PAUSE TENDRESSE

Bonsoir mon bel ami,

Comment pourrais-je ne pas vous pardonner ?

Vous ne pouviez savoir que c'était mon ordinateur
qui fonctionnait mal. Et je n'avais aucun moyen de
vous le dire. C'est très frustrant. C'est fou dépendre
de cette petite boîte ...

Alors, c'est aussi mon erreur ...

Je crois que j'aurais bien aimé votre mère ...

Je vous vois sourire devant votre écran et cela me fait du bien.

Mais si vous voulez partir de ce forum, faudra nous avertir.

Je n'ai aucun droit sur rien, ni personne.

Les gens sont libres de partir ou rester.

Je vous fais une tendre bise.

Reposez-vous bien.

Douce
22H04
17 février

Pour vous mon tendre ami

Aux arbres

Poète : Victor Hugo (1802-1885)

Recueil : Les contemplations (1856).

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !
Au gré des envieux la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! — vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le cœur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent sème au loin les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, — je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! —
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon cœur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !

Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.

Juin 1843

Victor Hugo

Bonjour mon tendre ami,

Oh ! Cela c'est tout un risque à prendre, que de vous faire
préparer le souper ...

Mais votre femme vous connait, et surtout elle tient à vivre ...
Alors, cela va bien se passer.

Votre petit fils est à la maison jusqu'à vendredi. Vous allez voir
que cela déplace de l'air, les enfants. Vous et votre épouse, aurez
le langue à terre, à la fin de la semaine. Mais bon, c'est juste une
fois par année. Amenez-le marcher avec vous, si le temps le permet.

" "Je t'aime" et tu comptes pour moi."
Ne remettez jamais à demain les mots aimables
que vous pouvez prononcer aujourd'hui.
N'oubliez pas de dire « Je t'aime » et « Merci "

Oui c'est une grande et belle vérité, que cette pensée de Pierrette.
Et parfois, on l'oublie.

Voilà, mon tendre ami, je ne vous oublie pas. Vous êtes tout près de moi,
et je prends votre Je t'aime, comme un magnifique cadeau.

Merci mon ami.

Prenez soin de vous.

Je vous souhaite une belle fin de journée et vous fait une tendre bise.

Douce
16H36
18 février