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Guy Turcotte est libéré en attendant son second procès

Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 30 Septembre 2015, 15:46

Reprise du dernier message

Procès Turcotte: un «bon père», admet Isabelle Gaston
SAINT-JÉRÔME - Guy Turcotte était un bon père et s'occupait bien de leurs enfants,
a admis Isabelle Gaston lors de son contre-interrogatoire au procès pour
meurtres de son ex-conjoint.
«Il participait aux soupers, il donnait des bains, jamais je n'aurais imaginé
qu'il aurait commis une négligence», ‎a affirmé la mère d'Anne-Sophie et
d'Olivier, qui ont été tués par leur père de 46 coups de couteau en février 2009.
La femme, qui est dans le box des témoins depuis lundi au palais de justice
de Saint-Jérôme, a longuement été questionnée sur ses voyages et sa
relation avec l'accusé de 43 ans, dans l'année ayant précédé la mort
des petits de trois et cinq ans.
Il fait présentement face à son second procès, sous deux accusations
de meurtre prémédité.
Témoignant avec aplomb, elle a tout de même montré des signes
d'impatience face à Me Guy Poupart de la défense.
«Si vous essayez de faire mon procès ou celui des parents de (Turcotte),
je n'embarquerai pas là-dedans», a-t-elle notamment lâché.
Relation avec son entraîneur
Il a aussi été question de sa relation avec Martin Huot, l'entraîneur de
Mme Gaston. Vers la fin de 2008, elle avait pris la décision de quitter
l'ex-cardiologue pour former un couple‎ avec M. Huot.
«Si vous voulez entrer dans les détails, je n'ai pas de problème avec ça»,
a-t-elle lancé sur le ton de la boutade, créant des rires dans l'audience
autrement silencieuse et concentrée.
Mais même si elle répond à toutes les questions de l'avocat, Mme Gaston a
reconnu qu'elle essayait de passer à une autre étape dans sa vie.
«J'essaie d'oublier cette relation-là (celle avec Guy Turcotte)», a-t-elle dit.

Le contre-interrogatoire d'Isabelle Gaston au procès de son ex-conjoint,
Guy Turcotte, accusé du meurtre prémédité de leurs deux enfants,
s'est terminé mardi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme.

Isabelle Gaston a été contre-interrogée par Me Guy Poupart,
l'un des deux avocats de Guy Turcotte, sur sa relation avec l'accusé en 2008,
soit peu avant la mort des enfants en février 2009, ainsi que sur
les relations que l'homme entretenait avec eux.
Admettant que « c'était une année difficile » et que le couple s'étiolait,
Mme Gaston a toutefois répété que l'accusé était un bon père et qu'il
s'occupait des enfants.
« Je n'ai jamais pensé qu'il pourrait les tuer. Pas une seconde »,
a répété plus d'une fois Isabelle Gaston.
« Je me sens un peu tarte de n'avoir pas réalisé avant qu'il pouvait
leur faire mal. »
— Isabelle Gaston

Questionnée sur son témoignage de lundi, où elle a déclaré que
Guy Turcotte lui avait dit « Tu veux la guerre, tu vas l'avoir »,
Mme Gaston a expliqué qu'elle pensait qu'en disant cela, il la prévenait
qu'il allait s'attaquer à elle financièrement.
Et malgré les querelles nombreuses, elle a indiqué que l'accusé n'avait
jamais eu de gestes violents envers elle. Elle considère toutefois,
avec du recul, avoir été victime de violence conjugale.
« Il ne m'a jamais frappée. Il ne m'a pas crevé les yeux, il ne m'a pas
arraché un bras.
Mais il y avait de la violence verbale et psychologique », a-t-elle déclaré.
Toutefois, selon Mme Gaston, elle-même faisait usage de violence verbale envers Guy Turcotte.
« C'est comme une spirale », a-t-elle avoué.
« On avait une dynamique toxique »
— Isabelle Gaston, sur sa vie de couple avec Guy Turcotte

Par ailleurs, après qu'Isabelle Gaston eut indiqué qu'elle
faisait beaucoup de « critiques constructives » à son ex-conjoint,
la défense lui a demandé si elle se considérait comme une personne « chialeuse ».
« Oui, j'étais chialeuse, mais je voulais que les choses s'améliorent »,
a-t-elle répondu.
Isabelle Gaston a aussi noté qu'elle ne s'entendait pas trop bien avec sa
belle-famille sur la façon de voir les choses en général. Guy Turcotte
et sa famille étaient plutôt religieux, contrairement à elle, ce qui
créait des divergences d'opinions et des tensions dans leurs rapports.
Pressée de questions, Mme Gaston a un peu perdu patience : « Je ne sais pas
pourquoi on parle encore du couple. J'essaie d'oublier cette relation-là. »
Isabelle Gaston et Guy Turcotte s'étaient séparés vers la fin du mois de janvier
2009, moment où il avait quitté le domicile familial, moins d'un mois avant
la mort des deux enfants.
L'ex-cardiologue est en procès pour le meurtre d'Olivier, cinq ans,
et d'Anne-Sophie, trois ans. Par la bouche de ses avocats,
il a admis avoir causé leur mort. Il a toutefois plaidé non coupable
aux deux accusations de meurtre qui pèsent contre lui.
Sa relation avec Martin Huot
Elle a aussi été questionnée sur la relation qu'elle a entamée en 2008 avec Martin Huot, son entraîneur. Il formait à l'époque un couple avec Patricia Giroux et ceux-ci fréquentaient Mme Gaston et M. Turcotte.

Elle a témoigné s'être rapprochée de Martin Huot lors d'un voyage pour un congrès à Québec en 2008, un voyage lors duquel Mme Giroux et l'accusé étaient absents. « Je le regrette encore », a-t-elle dit, comme la veille, lors de son témoignage.

Le témoignage de Mme Gaston sera suivi de celui de Martine Lapointe, spécialiste en biologie judiciaire.

 
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  Lien vers ce message 01 Octobre 2015, 5:54

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonjour Marcel,

Merci, pour les articles que vous avez écrit.

Mais, je crains un autre problème. Espérons qu'il n'y a
aura pas. J'écoutais, ce soir sur LCN, l'émission de
Denis Lévesque, et on disait qu'il y avait une jurée qui
avait dû quitter le box parce qu'elle était malade.
Et il y a une autre jurée qui doit se faire opérée.
Donc, le procès qui devait continuer demain, a été reporté
à lundi.

Ils sont douze jurés. Si une jurée a dû quitter le procès
parce qu'elle ne pouvait plus et je peux très bien la comprendre,
il reste onze jurés. L'autre personne qui doit être opérée, devrait
revenir lundi prochain. Jusqu'à maintenant, pas de problème, si la
personne revient lundi. Mais si elle ne peut revenir lundi, les jurés
seront au nombre de dix. On peut fonctionner avec dix jurés.

Mais c'est un procès qui va durer trois ou quatre mois. Et si un
autre juré ne peux plus continuer, on se retrouve à moins que
dix jurés et là on ne peut plus rien faire. Faut arrêter le procès,
et tout recommencer.

Pourquoi, n'a t'on pas prévu 14 jurés, comme dans le procès de Magnota,
au cas ou il y aurait autre retraits obligatoires.

Espérons, que la jurée soit bien remise de son opération lundi prochain,
et qu'il n'y a pas d'autre juré qui retraite.

Parce que là, cela ne sera pas drôle ...

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:


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Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 01 Octobre 2015, 16:12



Certains témoignages au second procès de Guy Turcotte, dont celui d'Isabelle Gaston, s'annoncent émouvants, a prévenu la Couronne.

«Imaginez le contexte, cette mère a vécu l'horreur‎, et le mot est faible, a lancé Me Maria Albanese dans sa déclaration d'ouverture. Ses enfants sont morts de 46 coups de couteau par celui qu'elle avait choisi pour être leur père. Depuis six ans, elle vit le deuil de ses enfants assassinés. Elle est extrêmement troublée et bouleversée.»

Mme Gaston ‎devrait donc témoigner au procès de l'ex-cardiologue de 43 ans, qui fait face à deux accusations de meurtre prémédité sur ses enfants Anne-Sophie et Olivier, 3 et 5 ans, le 20 février 2009 dans leur domicile de Piedmont dans les Laurentides. Il a plaidé non coupable, mardi.

Passages difficiles

Certains passages de la présentation de la preuve seront plus difficiles,
a souligné maître Albanese, notamment la présentation de deux photos des
deux petites victimes. «Ce n'est pas pour provoquer ou pour vous
choquer qu'on va vous les montrer, a-t-elle dit, mais pour que vous ayez
la meilleure preuve possible.»

Le technicien en scène de crime Daniel Fortin est venu décrire ce qu'il
a constaté dans la maison de Piedmont en 2009. C'est par son témoignage
que les photos des deux corps des victimes ont été présentées au jury.

Guy Turcotte fixait le sol et fermait les yeux à ce moment.

Selon la théorie de la poursuite, le drame s'est déroulé un mois
après que l'accusé ait découvert que sa femme entretenait
une relation extra-conjugale. «Nous ne ferons pas le procès de cette relation»,
a tenu à souligner Me Albanese.

Turcotte et Mme Gaston ne vivaient plus ensemble lors de la mort
des enfants au nouveau domicile de l'accusé.

Le jour du drame, toujours selon la Couronne, l'ex-cardiologue avait
été au travail comme d'habitude. Le soir, il est allé au club vidéo avec ses enfants.

«Vous pourrez l'observer avec ses enfants, vu vivants pour la dernière fois»,
a expliqué la poursuite.
Le soir même, Turcotte aurait consulté sur le web des recherches
concernant le méthanol et le suicide. Il aurait annulé un rendez-vous le
lendemain, ainsi que les services de garde pour ses enfants, car «ses plans
avaient changé», a fait savoir Me Albanese.
Turcotte aurait ensuite appelé sa mère, à qui il aurait parlé pendant une heure.
C'est le lendemain matin que le corps des enfants a été découvert.
Et les corps avaient été déplacés, soutient la Couronne.
«C'était une scène de crime difficile pour les intervenants, a assuré la Couronne au jury.
‎La société s'attend à ce que les gens qui commettent (ce genre de crime) soient punis s'ils sont coupables et votre rôle sera de le déterminer.»
Présumé innocent
‎Avant l'entrée en scène du premier témoin, un technicien en scène de crime,
les jurés ont écouté le juge André Vincent, qui leur a expliqué les fonctions
du jury, les règles de droit et le déroulement d'un procès.
«Vous êtes les juges des faits, vous devrez vous baser uniquement sur la
preuve produite dans la salle de cour, a expliqué le magistrat.
Soyez très attentifs.»‎
Lors de la sélection du jury, les candidats se faisaient d'ailleurs
demander ‎s'ils avaient des idées préconçues de l'affaire.

«Vous n'êtes pas des enquêteurs, a ajouté le magistrat. Vous devez juger
sans préjugés et sympathie. Ce que vous voyez et entendez en dehors de la
salle d'audience, vous devez en faire abstraction.»

Turcotte était présent dans le box des accusés.
Il a parfois sangloté et fixé le sol.

Comme le veut la loi, il est interdit de faire quelque parallèle que ce soit
avec le premier procès. Seul ce qui a été dit devant le jury pourra être
rapporté non seulement par les médias, mais aussi dans les réseaux sociaux.

Le premier témoin, le policier Daniel Fortin de la Sûreté du Québec,
présentera des photos de la scène de crime.

‎Turcotte est représenté par Mes Pierre et Guy Poupart,
tandis que Mes René Verret et Maria Albanese représentent la Couronne.

 
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  Lien vers ce message 06 Octobre 2015, 15:38
Procès de Guy Turcotte
Tache brunâtre au centre du contre-interrogatoire du biologiste
Une tache brunâtre contenant au moins du sang était au centre du contre-interrogatoire du biologiste judiciaire, lundi, au procès pour meurtre de Guy Turcotte, au palais de justice de Saint-Jérôme.

L'expert François Julien est formel: une grosse tache retrouvée sur le lit de
Guy Turcotte contient bien du sang de l'accusé. Mais il contient aussi d'autres
substances que le témoin n'a pas eu à analyser.
«Je ne sais pas ce que c'est exactement», a répété M. Julien à plusieurs reprises.
Pendant une bonne partie de la matinée, l'expert en projection de sang
a été bombardé de questions ‎à propos de cette tache, ainsi que sur le sang
d'Anne-Sophie retrouvé sur un verre et un bidon de lave-glace. Mais le témoin
n'a pas flanché, et a affirmé qu'il n'est pas en mesure de dire si les taches
contenaient du méthanol.
«Il se peut qu'il y ait du lave-glace, mais je ne le sais pas parce que ça dépasse
ma compétence», a expliqué M. Julien.
Le témoignage de l'expert, qui avait commencé mercredi dernier, a repris lundi matin au procès de Turcotte, accusé d'avoir poignardé à mort à 46 reprises ses enfants Anne-Sophie et
Olivier, en février 2009 à Piedmont, dans les Laurentides.
En témoignage principal, M. Julien avait affirmé que les victimes avaient été tuées
en deux temps, et que les corps avaient été déplacés sur leurs lits respectifs.
Rappelons que Turcotte, 43 ans, était en instance de séparation avec Isabelle Gaston
lorsqu'il a tué ses enfants de trois et cinq ans.
Le procès se poursuit toute la journée, devant les membres du jury et le juge
André Vincent de la Cour supérieure du Québec

Semaine écourtée
Le juge a par ailleurs annoncé que la semaine sera écourtée à ce procès de Guy Turcotte.
Un des jurés a perdu sa mère la fin de semaine dernière, si bien qu'il n'y aura pas
d'audiences ni mercredi après-midi ni jeudi matin, afin de laisser le temps
à ce juré d'assister aux funérailles.
Le juge ne siégera pas non plus vendredi, puisque la jurée no 1,
qui s'était blessée à la main il y a deux semaines, doit retourner
à l'hôpital pour subir‎ des tests médicaux.



Des experts ont rendu des témoignages particulièrement explicites, hier, au procès de Guy Turcotte.


Olivier Turcotte, 5 ans, 4 pieds et 1 pouce, 64 livres, a reçu 27 coups de couteau. Anne-Sophie Turcotte, 3 ans, 3 pieds et 4 pouces, 36 livres, en a reçu 19. Les deux enfants ont tenté de se défendre ou du moins de se protéger, quand leur père, Guy Turcotte, médecin de 36 ans, les a poignardés à mort le 20 ou 21 février 2009, dans la maison qu'il louait depuis un mois, à Piedmont.

C'est le terrible constat qui se dégage des témoignages d'experts entendus hier, à Saint-Jérôme. Les corps, qui gisaient chacun sur leur lit, ont été découverts le samedi 21 février. Le pathologiste André Bourgault a réalisé les autopsies sur le cadavre du petit Olivier le lundi, et celui de sa soeur, le mardi. Il a relevé 27 plaies sur le corps d'Olivier, soit 16 à l'abdomen, 4 au dos et 7 aux mains ou aux poignets. Ces dernières sont des plaies de défense, a noté le Dr Bourgault, ce qui signifie que l'enfant a tenté de se protéger. En ce qui concerne la petite fille, ses 19 plaies se trouvaient à l'abdomen et au dos. Elle n'en avait pas aux mains. En revanche, elle avait des cheveux arrachés dans ses deux mains. Leur analyse a démontré qu'il s'agissait de ses propres cheveux.

Ce n'est pas inhabituel que des victimes s'arrachent les cheveux lors d'une agression, a expliqué le biologiste judiciaire François Julien, un expert en projections de sang, qui a témoigné en après-midi, hier.


La description des plaies, livrée nécessairement de façon froide, et les données mathématiques comme la longueur des coupures à la surface de la peau, et les organes que les coups avaient atteints, étaient pénibles à entendre. Des membres des familles de M. Turcotte, ainsi que d'Isabelle Gaston, mère des petits, avaient du mal à retenir leurs larmes. L'accusé, Guy Turcotte, de son côté, pleurait abondamment et était littéralement effondré dans le box.


Scène de crime

Un peu plus tôt, hier, l'enquêteur de la SQ Sylvain Harvey, responsable de la scène de crime, a expliqué en détail au jury, avec photos et pièces à conviction à l'appui, cette scène de crime. Il a exhibé deux longs couteaux Wiltshire, qui s'aiguisent automatiquement quand on les met dans leur étui. L'un a été retrouvé sur le lit du petit Olivier, et était toujours maculé de sang. L'autre a été retrouvé sur le bord de la baignoire.

M. Harvey a expliqué qu'il était arrivé sur la scène extérieure du crime à 18h20, le 21 février 2009. Il n'y avait rien de particulier à l'extérieur. Il est entré à 19h36 et a fait de l'observation pendant près de deux heures. «Après, on s'est retirés pour décider quoi saisir, quoi photographier...»

M. Harvey a vite réalisé que le drame s'était passé principalement à l'étage des chambres.
Il a trouvé quelques indices au rez-de-chaussée, comme l'étui vide d'un couteau, un portable ouvert,
et la mallette de Guy Turcotte avec des documents, notamment des documents sur le «narcissisme»,
mais c'est en haut qu'il a trouvé l'essentiel des pièces à conviction.
Les corps des enfants étaient toujours sur place.
Ils étaient là encore quand le biologiste François Julien est arrivé,
en début de nuit, le 22 février, pour faire ses expertises. Les enfants ont été tués dans leur lit.
Guy Turcotte a laissé du sang d'Olivier sur la poignée de porte d'Anne-Sophie,
a noté M. Julien. Il avait du sang de ses deux enfants sur les mains quand il a déboutonné
sa chemise et l'a laissée par terre, à côté de son lit, dans la chambre principale.
La chemise bleue à petits carreaux montrait aussi plusieurs éclaboussures de sang de ses
deux enfants sur tout le devant et les manches.
M. Turcotte a bu du lave-glace dans un verre, mais aussi à même le goulot du contenant
de marque Pacer, retrouvé dans la salle de bains. Il restait encore environ le sixième
du liquide mauve dans le contenant.
Hier, on a aussi appris que Guy Turcotte avait loué des films d'enfants,
notamment Caillou, au Vidéo Zone de Prévost, à 16h39 le 20 février 2009,
donc peu de temps avant de tuer ses enfants. Selon l'enquêteur Sylvain Harvey,
le film Caillou était dans le lecteur de DVD du salon du rez-de-chaussée,
quand il a scruté la scène.
Mis côte à côte, les témoignages du pathologiste Bourgault, du biologiste Julien
et de l'enquêteur Harvey illustrent un scénario aussi insensé qu'horrible.
Le procès devant jury se poursuit aujourd'hui, avec la suite du témoignage du biologiste
François Julien. Rappelons que M. Turcotte est accusé des meurtres prémédités de ses
deux enfants. Dès le début du procès, la semaine dernière, il a avoué que c'est lui
qui leur avait enlevé la vie. L'enjeu du procès consiste maintenant à déterminer
dans quel état d'esprit il était au moment où il l'a fait.
Le drame est survenu dans un contexte de séparation.



 
Avatar de Douce
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  Lien vers ce message 06 Octobre 2015, 18:45

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonjour Marcel,

Merci, pour le reportage que vous nous présentez.

Il faut avoir le cœur solide et bien accroché pour le
lire. Mais, on se doit d'être bien renseigné.

Je ne sais pas comment nommer ces gestes. C'est trop ...

Je souhaite juste que justice soit rendue, le plus équitablement
possible. Pour ces enfants, pour la mère, pour les familles.

Je ne me souviens pas que Turcotte aie pleuré au premier procès ...

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:


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