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Québec dépose le projet de loi Plan Nord

Plan Nord Emploi | 30 septembre 2014
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  Lien vers ce message 02 Octobre 2014, 22:38
Le ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, a déposé un projet de loi sur la création de la Société du Plan Nord mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Dès cette année, le fonds du Plan Nord sera doté d’une enveloppe de 63 millions de dollars, qui devrait atteindre quelque 2 milliards d’ici 2035. Un premier projet de loi sur la création de la Société du Plan Nord avait été déposé par le gouvernement de Jean Charest, mais il est mort au feuilleton en juin 2012. La Société du Plan Nord est une sorte de guichet unique vers lequel les entrepreneurs souhaitant investir dans le Nord québécois peuvent se tourner. Le milieu des affaires réclamait la création d’une telle institution pour savoir à qui s’adresser, puisque 14 ministères sont impliqués dans le développement du Plan Nord. Nouvelle mouture du Plan Nord Le gouvernement québécois n’entend donc pas modifier son Plan Nord malgré la baisse du prix des métaux. Le premier ministre, Philippe Couillard, a plutôt insisté sur l’importance de se préparer en prévision de la remontée du prix des métaux au cours d’une conférence sur le Plan Nord au Palais des Congrès de Montréal. Le prix de plusieurs métaux – comme l’or et le fer – a chuté, atteignant son plus bas niveau des cinq dernières années. La baisse de la demande dans plusieurs pays émergents et en Chine a provoqué cette diminution des prix. M. Couillard a toutefois affirmé que ceux-ci allaient inévitablement remonter. « Il y a toujours des risques dans des projets industriels. Mais il y a une certitude: les gens auront toujours besoin de minerai. Un cycle est un cycle. Un jour il est plus bas, un jour il est plus haut. » — Philippe Couillard Le premier ministre a souligné qu’en dépit des difficultés financières actuelles de l’État québécois, l’investissement dans le Plan Nord valait la chandelle. « Ce n’est pas au moment où le cycle est à la baisse qu’il faut cesser de développer nos infrastructures. Sinon, nous serons dépassés par nos concurrents », a-t-il fait remarquer. M. Couillard a écorché au passage le Parti québécois, sans le nommer, en affirmant que le gouvernement précédent avait contribué à freiner le projet en abandonnant la Société du Plan Nord. Une société qui devra maintenant être relancée. Avant de partir en vacances, en juin, M. Couillard avait déjà annoncé des investissements dans le Nord québécois en prévision de la relance du nouveau Plan Nord : – 63 millions dans un fonds spécial dédié au Plan Nord puisé dans le budget 2014-2015; – 100 millions pour la formation des travailleurs du Nord-du-Québec et pour améliorer la réussite scolaire des enfants de la région; – 3,2 millions pour le développement touristique; – prolongement de la route 138; – réfection de la route 389; – approvisionnement de la Côte-Nord en gaz naturel, d’ici 2016, pour maximiser les gains énergétiques. Inquiétudes en région Plusieurs maires de la Côte-Nord s’inquiètent toutefois de cet intérêt pour les richesses naturelles de leur région. Ils craignent que le gouvernement ne fasse des investissements seulement pour venir exploiter les ressources naturelles sans laisser de bénéfices économiques durables aux résidents de la Côte-Nord. « Là, normalement, on devrait travailler ensemble, mais la Côte-Nord souhaite être autre chose que le garde-manger du Québec où l’on viendrait se servir avant de repartir », explique le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier. « Toute la question du fly in-fly out par exemple. Parlez-en avec la mairesse de Port-Cartier où, chez elle, les travailleurs rentrent en début de semaine et repartent à la fin de la semaine », poursuit-il. « Il ne reste pas grand-chose dans l’économie de Port-Cartier. Insistons pour que les gens viennent s’installer. » — Réjean Porlier La dernière conférence organisée au Palais des Congrès sur le Plan Nord, en avril 2012, avait été perturbée par des manifestations étudiantes dans le cadre du « printemps érable ». Le premier ministre de l’époque Jean Charest avait alors fait de l’humour en proposant d’envoyer les étudiants mécontents travailler dans le Nord-du-Québec. L’ancien premier ministre a d’ailleurs été aperçu pénétrant dans l’enceinte du Palais des Congrès, plus tôt ce matin. -

Plan Nord : Étudier la faisabilité d’une 3e voie ferrée -
Le gouvernement libéral de Philippe Couillard estime que le succès du Plan Nord passe notamment par la construction d’une troisième voie ferrée dédiée au transport du minerai dans le Nord du Québec. Il compte investir 20 millions de fonds publics pour une étude de faisabilité, alors que deux études récentes concluent que ce lien ferroviaire n’est pas nécessaire, voire inutile. « On a réservé 20 millions de dollars pour clarifier toutes les études concernant le tracé et le modèle d’affaires pour ce lien ferroviaire, qui est absolument essentiel. » — Le premier ministre Couillard à la Conférence Objectif Nord Jean Clerck, avocat spécialisé en voie ferrée et copropriétaire de la firme Consultrail, affirme pourtant que les infrastructures existantes ont toutes les capacités pour transporter les volumes actuels. Il existe déjà deux lignes de chemin de fer : – une depuis Schefferville jusqu’au port de Sept-Îles; – une autre de Fermont à Port-Cartier. Ces deux lignes de chemin de fer sont privées et se font parfois tirer l’oreille pour convoyer le minerai de fer d’autres compagnies, mais elles le font. Le gouvernement projette d’en construire une troisième, entre les deux existantes, de la fosse du Labrador à Sept-Îles. Ces lignes peuvent transporter jusqu’à 160 millions de tonnes de minerai de fer. Actuellement, seulement 40 millions de tonnes sont convoyées de la fosse du Labrador à la côte. Si tous les projets miniers fonctionnaient, il y aurait alors 250 millions de tonnes de fer à transporter. Jean Clerck explique qu’en doublant les lignes existantes, ce qui coûterait moins cher que de construire une troisième voie, les deux chemins de fer pourraient transporter jusqu’à 300 millions de tonnes de minerai. « Je ne verrai pas l’opportunité de dépenser des fonds publics à part de servir les intérêts de quelques firmes d’ingénierie quelconques qui veulent faire des études. C’est complètement inutile de faire cela. » — Jean Clerck, avocat spécialisé en voie ferrée et copropriétaire de la firme Consultrail En août 2012, le CN et la Caisse de dépôt et placement du Québec avaient aussi entrepris une étude de faisabilité semblable avec le concours de six sociétés minières. Dès février 2013, ils interrompaient cette étude et indiquaient par voie de communiqué qu’il sera difficile d’obtenir les volumes critiques de minerai de fer nécessaires pour justifier la construction par le CN d’une nouvelle infrastructure ferroviaire. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, soutient pourtant qu’on a suffisamment de tonnes de minerai pour justifier ce lien ferroviaire. Ni le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, ni les minières approchées n’ont voulu commenter. La firme d’ingénierie n’a pas encore été choisie. Le gouvernement en est à l’étape des appels d’offres. Une seule minière, qui a un projet en développement, s’est montrée intéressée à participer à l’étude jusqu’à présent. Les minières en exploitation utilisent les voies existantes pour transporter leur minerai. -

Le premier ministre fait la promotion du Plan Nord et de la Stratégie maritime à New York -
Québec, le 23 septembre 2014 – Le premier ministre, Philippe Couillard, a conclu aujourd’hui une mission de deux jours à New York en présentant les grandes priorités du gouvernement du Québec dont le Plan Nord et la Stratégie maritime dans le cadre d’activités et de rencontres économiques de haut niveau. M. Couillard a pris la parole en tant qu’invité d’honneur lors d’un déjeuner-conférence de la Foreign Policy Association (FPA), où il a mis de l’avant la volonté du gouvernement québécois de mettre à profit les atouts du Québec pour assurer un développement économique durable et prospère. Devant une salle comble composée de membres de la FPA ainsi que de représentants des milieux de la finance et de l’économie new-yorkaise, le premier ministre a présenté les grandes lignes des projets du Plan Nord et de la Stratégie maritime en soulignant le potentiel d’affaires que représentent ces chantiers. « Le développement de l’immense potentiel du Nord du Québec offre aux entreprises étrangères et à la communauté internationale la possibilité de participer à un projet inédit qui fera figure de modèle en matière de développement économique, social et environnemental », a indiqué le premier ministre au sujet du Plan Nord. « Quant à la Stratégie maritime, elle permettra au Québec de devenir une des grandes plaques tournantes du commerce transatlantique. Ce projet s’ajoute à une série d’avantages concurrentiels qui font du Québec un partenaire économique de premier plan pour saisir les multiples occasions d’affaires qui se dessinent sur la scène mondiale » a poursuivi M. Couillard. Sur le plan énergétique, M. Couillard a tenu à rappeler que le Québec est le 4e plus important producteur d’hydroélectricité au monde et que cette énergie renouvelable et faible en carbone peut aider nos partenaires américains à faire face aux défis énergétiques auxquels ils sont confrontés. Cette dernière journée de mission a également été l’occasion pour M. Couillard d’appuyer une douzaine d’exportateurs québécois du secteur de l’agroalimentaire qui participent à une activité de promotion organisée par la Délégation générale du Québec à New York dans le but de percer le marché américain. Enfin, M. Couillard a pris part à différentes rencontres économiques et financières ainsi qu’à des tables éditoriales de Bloomberg et du Wall Street Journal.


Québec relance son Plan Nord avec un projet de mine de phosphore de 1,2 milliard de dollars au Saguenay-Lac-St-Jean. Le projet d’Arianne Phosphate situé à Lac à Paul, à environ 200 kilomètres au nord de Saguenay, doit «créer 2200 emplois pendant l’étape de la construction, 1000 emplois directs et indirects durant l’opération de la mine, et fournir 1 milliard de dollars en salaire dans la région», affirme la direction de la société. Sur son site Internet, Arianne Phosphate affirme que le projet couvre une superficie de 270 kilomètres carrés et est situé à proximité de la route, du réseau ferroviaire, d’un port maritime en eau profonde et de deux centrales hydroélectriques. Le gouvernement de Philippe Couillard contribuera au projet par l’entremise d’Investissement Québec. L’organisation investira un montant maximal de 2 millions de dollars au capital-actions d’Arianne Phosphate. Le montant vient finaliser une ronde de financement de 8 millions de dollars annoncée par la société en juillet dernier. «Cette première étape permettra la valorisation du projet afin d’attirer des partenaires et des investisseurs susceptibles de contribuer au financement total de 1,2 milliard de dollars nécessaire à la construction de la mine», dit le gouvernement provincial dans un communiqué. Le gouvernement parle de son côté de la création de 465 emplois directs durant la phase d’opération de la mine et de retombées économiques estimées à 12,5 milliards de dollars sur un horizon de 25 ans. «Ce n’est pas la taille du montant investi par le gouvernement qui importe, mais le fait qu’il cautionne le projet», explique le chef de l’exploitation d’Arianne Phosphate, Jean-Sébastien David, en entrevue. Ce dernier précise que l’investissement de 2M$ donne à Québec l’équivalent de 2,5% du capital-actions dans la minière. M. David ajoute que la prochaine étape pour la société est de se présenter devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui doit donner son aval au projet. «Nous avons aussi des discussions avec trois communautés autochtones. Nous prévoyons signer une entente avec eux dans les meilleurs délais», dit-il. Par la suite, Arianne Phosphate devra se trouver un partenaire stratégique qui contribuera au montage financier de 1,2 milliard de dollars et pourra ensuite acheter une partie ou la totalité de la production de la mine. Il faut aussi compter deux ans pour la construction de la mine, ce qui fait que dans le meilleur des cas, l’entreprise amorcerait la production au début de 2018. Il s’agirait alors que la seule mine de phosphore en activité au Canada. Le phosphate est utilisé dans l’industrie des fertilisants. Jean-Sébastien David soutient que tous les fabricants de fertilisants d’Amérique du Nord et d’Europe sont intéressés par le projet. «Nous avons une liste de 30 partenaires potentiels et nous discutons plus activement avec une douzaine d’entre eux», dit M. David. À son avis, le projet est très attendu dans la région, puisque le salaire moyen des employés y sera de 94 000 dollars. «Nous prévoyons verser un milliard de dollars en salaires en 25 ans», raconte-t-il, précisant que l’entreprise a déjà reçu plus de 1000 demandes d’emplois.

Jean-Sébastien David est toutefois formel. Pas question pour Arianne Phosphate d’implanter une usine de transformation de phosphate, au Québec ou ailleurs, car cela nécessiterait un investissement supplémentaire de 1,3 milliard de dollars. «Il y a des joueurs canadiens qui conçoivent des fertilisants et s’approvisionnent au Maroc en ce moment, alors nous pourrions très bien nous substituer aux produits marocains», dit-il. -



 
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  Lien vers ce message 17 Octobre 2014, 15:12
Le Plan Nord, une mine d’or pour la Mauricie
Le projet de relance du Plan Nord par le gouvernement Couillard pourrait apporter un
nouveau souffle à bien des PME de la Mauricie qui veulent faire des affaires avec les compagnies minières
Malgré la baisse des prix des métaux, les libéraux veulent faire renaître le Plan Nord. Mardi matin, le premier ministre a ravivé la flamme des gens d'affaires sur ce projet qui avait été relégué aux oubliettes.

Pour les entreprises de la Mauricie, cette volonté est plus que bienvenue et pourrait signifier la création d'emplois.

C’est notamment le cas de la compagnie SIM, spécialisée dans les services de formation et de Bionest, une entreprise qui fabrique des unités de traitement des eaux usées installées notamment dans les camps de travailleurs dans le Nord.

«Pour nous, ça a représenté une baisse de 25 % du chiffre d’affaires le fait que le Plan Nord a été ralenti, a fait savoir la présidente de SIM, Chantal Trépanier. Toute nouvelle annonce qui laisse croire que ça reprend c’est pour nous une excellente nouvelle.»

«Dès qu’il y a une mine qui se réveille, pour nous, dès le lendemain ça signifie des cours à donner pour les travailleurs qui montent dans le nord et des entreprises à qualifier pour aller dans le nord aussi», a ajouté Chantal Trépanier.

Même son de cloche Chez Bionest. « On a une excellente ligne de produits pour supporter les infrastructures qui vont être nécessaires au développement du Plan Nord surtout dans l’assainissement des eaux usées de nature domestique», a indiqué Pierre St-Laurent, président-directeur général de Bionest.


 
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  Lien vers ce message 04 Novembre 2014, 17:14
La version Couillard du Plan Nord sera bien plus modeste que celle de Charest
REYKJAVIK, Islande - Le Plan Nord de Philippe Couillard s'annonce pour être une pâle copie
du projet grandiose concocté par l'ex-premier ministre Jean Charest en 2011.
Le gouvernement Couillard doit rendre publique d'ici janvier une nouvelle version du Plan
Nord et il appert que ses ambitions seront bien plus modestes que celles nourries par M. Charest.
La version Couillard du Plan Nord sera limitée dans le temps, avec un horizon allant
de 2015 à 2020, et sera axée sur la réalisation à court terme de projets concrets et
raisonnables, a commenté vendredi le ministre des Ressources naturelles et responsable
du Plan Nord, Pierre Arcand, en entrevue à La Presse Canadienne, en marge de sa
participation à un atelier à l'horaire de la conférence internationale
Arctic Circle,
qui se tient dans la capitale islandaise tout le week-end.
Rien à voir, donc, avec la grandiloquence du projet vanté par M. Charest en mai 2011,
une grande aventure qui devait s'étirer sur 25 ans, générer des investissements
privés et publics de plus de 80 milliards $ et devenir la locomotive économique du
Québec, gage de prospérité pour les générations à venir,
notamment grâce aux redevances minières.
Rappelons-nous: le Plan Nord devait créer ou maintenir 20 000 emplois par année
et générer 14 milliards $ de retombées dans les coffres de l'État.
Sur le fond, le ballon semble s'être dégonflé en trois ans à peine,
avec la chute marquée de la valeur des minéraux.
L'emballage a aussi changé du tout au tout. En mai 2011, Jean Charest parlait
de l'annonce du Plan Nord comme d'un «des plus beaux moments» de sa vie.
Ce discours lyrique a fait place avec son successeur à un discours beaucoup plus terre à terre.
«Ce qu'il faut faire dans la version deux du Plan Nord, c'est d'arriver avec
des projets concrets, avec un échéancier plus raisonnable sur ce qu'on doit
faire et de quelle façon on va le faire», résume le ministre Arcand,
qui prépare son document «Plan Nord 2015-2020».Tout en prenant ses distances,
il refuse de blâmer M. Charest ou de remettre en question son approche.

Prudent, M. Arcand refuse tout autant de garantir que les importantes sommes de
fonds publics consacrées à bâtir des infrastructures dans le grand-nord
rapporteront les bénéfices escomptés.

«Dans ces affaires-là, on n'a jamais de garanties absolues», convient-il,
en ajoutant qu'il estime «incontournable que le Plan Nord va se développer
et il appartient juste à nous de le développer rapidement ou plus rapidement».

Malgré l'ampleur des sommes en cause, Québec n'a jamais fait d'analyse
coûts-bénéfices de l'ensemble du projet, mais le ministre reste persuadé que
les bénéfices à venir «peuvent être extrêmement intéressants».
Selon lui, il faut attendre d'avoir des projets concrets pour procéder à ce type d'analyse.Le ministre Arcand ne se risque pas non plus à évaluer combien de fonds publics ont été investis dans le nord depuis le lancement du projet en 2011.

Le ministre Arcand précise que la présentation du Plan Nord sous forme d'un plan
quinquennal ne change en rien l'échéancier plus global fixé en 2011.
Vendredi, le premier ministre Philippe Couillard était en transit.
Il devait poser le pied à Reykjavik, en Islande, en fin de soirée, après sa mission
économique en Chine, pour participer à la conférence.

Il doit prendre la parole samedi matin et présenter sa vision du
développement du nord québécois.
La capitale la plus septentrionale du globe réunit pendant trois jours une
brochette impressionnante de centaines de conférenciers venus d'une trentaine
de pays ayant en commun une préoccupation pour le développement des régions nordiques.
L'impact des changements climatiques, le transport maritime, les questions de souveraineté,
l'exploitation des ressources naturelles et énergétiques, la place faite aux nations autochtones,
sont au nombre des sujets abordés par les chercheurs universitaires, dirigeants d'organismes,
chefs d'entreprises et chefs de gouvernements présents à Reykjavik.

L'événement, parrainé par un organisme à but non lucratif, a vu le jour grâce à
l'initiative du président islandais, Olafur Grimsson. Il vise à attirer l'attention
de la communauté internationale sur l'avenir du grand-nord, dans un contexte de fonte accélérée des glaces.

C'est la deuxième rencontre du genre. L'an dernier, elle avait attiré quelque 1200
participants provenant d'une quarantaine de pays. Cette année, on en attend 1300.

La conférence, qui s'agite dans un décor de carte postale, aura débuté avec une
présentation vidéo de la chancelière allemande, Angela Merkel, vendredi matin.
L'ancien premier ministre français Michel Rocard fera une intervention samedi après-midi.
Dimanche, Christina Figueres, secrétaire exécutive de la convention-cadre
des Nations unies sur les changements climatiques, fait partie des conférenciers.
Le Québec participe à deux ateliers, un sur l'énergie et un autre sur le Plan Nord.
Parmi les orateurs, on voit aussi les noms du grand chef du Grand conseil des Cris,
Matthew Coon Come.





 
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