PAUSE TENDRESSE

Bonjour Jean Pierre,

Comment allez-vous mon tendre ami ?

Mais vous n'êtes pas raisonnable Jean Pierre, il est
chez vous 3H00 du matin. Et chez moi, il est à peine
22H00.
C'est l'heure où tranquillement je relaxe, en prenant
le pouls de la journée.

Oui, Nostalgie a écrit un très beau poème, comme elle seule
sait le faire. Cela m'a touché et je lui ai dis.

Dites-moi Jean Pierre, d'où vous vient cette hypersensibilité, si
rare chez les hommes ? Remarquez ce n'est pas une tare, au contraire.
Écoutez vous n'êtes pas obligé d'y répondre, non plus. Je laisse cela à
votre discrétion.
C'est juste que cela me surprend.

Alors, vous allez m'emmenez découvrir votre petit coin de paradis ?
Cela me plaît bien.

Mais je ne veux surtout pas créer de situation ambïgue, ou briser cette belle
amitié, qu'est la nôtre.

Bien sur que l'on peut voyager, sur les ailes de la visualisation à volonté,
comme bon nous semble, sans rien faire de mal à personne.
Quel beau programme ...

Je vous souhaite une bonne et belle journée.

Soyez prudent.

Je vous fais une tendre bise.

Douce
23 janvier

Bonsoir mon tendre ami,

Comment allez-vous ce soir ? Enfin, ce matin ...

" cette hyper émotivité me fait parfois partir dans des rêves démesurés
ou des coups de folie
Quelqu'un m'a dit qu'il faut un coup de folie par jour
pour être heureux "

" J'ai 65 ans, et même si je reste un éternel adolescent,
passionné de découvrir, et un peu fou
j'ai aussi un peu les pieds sur terre.... parfois "

N'en changez surtout pas ...

C'est ainsi que je vous ai connu, et c'est ainsi que je vous
reconnais.

Une brise de fraîcheur. Comme une rose, rose fraîchement cueillie,
pour sa tendresse et ce muguet avec ses blanches clochettes, pour
son amitié.


Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Le parfum

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.

Je vous fais une tendre bise.

Paasez une bonne et belle journée.