Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi, qui viens à ma rencontre,
Que serais-je sans toi, qu'un cœur au bois dormant,
Que cette heure arrêtée, au cadran de la montre,
Que serais-je sans toi, que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi, sur les choses humaines,
Et j'ai vu désormais, le monde à ta façon,
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines,
Comme on lit dans le ciel, les étoiles lointaines.
Que serais-je sans toi, qui viens à ma rencontre,
Que serais-je sans toi, qu'un cœur au bois dormant,
Que cette heure arrêtée, au cadran de la montre,
Que ce serais-je sans toi, que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut-être bleu,
Que le bonheur n'est pas, un quinquet de taverne,
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne,
Tu m'as pris par la main, comme un amant heureux.
Que serais-je sans toi, qui viens à ma rencontre,
Que serais-je sans toi, qu'un cœur au bois dormant,
Que cette heure arrêtée, au cadran de la montre,
Que serais-je sans toi, que ce balbutiement.
Qui parle de bonheur, a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot, de la déconvenue,
Une corde brisée, aux doigts du guitariste,
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe,
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Que serais-je sans toi, qui viens à ma rencontre,
Que serais-je sans toi, qu'un cœur au bois dormant,
Que cette heure arrêtée, au cadran de la montre,
Que serais-je sans toi, que ce balbutiement.