Bonjour ma Nosty
Bonjour mon gentil Jeanty
En entrant chez Dora, je suis tombé sur toi, qui y étais aussi
J'espère que tu ne t'ai pas fait trop mal en tombant
Alors, comme deux vieux amis que nous sommes
nous avons eu envie de passer un moment ensemble
comme ça, juste pour être ensemble, avec le murmure du feu de bois.
OUI et ce fut fabuleux et très très chaud avec la cheminée.
Nous nous sommes installés devant la cheminée. Sans rien dire.
Simplement, regarder les flammes se dessiner et danser sur le visage de l'autre.
J'ai juste eu envie de te regarder, de regarder ton cœur, de prendre le chemin qui y mène
« El camino », disent les Espagnols.... moi je dis le chemin.... . le chemin de l'amitié.
Et tu as une très bonne vue car tu n'as pas mit longtemps pour trouver le bon chemin,celui qui a fait l'alliance de notre amitié commune.
Parfois, lorsque je ne t'écoute pas, tu dis des conneries ma Nosty
comme celle de ne pas avoir de sujet intéressant à raconter.
Tu as raison , pour les conneries je n'arrête jamais et cela depuis longtemps, c'est ce qui me fait dire que je suis encore en vie.
Il y a tant et tant de voyages que tu sais raconter....
Je suis flattée et j'aimerai en faire un avec toi, alors dis-moi où tu veux que je t’emmène?
Et je ne parle pas de ceux que l'on entreprend simplement en montant dans un avion
Il existe d'autres voyages, d'autres chemins, comme celui de l'amitié sur lequel tu marches....
Le chemin de mon amitié part vers toi mais il est si long que je ne sais quand j'arriverai.
Sur El camino, les pêlerins viennent chercher quelque chose
Toi si tu y vas, tu apporteras tout ce qui allège ton sac, tout ce que tu possèdes déjà en toi.
Je n'ai pas besoin de mon sac,j'ai tout dans mon cœur et c'est lui qui me guidera vers toi en toute amitié, la vraie ,la pure, l'unique , l’irremplaçable , l’amitié que mon cœur ne partage pas avec tout le monde , cette amitié là ne sera qu'a toi.
Buen camino, ma Nosty.... Là où tu vas l'amitié de mon cœur t'accompagne
Ton gentil genty
alors nos deux cœurs trouverons facilement le chemin et quand ils se rencontreront auront-ils besoin de se parler ?il me semble déjà avoir vécu cette amitié là dans une autre vie avec toi.
Il y avait aussi un feu ,mais un feu de camp dans une verte vallée et nous entendions au loin les pas lourd des chevaux sauvages , pas besoin de mettre l'oreille au sol car nous le sentions trembler sous nos jambes croisaient en tailleur.les crépitements des petites branches de pin coupaient l'après midi même, faisaient des étincelles et nous devions nous éloignés un peu pour ne pas en prendre dans les yeux.La nuit commençait a tomber et nous devions rebrousser chemin et prendre le plus court pour ne pas être piéger au milieu de cette verte vallée qui n'avait pas garder trace de nos pas.
Dans ma tête, j'entends mon père me dire...
Tu vois ma fille!! quand on ne sait pas où on va .... on reste chez soi.
Qu'elle grande sagesse avait cet homme là .
Mais , si je l'avais écoutée, jamais je ne t'aurais rencontré,alors peu m'importe si je me perds ou pas, mes chemins me ramènerons toujours vers toi.
T'en souviens-tu de ce jour là ?