engourdit totalement ; et le visage apparaît non symétrique lorsque le patient essaie de parler ou de sourire.

Discours difficile
Si une personne a soudainement des difficultés à parler ou à former des phrases intelligibles, cela peut indiquer un accident vasculaire cérébral. Ce scénario pourrait être comparable à l’action de regarder quelqu’un prit d`incapacité oratoire à essayer de parler. Aussi, le patient peut également avoir une expression soudaine de confusion

Troubles de vision
Ceux qui sont touchés par un accident vasculaire cérébral expliquent souvent que juste avant l’accident, ils ont du mal à voir ou à voir clairement. Ce brouillage de vision ne pourrait être que temporaire. Cependant, il est possible de tester l’aptitude visuelle du patient en lui demandant de compter ses doigts. S’il est incapable de réagir, composez le numéro des urgences, 9-1-1.

Incompréhension
Une personne souffrant d’un accident vasculaire cérébral pourrait avoir des difficultés à comprendre certaines déclarations et commandes orales qui lui sont données.

7. Maux de tête
L’apparition soudaine d’une maladie grave, des maux de tête ou migraine invalidante et inhabituelle est un signe clé d’un AVC éminent. En effet, de nombreuses victimes d’AVC rapportent un mal de tête si douloureux qu’ils ont l’impression d’avoir été frappés par la foudre. Ce mal de tête provoque également des nausées extrêmes, et peut potentiellement causer à la victime de s’effondrer.

Perte de sensation
Dans les jours qui précèdent un accident vasculaire cérébral, il est possible que la victime expérimente une perte de sensation vibratoire sur la peau, partielle ou totale, et progressive. Les autres sens – comme l’odorat, le goût et l’ouïe – peuvent également être entièrement ou partiellement affectés.

Vertiges
Beaucoup de victimes d’accident vasculaire cérébral rapportent une perte totale d’équilibre, ainsi que le sentiment que le monde est en train de tourner (c.-à-d. vertiges).

10. Perte de réflexes
Il est également fréquent de constater une diminution ou une perte de réflexes chez les victimes d’AVC. A titre d’exemple, de nombreuses victimes d’AVC se plaignent de difficultés à avaler au cours des repas, ce qui cause parfois une régurgitation d’aliments.

 
Candy
07 Novembre 2014, 16:47
symptômes  crise cardiaque

Chaque année, en France, plus de 100 000 crises cardiaques provoquent 13000 décès, rappelle la Société française de cardiologie (SFC). Heureusement, de plus en plus de patients sont sauvés grâce aux nouveaux traitements, aux progrès de la chirurgie et, surtout, au développement de la cardiologie interventionnelle, qui permet de dilater les artères bouchées immédiatement après l’accident (angioplastie). Ainsi, l’été dernier, la Société européenne de cardiologie (ESC) annonçait que 61 % des patients hospitalisés pour un infarctus bénéficient désormais d’une angioplastie, contre 10 à 12 % seulement en 1995. Résultat de cette prise en charge optimisée : « En vingt-cinq ans, le nombre de décès suite à un infarctus a été diminué de moitié », précise le Pr Claude Le Feuvre, président de la SFC. De plus grands progrès pourraient encore être réalisés si les victimes de crise cardiaque savaient mieux en reconnaître les signes, et s’ils appelaient immédiatement les secours en composant le 15 (Samu). En quinze ans, nous sommes passés de 23 % d’appels au Samu à près de 50 % (47,8 % exactement). Il faudrait faire encore mieux ! -

Quels sont les symptômes qui doivent alerter ?
Une douleur intense au niveau du plexus, une sensation d’oppression et d’étouffement, si caractéristique de l’infarctus. Selon l’observatoire Stent For Life, mis en place par la SFC, 93,5 % des victimes d’infarctus la ressentiraient. Chez certains patients, notamment les femmes, les signes se font plus discrets ou plus trompeurs, et risquent parfois d’être mal interprétés, voire ignorés.

Une crise cardiaque survient quand au moins l’une des artères coronaires se trouve progressivement rétrécie par le développement d’une plaque d’athérome. Un caillot se forme alors, qui obture en partie ou totalement l’artère. Insuffisamment irrigué, le muscle cardiaque souffre et commence à mourir. Comme tout muscle blessé, il envoie des signaux au cerveau qui, à son tour, répond et émet un message douloureux au travers des fibres nerveuses. C’est pour cette raison que l’infarctus fait souvent si mal. Mais, parfois, ce message douloureux est brouillé. Ce n’est pas seulement le thorax qui fait souffrir, mais aussi l’estomac, le cou ou le bras, car le nerf qui innerve le cœur possède des branches vers ces organes. Certaines crises cardiaques se manifestent ainsi par des maux d’estomac. Le risque de faux diagnostic est alors majeur.

Une chose est sûre : au moindre doute, il faut consulter en urgence. Privé d’irrigation, le muscle cardiaque meurt en l’espace de six heures. Il n’y a pas une minute à perdre ! Bien sûr, il ne faut pas considérer que le plus petit coup de fatigue ou encore une douleur aux épaules annonce une crise cardiaque. Les 2 signes qui doivent vous alerter : quand une telle gêne ou une telle douleur surviennent pour la première fois ou sont plus sévères qu’à l’accoutumée, et si elles persistent quoi que l’on tente. La douleur cardiaque n’a pas tendance à s’améliorer — ni à augmenter — si la personne se repose ou change de position. Elle n’est pas non plus sensible à la prise de médicaments antidouleur.
Autre piège : penser que l’on ne risque rien. Les femmes et les jeunes en particulier ont tendance à négliger les signaux d’alerte, persuadés que la douleur ne peut pas être d’origine cardiaque. Erreur : cela peut survenir à tout âge !

Êtes-vous une personne à risque ?
Certains d’entre nous présentent plus de risques de faire un infarctus : les fumeurs, les diabétiques, les sédentaires, les personnes âgées de plus de 65 ans, celles qui souffrent d’hypercholestérolémie ou d’hypertension artérielle, celles issues d’une famille de cardiaques, les hommes victimes d’une dysfonction érectile, les femmes sous pilule…
Si vous relevez de l’une de ces catégories, attention : soyez vigilant, pensez immédiatement à la crise cardiaque en cas de malaise ou de symptômes étranges.

Gardez bien en tête les signes classiques de l’infarctus : une pression intense, oppressante, une douleur rectosternale (sous le sternum) intense et qui dure plus de cinq minutes, une douleur qui irradie depuis la poitrine vers un bras ou les deux, ou vers le cou, la mâchoire, les épaules, une transpiration abondante, une respiration courte, une grande fatigue, une perte de connaissance, la tête qui tourne et, enfin, des nausées et vomissements. Si de tels symptômes surgissent : il faut agir de toute urgence ! C’est une crise cardiaque.
Néanmoins, il ne faut pas négliger les signes suivants qui, même s’ils ne sont pas accompagnés de douleur dans la poitrine, peuvent quand même annoncer un infarctus qui se prépare.

Indigestion. Qui ne souffre pas de maux d’estomac ? Il est alors tentant de minimiser ce symptôme. Soyez prudent toutefois, car, contrairement à un mal de ventre banal, la douleur provoquée par une crise cardiaque se traduit rarement par une douleur aiguë, lancinante. De plus, la zone n’est pas sensible au toucher. Le plus souvent, on a juste l’impression d’être ballonné. La douleur est sourde et parfois accompagnée de sensations de brûlures ou de nausées. Elle ne diminue ni avec la prise de médicaments anti-acides, ni par un changement de position… Et elle peut également se diffuser dans d’autres parties du corps.

Douleur dans la mâchoire inférieure. Elle part de la mâchoire et peut irradier dans la nuque. Parfois, cette douleur dans la mâchoire est le seul signe d’infarctus. « Il arrive que des patients se précipitent en urgence chez le dentiste persuadés d’avoir une rage de dents, et qu’ils s’effondrent dans la salle d’attente victimes d’un infarctus », note le Pr Marc Renard, responsable de l’unité coronaire à l’hôpital académique Erasme (ULB, Bruxelles).

Douleur dans le bras gauche. La sensation peut se diffuser vers l’épaule et le bras. Bien que le côté gauche soit le plus souvent touché, la douleur s’étend parfois au bras droit. Il arrive même que le bras droit constitue le seul signe de la crise cardiaque ! Une douleur aux deux poignets ou aux deux coudes est aussi un signe d’appel. Songez également à l’infarctus si vous ressentez une simple « lourdeur » comme si vous ne pouviez plus lever les bras.

Respiration courte. Certaines victimes se retrouvent essoufflées pour un rien. Ce « manque d’air » peut diminuer quand la personne se met au repos, mais il refait surface dès qu’elle se remet à marcher. Gare au piège : les seniors ont tendance à mettre cet essoufflement sur le compte de l’âge, alors qu’il peut se révéler être un authentique signe de rétrécissement des artères coronaires.

Fatigue. L’essoufflement va souvent de pair avec une fatigue inhabituelle. Cet épuisement se conjugue parfois avec un authentique burn out chez les patients en âge de travailler. Rien d’étonnant : le stress est un important facteur de risque cardiovasculaire. Un conseil : si vous vous sentez envahi par une fatigue incommensurable au moindre effort, allez vite chez le médecin !

L’angoisse. « Beaucoup de patients le disent : avant un infarctus, ils sont saisis d’une réelle panique. Tandis que d’autres ressentent uniquement un sentiment de mal-être, l’impression diffuse de ne pas aller bien — voire aucun symptôme. C’est notamment le cas chez les personnes très âgées. Par ailleurs, 30 % des diabétiques n’ont aucun signe précurseur », précise le Pr Claude Le Feuvre. « Être à l’écoute de son corps est essentiel », note le Pr Renard, qui constate que trop de patients tardent à appeler les secours, soit par « peur de déranger », soit parce qu’ils pensent être « plus forts que la douleur » ou qu’ils se croient à l’abri. C’est notamment le cas des femmes.

>
Les symptômes au féminin

Plusieurs études récentes ont montré que les signes avant-coureurs de la crise cardiaque ne sont pas les mêmes chez les hommes que chez les femmes. Pour certains experts, ce ne sont pas tant les symptômes qui diffèrent, mais plutôt la façon dont les femmes les expriment. Une chose est sûre : chez la femme, l’infarctus est souvent pris en charge plus tardivement que chez l’homme, soit en raison d’un retard de diagnostic, soit parce qu’elle a trop attendu avant de consulter. Les femmes parlent davantage d’inconfort au niveau thoracique que d’oppression. Inversement, la fatigue est souvent plus marquée chez elles que la douleur. Et elles se plaignent volontiers d’essoufflement, de brûlures, de nausées… Autre particularité : l’angoisse, la faiblesse, la pâleur et l’hypersudation sont plus fréquentes chez la femme. Le temps est notre pire ennemi. « Chaque seconde compte, précise le Dr Gregory Ducrocq, cardiologue à l’hôpital Bichat, à Paris. Et le spécialiste rappelle que, en France, de nombreuses campagnes en faveur de l’appel au Samu ont permis de réduire d’une heure le délai entre les premiers symptômes et l’arrivée du patient au bloc de cardiologie interventionnelle. Grâce à cette rapidité, un patient sur quatre peut être l’objet d’une reperfusion cardiaque (désobstruction de l’artère bouchée) dans les quatre-vingt-dix minutes qui suivent son accident.

Que faire si vous ou l’un de vos proches souffrent de tels symptômes ?
S’ils durent plus de cinq minutes, demandez de l’aide. N’hésitez pas à le faire, même si la douleur ou la gêne vous semblent modérées. Mieux vaut rester en vie après une fausse alerte, que ne pas prendre au sérieux les signes avant-coureurs d’un accident qui peut se révéler très grave, voire fatal ! Enfin, quoi qu’il en soit, vous devez être vu le plus rapidement possible par un professionnel

Les 10 symptômes communs d’un AVC




 
Candy
29 Octobre 2014, 20:39
[align=center][align=center]Quelques définitions de l'anorexie

Les premiers signes de l'anorexie sont souvent compliqués
à diagnostiquer. Une série de symptômes importants peut permettre
d'évoquer le diagnostic plus rapidement. Un repli sur soi apparait progressivement
ainsi qu'un rejet de toute forme de plaisir. Une tristesse
voire une dépression s'installe.
Enfin les personnes anorexiques souffrent d'une hyperactivité physique
Symptômes physiques
Les manifestations physiques de l'anorexie sont : •frilosité.
La frilosité est une sensibilité particulière au froid.
Symptômes
En cas de baisse de la température, les personnes frileuses
vont souvent éprouver des frissons
(tremblements involontaires plus ou moins localisés)
et vont présenter une horripilation
(communément appelé chair de poule).
En cas de frilosité extrême, les personnes peuvent également
claquer des dents, il faut dans ce cas redouter
une hypothermie et faire en sorte de la prévenir.
Néanmoins, certaines personnes présentent une frilosité secondaire
qui est due à un problème de thyroïde, glande qui participe
au maintien de la température corporelle.
•disparition des règles (aménorrhée).
L'aménorrhée est l’absence de menstruations chez une femme en âge de procréer.
Le mot « aménorrhée » provient du grec a pour privation,
mên pour mois et rhein pour couler.
•apparition d'un fin duvet sur la peau.
•chute des cheveux.
•ongles secs et cassants.
• hypotension artérielle.
Symptômes
Un amaigrissement très rapide survient en quelques mois.
L'anorexie mentale fait partie de la famille des troubles du comportement
alimentaire L'anorexie mentale correspond à une perte de l'appétit qui entraîne
une incapacité de se nourrir lors de nombreuses semaines, voire mois ou années.
Ce « manque d'appétit », est une véritable pathologie correspondant à une obsession de la minceur.
L'anorexie mentale touche environ 70 000 adolescentes. L'anorexie mentale possède le taux de mortalité
par suicide le plus élevé de tous les troubles psychiatriques. L'anorexie se caractérise par
l'apparition de nombreuses complications et le risque de décès. L'anorexie mentale survient
le plus fréquemment chez les jeunes filles. La Haute Autorité de santé a publié en Automne 2010,
une série de recommandations permettant de mieux détecter puis de traiter l'anorexie.
La dénutrition provoquée par le refus de s'alimenter a des répercussions physiologiques
sur de nombreux organes de l'organisme, les muscles, les os, le cerveau ainsi que sur les hormones.
Lorsque les complications sont sévères, une hospitalisation est parfois envisagée car l'anorexie
mentale peut conduire au décès.

Manifestations psychologiques
•Aggravation du manque de confiance et d'estime de soi qui sont déjà les
causes de l'anorexie.

Définition
L'anxiété est définie comme une sensation de danger imminent et
d'origine indéterminée, qui allie des symptômes émotionnels,
somatiques, cognitifs et comportementaux.

Causes
L'anxiété peut être provoquée par des facteurs de stress.
Elle peut disparaitre d'elle-même à la fin de la période de stress.
Quand elle perdure, on parle de trouble de l'anxiété

Symptômes
La personne en état d'anxiété se sent mal, mal-être pouvant être responsable
d'une agitation ou au contraire un anéantissement.. L'anxiété peut se
traduire par la sensation de véritables symptômes telles que des nausées,
de la fatigue, de la tachycardie, des douleurs abdominales ou des migraines.
L'anxiété peut également provoquer des troubles du sommeil
ou de la concentration ou même des pensées paranoïaques.

Traitement
Les anxiolytiques sont des médicaments servant à réduire l'anxiété.

Retentissement dans la vie quotidienne
• Manque d'estime de soi entraînant un repli sur soi et
un isolement.
• Refus de diner avec des amis, au restaurant...
• Mensonges, stratégies d'évitement lors de diners familiaux...
rendant la vie quotidienne épuisante.
• Perturbations des activités professionnelles.

Anorexie - Conséquences physiques
(Les critères diagnostiques du récent DSM-5 comprennent quelques
modifications qui n'apparaissent pas encore sur notre site).

Pour définir l’anorexie mentale, le manuel de l’association américaine
de psychiatrie (DSMIV) a déterminé les critères suivants :

> Restriction alimentaire : réduction de l'apport calorique
(par exemple, élimination d'aliments tels que pain,
pommes de terre, pâtes, etc.), évitement de la graisse et des protéines,
planification de régimes stricts.

> Amaigrissement : perte d'au moins 15% ou plus du poids initial,
avec refus de maintenir le poids du corps au-dessus du minimum requis,
compte tenu de l'âge et de la taille

> Aménorrhée : chez les femmes, absence d'au moins
trois cycles menstruels consécutifs. Donc, la disparition des règles

> Image déformée du corps qui consiste en une perception erronée,
quasiment illusoire, d'être grosse même si le corps est décharné

> Frayeur intense de prendre du poids ou de devenir grosse,
qui ne diminue pas au fur et à mesure de l'amaigrissement.

Il y a deux types d'anorexie :

1. Restrictif : la personne s'interdit la plupart des aliments
qu'elle considère comme étant trop caloriques.
Elle s'impose un régime particulièrement strict, elle saute les repas, elle jeûne

2. Avec des accès de boulimie (dans 50 à 60% des cas) : après quelques temps,
ces restrictions draconiennes débouchent sur une fringale incoercible
qui la pousse à ingurgiter des quantités incroyables de nourriture,
qu'elle vomira ensuite.


Signes associés

On observe plusieurs signes associés chez les personnes souffrant d’anorexie qui
peuvent apparaître de manière isolée ou combinée, en fonction de la gravité et de la
durée de la maladie.

> Hyperactivité
> Déni de la maladie, de la maigreur
> Dépression :
1. dans la phase la plus sévère de la maladie : maigreur extrême avec épuisement physique
et psychologique
2. pendant la prise en charge, comme « effet de sevrage » du comportement alimentaire
> Anxiété
> Obsessions concernant les aliments, collections de recettes et outils de cuisine…
> Retrait des relations sociales, peur de manger avec les autres
> Irritabilité
> Sommeil perturbé

Conséquences physiques

Une ou plusieurs des conséquences mentionnées ci-dessous peuvent apparaître ;
elles dépendent de la durée et de la gravité de l’anorexie.

> Aménorrhée, risque de stérilité
> Hypocalcémie, risques d’ostéoporose
> Carences vitaminiques et en oligo-éléments
> Sécheresse de la peau, perte des cheveux, ongles cassants
> Constipation
> Frilosité
> Lanugo (apparition d’un fin duvet de poils qui couvrent la peau)
> Cyanose des extrémités
> Crampes au ventre

Comportements
Les manifestations de la maladie sont particulières à chaque personne concernée.
On observe toutefois chez les personnes souffrant d’anorexie un certain nombre de
comportements qui reviennent fréquemment. En voici quelques exemples :

> Déni de la gravité de la maigreur actuelle : la personne souffrant d’anorexie nie
farouchement avoir un problème sérieux avec la nourriture.

> Obsession : la vie de la personne souffrant d’anorexie est réduite à une seule
préoccupation : maigrir. Toutes ses pensées sont occupées à comptabiliser ce
qu’elle a mangé et ce qu’elle va manger. C’est une perpétuelle obsession et
toute sa vie est tournée autour de la nourriture : comment faire pour maigrir,
pour cacher à son entourage le fait qu’elle ne mange pas, pour éviter d’être
invitée à manger chez des amis ? Elle peut mentir à son entourage afin de fuir
des situations trop difficiles pour elle. L’obsession est telle qu’elle peut
se peser plusieurs fois dans une même journée pour s’assurer qu’elle n’a pas
pris un gramme ou passer des heures devant le miroir pour se regarder et
vérifier la moindre parcelle de son corps.

> Image de Soi : la personne qui souffre d’anorexie a une piètre image d’elle-même.
Elle a peu d’estime pour elle-même, ne se trouve pas belle ;
elle ne s’aime pas ! Elle a beaucoup de peine à s’accepter
telle qu’elle est, c’est pourquoi, elle utilise l’autodestruction.

> Autodestruction : pour faire face à une trop grande souffrance,
elle cherche à se faire du mal et peut avoir des comportement
d’automutilation, voire même des tentatives de suicide.

> Contrôle : la personne souffrant d’anorexie a besoin d’avoir le sentiment
de contrôler sa vie : à ses yeux, ce contrôle passe par celui de la nourriture :
elle met tout en place pour vérifier le nombre de calories qu’elle peut
avaler dans la journée, sélectionne les aliments qu’elle a le droit de manger.
Il arrive souvent qu’elle prenne possession de la cuisine et adore
mijoter de bons petits plats pour son entourage sans y toucher elle-même.
Ce contrôle s’exerce aussi sur l’évacuation de la nourriture par des
vomissements provoqués ou par la prise de laxatifs et/ou diurétiques.
Elle est dotée d’une très grande détermination et son organisation
personnelle est imperturbable.

> Perfectionnisme et maniaquerie : les personnes anorexiques sont en
général très perfectionnistes et réussissent brillamment leur scolarité
car tout travail est préparé à la perfection. Elles sont, la plupart du
temps, très intelligentes et font preuve d’une grande créativité
(écriture de poèmes, récits, peinture, etc.). A la maison, l’anorexique
a besoin d’être active. Elle déploie une immense énergie pour faire le
ménage et maintenir un ordre impeccable.

> Abandon de ses loisirs et perte de sa vie sociale : la personne souffrant
d’anorexie est tellement obsédée par le désir de maigrir sans fin qu’elle va,
petit à petit, s’enfermer dans son monde et être de moins en moins accessible
pour son entourage qui, de son côté, a du mal à la comprendre et à accepter
tous ces changements.

> Recherche de chaleur : à force de ne pas s’alimenter convenablement,
la personne souffrant d’anorexie a de la peine à se réchauffer.
Elle a tendance à avoir froid, à se tenir près des radiateurs,
à se promener avec sa bouillotte contre elle, à augmenter le chauffage
de sa chambre et à se cacher sous de multiples couches de vêtements amples.

> Difficulté à trouver le sommeil : avec le temps, elle a de plus en plus
de peine à dormir la nuit. Ses troubles du sommeil et son amaigrissement
entraînent des difficultés de concentration et un épuisement.

> Hyperactivité : pour maigrir plus vite, la personne souffrant d’anorexie
fréquente les centres de fitness, fait du sport de manière extrême et
parfois même jusqu’à l’épuisement physique. Elle profite de chaque
occasion pour dépenser d’avantage de calories.

> Comportement extrémiste : la personne qui souffre d’anorexie peut
facilement passer d’un extrême à un autre. Ce comportement n’est pas conscient.
Par exemple, elle peut avoir une période de désintérêt total de la sexualité et
puis soudain, rechercher par tous les moyens la possibilité de séduire les hommes.
Elle a des périodes d’euphorie où tout va bien et d’un coup, elle repart
dans un moment de forte dépression, de découragement et d’isolement.
Elle a tendance à agir de manière très directe, sans réfléchir aux
conséquences de ses actes pour elle et pour son entourage,
avec lequel elle peut paraître très dure.


]
 
Candy
29 Octobre 2014, 20:17
La boulimie
La boulimie est un trouble du comportement alimentaire fréquent
Elle se traduit par des accès de consommation de nourriture excessifs,
en l'absence de sensation de faim ou de plaisir. Ces accès peuvent
survenir plusieurs fois par jour. Une personne est considérée
comme réellement boulimique si elle présente en moyenne
deux crises par semaine pendant trois mois minimum.
Cette maladie touche majoritairement les adolescentes et les jeunes femmes.
3 collégiennes et lycéennes sur 10 sont susceptibles de présenter des phases
transitoires de boulimie. La crise de boulimie est en général précédée par
quelques signes : angoisse, agitation.

La (le) malade essaie de se raisonner, mais la nécessité de manger s'impose assez
rapidement et l'emporte. L'ingestion alimentaire est impérieuse et compulsive.
Il faut manger, le plus vite et le plus possible, en général des sucres et des
produits très caloriques. Les aliments sont avalés sans même être mâchés.
L'envie de manger est irrépressible et la perte de contrôle face à la crise est
totale. La sensation d'"être calé" intervient lorsque l'estomac est déjà dilaté,
elle est suivie un répit plus ou moins court avec un vague sentiment de satisfaction
et de repos, avant la reprise du besoin.

La purgation par le vomissement ou la prise d'un laxatif suivent la crise boulimique
dans la majorité des cas, par crainte de prendre du poids. Le vomissement provoqué
libère parfois en partie du malaise. D'autres boulimiques compensent les crises par
des activités physiques débordantes.

Le sentiment de honte qui accompagne ces prises alimentaires pousse le malade au secret.
La culpabilité naît après la crise, lorsque le besoin est satisfait.
Ce sentiment de honte suffit à exclure une majorité de malades
d'une vie sociale cohérente.

La (le) boulimique peut très bien garder longtemps son problème pour elle (lui),
sans que son entourage familial ou amical en prenne conscience :
la culpabilité enferme la personne dans le secret.
La constitution d'une véritable dépression peut donc être longtemps masquée,
avec souvent des tendances suicidaires. La consommation d'alcool et
l'usage de drogues sont des éléments qui favorisent la survenue des crises.

Le désordre psychique sous-tendu par les crises de boulimie se double
de perturbations physiques plus ou moins sévères. Le remplissage rapide
de l'estomac provoque souvent des distensions douloureuses.
Des inflammations des muqueuses de l'oesophage et de l'estomac
peuvent survenir, allant jusqu'à l'ulcère. Les vomissements répétés,
la vidange violente de l'intestin par les laxatifs, sont sources de
désordres métaboliques.

Le poids peut tout à fait rester stable :
la (le) boulimique n'est pas un obèse clinique ou en puissance.
Lorsqu'ils se sont rendu compte qu'ils ne s'en sortiraient
pas tout seuls,
les boulimiques sont d'ordinaire réceptifs au conseil médical.
Le pronostic de guérison de la boulimie est bon,
mais les rechutes sont fréquentes.

Quelles sont les causes ?

La boulimie a des causes d'ordre psychologique : elle est liée à de troubles du désir, parfois à une dépression. Certains la considèrent comme une dépendance, comparable à l'alcoolisme ou la toxicomanie. Les parents des boulimiques sont parfois décrits comme absents et/ou en conflit. Les traitements pour états dépressifs, les conflits aigus et parfois violents sont courants au foyer.

Quels sont les traitements ?
Les antidépresseurs sont efficaces temporairement mais n'empêchent pas les récidives,
ils accompagnent une prise en charge diététique et psychothérapique.

Le soutien psychiatrique et comportemental est donc indispensable.
A la différence de celui de l'anorexie mentale,
ce soutien peut se passer de l'hôpital, sauf en cas de risque suicidaire
et de désordres physiques majeurs. . Il s'oriente dans plusieurs directions :
•La psychothérapie de groupe : c'est le premier stade de rupture avec l'isolement
et le secret de la boulimie. Parce qu'il y a toujours plus malheureux que soi,
le récit public, en cercle fermé, d'un tel malaise, devient possible.
C'est le principe de fonctionnement de groupes comme les
"Alcooliques anonymes", avec ou sans médiateur.
•Les thérapies cognitives et comportementales : elles permettent aux
malades de se situer par rapport à eux-mêmes, à leur milieu familial
et social ainsi qu'à leur comportement alimentaire. Le démontage progressif
des mécanismes et des effets du comportement boulimique permet de le modifier.
Il faut réapprendre à manger normalement, dans une atmosphère sereine et neutralisée.
•La psychanalyse :
elle recherche les causes inconscientes du désordre et les met au jour par
la parole. Elle réclame du temps et une parfaite confiance entre
l'analyste et le patient.


Psychiatre et psychothérapeute
Voilà une question simple et directe… comme je ne les aime pas ! Une question qui, quand on y répond franchement, conduit à se faire plein d’ennemis. Car la vérité, c’est que vous avez très certainement raison : la psychanalyse classique, c'est-à-dire allongé sur un divan, avec un psychanalyste peu interventionniste, ne donne que des résultats médiocres dans les cas de boulimie.

Lorsqu’elles font leur bilan, bien des personnes boulimiques ayant fait une longue analyse (10 ans !) concluent en disant quelque chose du genre :
« La psychanalyse m’a été très utile (sinon, pourquoi aurais-je continué si longtemps), elle m’a peut-être sauvé la vie (car j’étais suicidaire), elle m’a permis de comprendre des tas de choses sur le plan familial, sentimental, par rapport à moi-même, bref, c’était formidable, mais il y a toujours ce petit détail :
je suis aussi boulimique qu’auparavant. »

Les thérapeutes qui se révèlent efficaces sont ceux qui plongent les mains dans le cambouis, qui abordent concrètement la boulimie. Dans les études évaluant les résultats des psychothérapies, les thérapies comportementales et cognitives,
ainsi que les thérapies interpersonnelles
(centrées sur les aspects relationnels) sont les méthodes qui donnent les meilleurs résultats.

Ce que je pense, personnellement,
c’est qu’un travail direct sur la relation à la nourriture est une condition nécessaire (mais pas suffisante) au succès thérapeutique. En quelques mots, il s’agit de réapprendre à consommer sur le mode normal, sans culpabilité ni anxiété, sans perte de contrôle, les aliments qu’on avale sur le mode boulimique. Guérir de sa boulimie, c’est parvenir à faire la paix avec soi-même. Pour cela, il faut faire la paix avec les aliments, tous les aliments.

Pour trouver un thérapeute compétent, vous pouvez vous adresser à :
Association Française de Thérapie
Comportementale et Cognitive (www.aftcc.org) :
attention, tous les thérapeutes comportementalistes
ne sont pas compétents en ce qui concerne la boulimie.

 


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  Merci de vos encouragements !