Nouveau sujet Répondre Imprimer Syndication RSS 2.0

Shafia

Le destin horrible des femmes Shafia
Avatar de Marcel
  • Messages : 608
  • Inscrit : 30 Aout 2014
  Lien vers ce message 06 Décembre 2014, 18:14
Ensuite, contre le frère aîné, Ahmed Shafia, qui espionnait et terrorisait ses soeurs
Puis, contre la mère Tooba, qui a regardé son mari et son fils noyer ses ...
extraits des interrogatoires subis par Ahmed, Tooba et Mohammad Shafia. ...
La direction de leur école secondaire (Antoine-de-St-Exupéry)
http://img11.hostingpics.net/pics/231572sanstitre.png

http://img11.hostingpics.net/pics/211524sanstitre.png
Sahar (17 ans) et Geeti Shafia (13 ans) ainsi que Rona Amir Mohamed (50 ....

Originaire d'Afghanistan, la famille Shafia a vécu à Dubaï et aux Émirats arabes unis où le père Shafia a fait fortune dans l'immobilier. Elle a immigré au Canada et s'est installée dans l'arrondissement Saint-Léonard à Montréal en 20071.En 1979 ou 1980, Mohamed Shafia épouse Rona Mohamed dont on découvre plus tard qu'elle est stérile. En 1989, il prend pour deuxième femme Tooba Yahya qui donne naissance à sept enfants. Rona joue un grand rôle dans leur éducation et élève les enfants comme s'ils étaient les siens. Lorsque la famille a immigré au Canada, Rona a été présentée comme une cousine parce que le mariage polygame y était interdit.

Émirats arabes unis

Dubaï, l'un des sept Émirats arabes unis, avec ses infrastructures délirantes et ses hôtels ultra-luxueux, s’est imposée dans les catalogues des tour-opérateurs. Dubaï oui, mais les autres Émirats ? Certains ont peut-être eu une correspondance à Abu Dhabi. Mais qui connaît Sharjah, Ajman, Umm al-Qaïwain, Ras al-Khaïma, Fujaïrah ?La modernité de Dubaï et d’Abu Dhabi, capitale du pétrole, est effarante. Les deux villes se livrent à une course effrénée aux plus hauts buildings, aux projets les plus fous, aux événements sportifs les mieux dotés. Le high-tech et la consommation sont les nouvelles religions. Le miracle du libéralisme, permis par l’envolée des cours de l’or noir et l’importance des réserves (les 6e ou 7e au monde), a vu les Émirats arabes unis passer en un demi-siècle de région parmi les plus pauvres de la planète à l’une des plus riches. La population, estimée à 86 000 habitants en 1961, a parallèlement explosé avec l’immigration, multipliée par plus de cinquante !
Sous leur parure étincelante, les Émirats arabes unis offrent une autre perspective : celle d’un territoire pétri de conservatisme, où l’essence musulmane et patriarcale reste intacte, un pays où règnent la charia et les émirs.
Dans les plus petits des Émirats arabes unis, excepté Sharjah, les gratte-ciel sont encore bien timides.
Rona Amir Mohamed (50 ....

Rona Amir Mohammad rêvait de vivre plus librement, mais elle avait peur de fuir, de crainte de s'attirer les foudres de son mari, et ternir l'honneur de la famille..
Écrit dans le dialecte persan du dari, le journal se penche sur les relations complexes au sein du ménage Shafia.
Comment, par exemple, les deux épouses définissaient leur rôle respectif dans la maison et quelle incidence cela avait sur les enfants. Rona connaissait bien les aléas de la polygamie. « Ma mère était la seconde épouse de mon père », écrit-elle dans son journal, tout en expliquant comment elle en était venue à rencontrer Mohammad Shafia tout juste après avoir terminé sa 11e année à l'école. « Shirin Jan, qui était une parente éloignée du côté de mon père, était venue à la réception de mariage de mon frère et m'a vue assise là, tranquille et soumise, raconte-t-elle dans son journal. Elle a demandé ma main, pour me marier avec le fils qu’elle avait eu avec son premier mari. Après avoir visité notre maison à quelques reprises, elle nous a tous invités à sa maison afin que son fils puisse avoir un bon aperçu de moi. Après notre visite, son fils a annoncé son consentement. » Rona et Mohammad se sont mariés deux ans plus tard à l'Hôtel Intercontinental de Kaboul, qui était l’établissement le plus luxueux de la capitale afghane à l'époque.
«Après le mariage, ma vie est tombée sur une pente descendante, jusqu'à ce jour où je vous écris ces mémoires», se plaint-elle. Cette confidence est datée du 8 avril 2008, soit 15 mois avant sa mort.Rona était la première femme de Mohammad. a eus avec sa seconde femme, Tooba. Rona a dû subir un mariage sans amour et a demandé en vain à son mari de lui accorder le divorce. Les frères et les sœurs de Rona affirment qu'elle craignait pour sa vie dans les jours qui ont précédé sa mort. Tooba, la seconde épouse, la considérait comme une servante de la famille. Selon des témoins, le passeport et les documents d'identité de Rona étaient entre les mains des Shafia, ce qui l'empêchait de fuir vers un autre pays où elle aurait de la famille
Mohammad Shafia, 58 ans, sa femme Tooba, 41 ans,

Tooba Yahya, mère de trois des quatre victimes et deuxième femme de Mohammad Shafia, « Croyez-moi, je ne savais pas que Shafia avait décidé de les tuer.
Je le jure », dit-elle. Elle ajoute que Muhammad Shafia avait déjà dit à son frère qu'il voulait tuer sa fille Zainab.
Affaire Shafia: «Je porte le bébé de mon amoureux»

La possible grossesse de Sahar Shafia n'est pas le seul élément embarrassant de la vie des enfants Shafia qui est resté dans l'ombre au cours du procès, selon M. Tripp. Dans l'ouvrage, il révèle notamment que le personnel de l'école islamique fréquentée par l'un des fils Shafia, lorsque la famille vivait à Dubaï, a trouvé de la pornographie dans ses effets personnels. «Ce fut très embarrassant, très humiliant. Il s'est fait interdire de retourner dans cette école l'année suivante. Cela a pu contribuer à la décision de quitter le pays», a expliqué Rob Tripp.
L'identité de ce garçon est protégée par une ordonnance de non-publication.
Mariage cauchemardesqueZainab,
la fille aînée, avait une relation amoureuse avec un jeune Pakistanais, ce qui avait attisé la colère de son père qu'ils avaient entendu
la menacer. La fille cadette, Sahar, sortait avec un chrétien qui déclara au procès avoir observé des ecchymoses sur elle. Il semble que son frère Hamed l'ait frappé. Elle avait déclaré avoir peur de sa famille et avait déposé une plainte à la direction de la protection de la jeunesse
puisque son père Mohammad Shafia, l'a fait annuler le lendemain de la cérémonie.
c'est que l'aîné de la fratrie a menacé la mariée en des termes extrêmement troublants le soir du mariage.
Dans une discussion avec sa soeur, Hamed aurait juré que «si le mariage se concrétisait et que Zainab partait avec son nouvel époux»,
«il tuerait toutes les personnes présentes» à la célébration. C'est ce qu'a confié Ammar Wahid à Rob Tripp.
Le jeune homme d'origine pakistanaise a indiqué que c'est Zainab qui lui avait transmis directement ces propos.Un portrait plus juste «Ammar ne l'a pas raconté lors de son témoignage devant la cour, a souligné M. Tripp. Lorsque je lui ai demandé pourquoi, il a affirmé qu'il avait un peu oublié. Qu'il était si intimidé par le procès et si nerveux qu'il avait mis cet élément de côté. [...] Il avait peur des Shafia. Sa famille lui avait dit: "Ne t'engage pas, nous avons peur que ça finisse avec ta mort".» particulièrement les deux filles aînées, Zainab et Sahar.
Elles tentaient de vivre comme des adolescentes normales dans une situation complètement anormale».
Sahar Shafia, la fille préférée qui a trahi son père

La deuxième plus ancienne des cinq fillettes, Sahar Shafia semble avoir été un favori de son père -
jusqu'à ce qu'il découvre sa «trahison», y compris un petit ami interdit gardé secret.
Sahar
Sahar est la fille qui a été donné à 40 jours après la naissance -
le don de Tooba Mohammad Yahya de la maternité à son co-conjoint stérile.
Le deuxième plus vieux de cinq enfants de fille nés de Tooba et Mohammad Shafia, elle semble avoir été un favori de son père, jusqu'à ce qu'il découvre sa «trahison», un petit ami interdit gardé secret, les vêtements sexy dans lequel elle a apparemment changé à la sortie du maison de nombreux matin, les histoires d'abus dans la famille qu'elle avait liés aux enseignants. Frère Hamed avait une photo de lingerie porter Sahar, niché dans la valise qu'il avait emballé pour un autre voyage à l'étranger qui n'a jamais été prise, l'arrestation sur des accusations de meurtre excluant tout vol, aurait été comme prévu. On croit Hamed avait déjà montré que l'image, entre autres, à son père quand le rejoindre à Dubaï un mois avant Sahar, Zainab, Geeti et Rona Amir Mohammad
Sahar avait parlé de son désir de devenir un gynécologue, ému par les circonstances de la mauvaise santé des femmes en Afghanistan. Mais à 17 ans - son âge au moment du décès - qui était encore tout loin dans l'avenir, quand elle avait toutes les raisons de croire qu'elle avait un avenir, en attendant.
Lorsque Tooba livré le nouveau-né en bonne santé en Afghanistan, elle avait déjà décidé de donner le bébé sur Rona. Ainsi commença ce qui semble avoir été un éloignement jamais comblé entre mère et fille, un éloignement et de détachement.
Sahar grandirait dormir dans la chambre de Rona, parfois avec Geeti - sa sœur bien-aimée - couché à côté.
Zainab et Sahar s'habillaient sexy et sortaient avec des garçons, alors que leurs parents le leur interdisaient. Geeti, l'adolescente de 13 ans, était rebelle, et se foutait de «l'honneur et des traditions», a fait valoir Me Laarhuis.
Geeti rêvait d'un jour où Sahar gérerait de fuir la maison familiale, et de prendre elle aussi, deux d'entre eux à
fantasmer sur leur propre appartement, une vie untethered des restrictions étouffantes de leurs parents.
Près de la fin de sa vie, Sahar a trouvé l'amour avec un garçon, Ricardo Sanchez, qui ne était ni musulman ni afghane et donc tout à fait inacceptable à ses parents. Il était un immigrant du Honduras, ne parlait pas anglais, français et peu, mais ils ont réussi à communiquer, trouver un dans l'autre l'âme sœur. Clandestinement, ils seraient "datées" pendant quatre mois. Sanchez lire une ode de la dévotion qu'il avait envoyé Sahar: "Vous êtes comme l'air que je respire chaque matin, le soleil qui me réchauffe chaque jour. Vous êtes comme la lune qui éclaire ma nuit. Je ne aime que toi, je veux que vous ne soyez les propriétaires de mon cœur. La seule chose que je voudrais dans le monde est de vous avoir tous les jours de ma vie. Si maintenant, en ce moment, je ai eu la lune, le soleil, le ciel et les mers ou toutes les étoiles, je donnerais tout cela pour vous, mon amour ".
Ils avaient prévu un enlèvement, à chercher refuge avec la famille de Ricardo au Honduras. Sahar avait effectivement envisagé tout dire à son père pendant leurs vacances à Niagara Falls, mais Ricardo dissuadée; a déclaré que l'annonce pourrait attendre son retour à Montréal. Bien sûr, elle n'a jamais eu la chance.
Geeti, l'adolescente de 13 ans, était rebelle, et se foutait de «l'honneur et des traditions»,

(KINGSTON, Ontario) L'implication de Tooba Mohammad Yahya dans les événements qui ont coûté la vie à trois de ses filles et à la première épouse de son mari le 30 juin 2009 n'est pas facile à préciser. Mais elle a toujours pris part aux décisions importantes dans la famille, elle n'a rien fait pour protéger les victimes et elle était présente sur les lieux la nuit des «crimes.»
C'est du moins ce que le procureur de la Couronne Gerard Laarhuis a tenté de démontrer ce matin, avec la fin de son contre-interrogatoire, au procès qui se déroule à Kingston. Me Laarhuis est persuadé que l'accusée savait parfaitement ce qui allait arriver aux quatre malheureuses, le soir du 30 juin.
«Vous dites que vous n'avez jamais entendu Shafie (son mari), menacer de tuer les enfants. Mais les enfants ont dit à la DPJ que leur père avait menacé de les tuer. Vous n'avez jamais pris de précautions pour protéger vos enfants», a lancé Me Laarhuis.
«Les témoins disent ce qu'ils veulent. Je n'ai jamais vu Shafie menacer les enfants», a répondu Tooba.
Tooba Mohammad Yahya, son époux, Mohammad Shafia et leur fils Hamed sont accusés d'avoir tué avec préméditation les soeurs Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, Geeti, 13 ans, et Rona, 52 ans, première épouse de Mohammad. Les quatre femmes ont été trouvées noyées dans une Nissan au fond de l'écluse de Kingston Mills, le matin du 30 juin 2009. La Couronne pense que les accusés ont tué les quatre femmes parce qu'à leurs yeux, elles jetaient le déshonneur sur la famille par leurs agissements.
Zainab et Sahar s'habillaient sexy et sortaient avec des garçons, alors que leurs parents le leur interdisaient. Geeti, l'adolescente de 13 ans, était rebelle, et se foutait de «l'honneur et des traditions», a fait valoir Me Laarhuis.
En ce qui concerne Rona, le procureur a signalé que c'est elle qui aurait été reconnue comme l'épouse légale au Canada puisque c'était la première femme, alors que Tooba est la deuxième.

Originaire d'Afghanistan, la famille est venue s'établir au Québec en juin 2007. Rona, la première épouse, est venue plus tard, avec un visa. Ils l'ont fait passer pour une tante, puisque les mariages polygames sont interdits au Canada.
Me Laarhuis a fait valoir que Tooba et son époux n'en voulaient plus de Rona, et que Shafie avait même demandé d'arrêter les procédures pour la faire accepter comme résidente permanente. Rona était malheureuse et se sentait de plus en plus exclue de la famille, selon des témoins et les pensées qu'elle couchait dans son journal personnel.
«Les quatre victimes voulaient toutes quitter la maison», a par ailleurs lancé Me Laarhuis. Tooba a répondu que c'était faux. Laarhuis contre-interrogeait l'accusée depuis mardi dernier. Il a fini vers midi 45, aujourd'hui. Cet après-midi, Me David Crowe, avocat de Tooba réinterrogera de nouveau sa cliente.L'enseignante a aussi laissé entendre, au cours de son témoignage, que la mère de Sahar était au courant de ce qui se passait à la maison, mais qu'elle n'était pas intervenue. «Une sœur est allée voir sa mère pour lui dire que Sahar n'était pas bien. Elle m'a dit que sa mère ne lui était pas venue en aide», a-t-elle dit.
Après deux directrices adjointes, hier, c'était au tour du personnel enseignant de l'école Antoine-de-Saint-Exupéry de témoigner au procès Shafia, à Kingston, en Ontario.
En fin d'avant-midi, c'est une enseignante de français qui a eu Sahar comme élève entre 2007 et 2009 qui s'est amenée à la barre. Antonella Enea est venue raconter au juge et au jury que l'adolescente affichait souvent un air triste à l'école et que ses notes étaient en baisse.
Sahar lui aurait notamment expliqué qu'elle n'arrivait pas à avoir une vie normale, qu'elle ne pouvait pas fréquenter ses amis à l'extérieur de l'école. Elle aurait aussi dit que ses parents l'empêchaient régulièrement d'aller à l'école. L'adolescente semblait aussi résignée face à sa situation.
Elle aurait aussi confié avoir peur du retour d'un voyage d'affaires de son père. «Elle avait peur qu'un membre de la famille aille dire à son père qu'elle était une prostituée», a dit l'enseignante.

Lors de son témoignage, Mme Enea a aussi raconté qu'elle avait remarqué, à un certain moment, une marque sur la main de la jeune Sahar, ce qui aurait entraîné une discussion avec cette dernière. L'adolescente aurait alors dit qu'il s'agissait d'un coup de ciseau que lui avait infligé son frère aîné, Hamed.
Tout comme la directrice adjointe Josée Fortin qui a témoigné hier, Antonella Enea a affirmé que Sahar lui avait parlé qu'elle avait tenté de se suicider avec des médicaments.
Antonella Enea est d'ailleurs à l'origine de deux signalements faits à la DPJ en mai 2008 et en juin 2009.
Rencontre avec la mère
L'enseignante en français n'est pas la seule à avoir remarqué les marques de violence sur Sahar. Claudia Deslauriers, responsable du programme des nouveaux arrivants pour l'année scolaire 2008-2009, a affirmé plus tard en journée qu'elle avait vu des marques sur les bras de l'adolescente, notamment des ecchymoses, des égratignures et des cicatrices.
«Je lui ai dit que personne n'avait le droit de lui faire ça, mais elle ne voulait rien dire», a affirmé Mme Deslauriers.
L'enseignante a aussi raconté qu'elle avait rencontré la mère de Sahar, Tooba, au printemps 2008. Cette dernière s'était rendue à l'école pour poser des questions au sujet de sa fille.
«La mère est venue me voir pour savoir si Sahar avait embrassé un garçon et si elle avait un copain. Elle semblait vraiment fâchée. Je lui ai dit: non. Mais ce n'était pas la vérité. Je ne voulais pas que Sahar ait des problèmes à la maison», a-t-elle dit. Climat de terreur à la maison
L'enseignante en mathématiques Fathia Boualia a aussi témoigné au courant de la journée. Elle a raconté que Sahar avait peur de son frère Hamed et a elle aussi ajouté que l'adolescente s'était confiée à elle concernant le climat qui régnait à la maison.«Elle était une jeune femme qui aimait vivre. Elle voulait plus de liberté, mais c'était très sévère chez elle», a-t-elle déclaré.Mme Boualia a aussi ajouté que la jeune Geeti éprouvait beaucoup de colère face à ce qui se passait chez elle.
En plus de ses enseignantes, Sahar s'était aussi confiée à la travailleuse sociale de l'école, Stéphanie Benjamin. Elle lui avait demandé de l'aider à se trouver un emploi afin de fuir le domicile familial le jour de ses 18 ans. «Elle voulait devenir gynécologue», a conclu madame Benjamin. Elle était touchée par la mauvaise santé des femmes en Afghanistan.
Depuis hier, les témoins qui se succèdent à la barre affirment avoir perçu des signaux d'alarme chez la jeune Sahar. Or, il a été possible d'apprendre, hier, que l'adolescente a refusé de l'aide en modifiant sa version pour atténuer les faits.

 
Avatar de Marcel
  • Messages : 608
  • Inscrit : 30 Aout 2014
  Lien vers ce message 06 Décembre 2014, 18:31
Le 30 juin 2009, les cadavres de quatre femmes, les filles de Mohammad Shafia, Zainab Shafia, 19 ans, Sahari Shafia, 17 ans et Geeti Shafia, 13 ans, et la première femme de Mohamad Shafia, Rona Amir Mohammad, 49 ans, sont trouvés dans une automobile Nissan Sentra submergée sous 3 m d'eau au bout de l'écluse Kingston Mills du canal Rideau près de Kingston (Ontario) ; la position des corps ne permet pas à la police d'identifier le conducteur, mais celui de Geeti Shafia était derrière le volant, celui de Zainab Shafia flottait au-dessus du siège avant droit du véhicule et ceux de Sahar Shafia et Rona Amir Mohammad étaient en position assise à l'arrière du véhicule. Le 22 juillet 2009, Mohammad Shafia, 56 ans, Tooba Mohammad Yahya, 39 ans, sa deuxième épouse et la mère des victimes, et Hamed Mohammad Shafia, 18 ans, leur fils, sont appréhendés à Montréal et accusés de complot pour meurtre et des meurtres prémédités des 4 femmes. Victimes et accusés appartiennent à une même famille et sont originaires de Kaboul, Afghanistan ; la famille Shafia était de religion islamique de confession chiite alors que la première épouse de Shafia était islamique de confession sunnite ; la famille avait obtenu le droit d'immigrer au Québec en vertu d'un programme favorisant les immigrants investisseurs; tous résidaient dans un immeuble locatif sur la rue Bonnivet du quartier Saint-Léonard de Montréal en attendant de déménager à Candiac où le père faisait construire une maison ; Rona Amir Mohamad était la première épouse de Mohammad Shafia, celui-ci avait répudié sa première épouse parce qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant ; il n'avait pas divorcé et avait épousé Tooba Mohammad Yahya la mère de ses 7 enfants (Zainab, Sahari, Geeti, Hamed et trois autres enfants de 16, 14 et 8 ans recueillis par la Direction de la protection de la jeunesse après l'arrestation de leur père et mère); la première épouse de Mohammad Shafia qui vivait avec le reste de la famille aurait demandé en vain le divorce à son mari qui selon la religion islamique avait seul le pouvoir de le demander; il semble également que Zainab aurait fait une fugue de 2 semaines avec un Pakistanais, ce qui aurait jeté le déshonneur sur la famille ; des photos de Sahar en petite tenue et la découverte de condoms dans la chambre que Sahar partageait avec Rona, ce qui avait enragé le père Shafia ; lors d'une entrevue avec les médias, Tooba Mohammad Yahya affirmait que les décès résultaient probablement d'un accident causé par l'inexpérience de Zania qui aurait conduit la voiture sans permis au moment du drame; elle affirme que Rona Amir Mohammad était la tante des enfants; Mohammad Shafia avait de son côté raconté que lui et sa famille revenaient d'un voyage à Niagara Falls dans deux automobiles et avaient passé la nuit dans un motel de Kingston où, le matin à son lever, il avait constaté que l'autre automobile n'était plus dans le stationnement de l'hôtel. L'enquête menée par la police de Kingston révèle que l'automobile des victimes avait été conduite par l'un ou l'autre des 3 accusés. Le 1er août 2009, le journal The Gazette fait état de rumeurs à l'effet que Zainab aurait épousé Ammar Wahid, 26 ans, d'origine pakistanaise en mai 2009, mais ses parents l'auraient convaincue de terminer ce mariage immédiatement après la cérémonie religieuse ; Zainab aurait été fiancée 18 mois plus tôt à un autre homme que ses parents acceptaient, mais elle aurait brisé les fiançailles au bout de 6 mois. Zainab se préparait à annoncer ses fiançailles avec Hussain Hyderi, 27 ans, le 1er juillet 2009, soit le lendemain de ce qui est devenu le jour de son décès. Durant le weekend du 25 juillet, Hamed Shafia est victime d'un assaut de la part de codétenus du Quinte Detention Center de Napanee (Ontario) où il séjourne en attendant son procès. Le 26 février 2010, à la suite d'une enquête préliminaire tenue à Kingston, Mohammed Shafia, son épouse Tooba Mohammad Yahya Shafia et son fils Hamed Shafia sont formellement accusés de 4 meurtres prémédités ; Les Shafia, originaires de Kaboul, Afghanistan ont immigré au Canada en 2007 après avoir séjourné au Pakistan, en Australie et à Dubaï à partir de 1992 ; au cours du procès, Shahzrad Mojab, une Iranienne immigrée au Canada en 1970 et professeure au département de psychologie de l'Université de Toronto a expliqué au jury ce qu'est un crime d'honneur ; elle a dit que dans certaines cultures patriarcales, la femme est considérée comme la propriété de l'homme et elle doit se soumettre aux règles qu'il a établies. Celle qui enfreint les règles ternit l'honneur de l'homme et s'expose à le payer de sa vie. En cas de non respect du code, le déshonneur rejaillit sur l'homme et sa famille. Et le moyen de rétablir l'honneur est de verser le sang ; Les victimes sont les filles ou les femmes et les agresseurs le père ou le fils aîné qui assume les droits et devoirs du père absent.


Le procès des accusés commence au milieu d'octobre 2010 devant le tribunal présidé par le juge Robert Maranger de la Cour supérieure de l'Ontario ; la couronne est représentée par Me Laarhuis et Me Laurie Lacelle ; la défense est assumée par Me Peter Kemp .
Chose rare lors d'un procès au Canada, les accusés Mohamed Shafia et Tooba Mohammad Yahya témoignent pour leur propre défense ; ils se présentent comme un père et une mère aimants et compréhensifs qui n'avait toujours désiré que le bonheur de leurs enfants ; Mohamed affirme que la charia défend de tuer. Tooba Mohammad Yahya, la mère des victimes tente de convaincre le jury que tout allait bien dans sa famille et qu'aucune restriction religieuse n'était imposée à leurs filles. Le 30 janvier 2012, après avoir délibéré pendant 15 heures, le jury déclare Mohamed Shafia, Tooba Mohammad Yahya et Hamed Shafia coupable de 4 meurtres prémédités ; ils sont condamnés à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de leur peine derrière les barreaux.
91 % des crimes d'honneur dans le monde sont commis par des musulmans (étude)
Une étude universitaire approfondie citée dans The Independent, un journal irlandais, confirme que les musulmans ne commettent pas 100 % des crimes d'honneur (seulement 91 %...). Cette étude révèle également qu'en Amérique du Nord, 91 % des victimes ont été tuées parce qu'elles étaient trop occidentalisées.

Ces chiffres n'ont rien d'étonnant. Les musulmans pratiquent l'endogamie, souvent entre cousins, et plusieurs d'entre eux sont suprémacistes et racistes et refusent la mixité avec les infidèles. Ces croyances expliquent la quasi inexistence des crimes d'honneur dans les cultures exogames où les mariages ne sont pas arrangés. De plus, même si ces crimes sont ancrés dans d'anciennes coutumes tribales, selon ce qu'indique cette étude, il n'en reste pas moins que ces coutumes ont été codifiées dans la charia. Lire la chronique d'Hélios d'Alexandrie sur le sujet.

Si l'on ne veut pas faire sauter ces coutumes, sous prétexte de multiculturalisme, il faudrait alors être conséquents et encourager les jeunes filles à s'y conformer, à se voiler, à éviter de s'occidentaliser, à obéir à leurs parents et aux imams, afin de ne pas mettre leur vie en danger. Bref, les protéger en les enfermant dans un ghetto halal.

Islam et crime d'honneur : Les médias et les imams au secours de l'islam


Il y a eu 2823 victimes de «violence basée sur l’honneur» en Grande-Bretagne l’année dernière, selon les statistiques (limitées) de la police pour 2011 obtenues par une organisation de défense des droits des femmes iraniennes et kurdes au moyen d’une demande d’accès à l’information : une douzaine de meurtres se produisent chaque année.

Les apologistes souhaitent que les crimes d’honneur soient traités comme la violence domestique pour éviter d’avoir à poser des questions embarrassantes sur les valeurs des autres, mais dans les faits, il s'agit de crimes très différents. La violence domestique concerne une personne (généralement un homme) qui bat ou tue une autre personne. Les crimes d’honneur et la violence basée sur l’honneur sont une affaire de famille.

Ces crimes sont sous-déclarés, mais chaque année il y en a plusieurs milliers à travers le monde. Voici quelques statistiques et conclusions frappantes tirées d’une étude universitaire en profondeur portant sur 172 crimes d’honneur, basée sur les renseignements publiés dans des médias anglophones du monde entier.

Il s’agit davantage d’un phénomène culturel que religieux, provenant de mauvaises coutumes tribales de l’Asie du Sud et du Moyen-Orient, et si les Hindous, les Sikhs, et de rares chrétiens en commettent, la vérité brutale est que les crimes d’honneur sont principalement commis par des musulmans contre des victimes musulmanes (91 % dans le monde, 84 % en Amérique du Nord, 96 % en Europe).


Dans le monde, les deux tiers des victimes (93 % de femmes) ont été tuées par leurs familles d'origine : 49 % en Amérique du Nord, 66 % en Europe et 72 % dans les pays musulmans. Plus de la moitié des victimes ont connu une mort atroce, ayant été brûlées vives, lapidées, décapitées, poignardées à plusieurs reprises, ou après un viol collectif.

Dans 58 % des cas, c’est parce qu’elles étaient «trop occidentalisées», ce qui comprend : un manque de subordination, rejeter la tenue islamique, vouloir faire carrière, fréquenter des non musulmans ou avoir un petit ami non musulman, refuser un mariage arrangé ou quitter un mari violent. Ce critère couvre 91 % des meurtres en Amérique du Nord, 71 % en Europe et 43 % dans le monde musulman. Dans les cautres cas, les meurtres ont été commis pour des écarts de conduite sexuelle (par exemple avoir été violée ou accusée d'adultère).

Un récent sondage réalisé par le réseau asiatique de la BBC auprès de 500 hindous, sikhs, chrétiens et musulmans a révélé une donnée alarmante : 1 personne sur 10 cautionnerait le meurtre de quiconque souille l’honneur de sa famille. La déclaration de Mohammad Shafia à l’effet que «même s’ils me traînent à la potence, rien n’est plus précieux pour moi que mon honneur», a de profondes racines culturelles.

Nous faisons des illusions si nous pensons qu'il n'y a pas de violence au nom de l'honneur dans nos communautés d'immigrants. Nous devrions manifester très clairement notre désapprobation, en avertir ceux qui sont susceptibles de commettre ces crimes, et soutenir leurs victimes potentielles.

Les pays européens devraient suivre l'exemple du Canada, où, depuis 2009, le guide d’étude remis aux nouveaux immigrants pour les préparer à l'examen de citoyenneté, contient cette mention : « L’ouverture et la générosité du Canada excluent les pratiques culturelles barbares qui tolèrent la violence conjugale, les meurtres d’honneur, la mutilation sexuelle des femmes, les mariages forcés ou d’autres actes de violence fondée sur le sexe. Les personnes coupables de tels crimes sont sévèrement punies par les lois canadiennes.»

Le juge n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a condamné chacun des trois membres de la famille Shafia à une peine minimale de 25 ans de prison : «Il est difficile de concevoir un crime plus ignoble et plus haineux. La raison apparente de ces honteux meurtres commis de sang-froid est que ces quatre totalement innocentes victimes avaient outragé votre concept complètement tordu de l’honneur, lequel n’a absolument pas sa place dans une société civilisée.»
Crimes d'honneur: mythe et réalité
Selon l'ONU, environ 5000 femmes sont victimes de crimes d'honneur chaque année. Cependant, il est pratiquement impossible d'évaluer leur nombre avec précision, les décès étant généralement classés parmi les accidents et les suicides.
•En Jordanie, 5000 femmes auraient été victimes de cette pratique rien qu'en 1997. Depuis, le nombre de crimes d'honneur dans ce pays a diminué, la famille royale jordanienne ayant fermement condamné cette pratique.
•Au Cambodge, 43 épouses accusées d'adultère ont été défigurées à l'acide en trois ans. Les années concernées ne sont pas précisées.
•Au Bangladesh, 775 personnes ont été victimes de ces crimes entre 1999 et 2001. Les motifs vont du refus d'avances sexuelles au rejet d'une demande en mariage.


Les raisons peuvent également relever de l'absurde. Au Pakistan, un homme a affirmé avoir tué sa femme après avoir rêvé qu'elle l'avait trompé.

Les auteurs des crimes d'honneur sont rarement inquiétés par la justice. Sans compter que les décisions rendues par les juges, quand la cause se rend jusque devant les tribunaux, font souvent preuve de clémence envers les criminels.

Pakistan:des femmes lapidée est enterrée avant l'aube
Une Pakistanaise enceinte, lapidée à mort par sa famille pour avoir marié un homme sans son consentement, a été enterrée mercredi, avant l'aube, alors que la police recherchait toujours ceux qui ont participé à ce soi-disant «crime d'honneur».
Le père de la femme s'est rendu aux autorités peu après le meurtre, mardi. Il a avoué avoir tué sa fille parce qu'elle avait choisi l'homme qu'elle avait marié, défiant l'autorité familiale et les normes conservatrices de ce pays à majorité usulmane.Farzana Parveen, âgée de 25 ans, a été enterrée en présence d'une centaine de personnes de la famille de son mari, vers 2h du matin, dans le cimetière d'un village de la province de Punjab, a rapporté son mari, Mohammed Iqbal.
La famille a choisi de l'enterrer de nuit en raison de l'état de son corps, meurtri par la lapidation, a-t-il expliqué.
La veille, Mme Parveen et son mari, âgé de 45 ans, s'étaient rendus à un tribunal de Lahore pour contester une plainte criminelle déposée par le père de la victime, Mohammed Azeem, qui accusait M. Iqbal d'avoir enlevé sa fille.
Parmi les attaquants, il a reconnu le père de sa femme, deux frères de la victime et une femme.
«J'ai vu une jeune femme de sa famille la frapper. Quelques personnes me battaient aussi. J'ai essayé de lui sauver la vie, mais je n'ai pas réussi.»

1.En juin 2010, Kamikar Singh Dhillon a plaidé coupable aux accusations de meurtre au deuxième degré de sa belle-fille Amandeep Kaur Dhillon. Le 1er janvier 2009, Amandeep, âgée de 22 ans, a été poignardée à mort dans le sous-sol d'une épicerie de Mississauga. Son beau-père avait aussi été retrouvé poignardé, sur les lieux du crime; il a prétendu que ses blessures avaient été infligées par la victime. Il a été démontré plus tard qu'il s'était poignardé lui-même, et il a été accusé de meurtre au premier degré. Il a été condamné à une peine d'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant quinze ans. Il avait expliqué aux enquêteurs qu'il était justifié de tuer Amandeep, parce qu'elle était sur le point de quitter son fils pour un autre homme, ce qui aurait jeté le déshonneur sur sa famille24.


2.Toujours en juin 2010, Muhammad Parvez, un père âgé de 57 ans, et son fils, Waqas, âgé de 26 ans, ont plaidé coupable à une accusation de meurtre au deuxième degré, relativement au décès d'Aqsa Parvez, âgée de 16 ans25. Le père et le frère de la jeune fille ont été accusés de meurtre au premier degré après que celle-ci a été trouvée étranglée au domicile familial de Mississauga, en décembre 2007. Des amis de la victime ont dit qu'Aqsa était en conflit avec sa famille parce qu'elle refusait de porter le hidjab, le foulard islamique que portent certaines musulmanes. Afin de passer le moins de temps possible à la maison, elle restait dans une autre famille, dont les membres la décrivaient comme une adolescente normale qui tentait de s'intégrer. Elle aurait essayé de rétablir ses rapports avec sa famille, avant son décès26.


3.En mai 2009, Hasibullah Sadiqi, âgé de 23 ans, a été déclaré coupable de deux chefs d'accusation de meurtre au premier degré et condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans pour avoir tué sa soeur, Khatera Sadiqi (20 ans), et le fiancé de cette dernière, Feroz Mangal (23 ans). Ils ont été abattus le 19 septembre 2006 dans une voiture stationnée à l'extérieur d'un centre commercial d'Ottawa. Les trois jeunes adultes avaient dîné au restaurant, puis vu un film au cinéma avec des amis, et la conversation avait porté sur le père de Hasibullah et de Khatera, avec lequel cette dernière était brouillée. Les familles Sadiqi et Mangal étaient toutes deux originaires d'Afghanistan, mais les Sadiqi sont des Tadjiks, tandis que les Mangal sont des Pathans. Hasibullah a déclaré au tribunal qu'il avait voulu que sa sœur fasse preuve de plus de respect envers leur père et qu'il s'est fâché lorsque M. Mangal ne l'a pas appuyé à cet égard. Le minstère public a fait valoir qu'il s'agissait d'un crime d'honneur provoqué par la colère liée aux fiançailles du couple, que le père n'avait pas autorisées27. À notre connaissance, il s'agissait de la première fois au Canada que la poursuite présentait l'argument du crime d'honneur pour établir la préméditation.


4.En janvier 2009, le tribunal a rejeté une demande que M. Dulay avait déposée en vue de faire réduire le temps d'épreuve qui lui avait été imposé parce qu'il avait changé d'attitude en ce qui concerne la justification culturelle des meurtres qu'il avait commis. En 1991, Kulvinder Dulay a tué sa sœur cadette, Kalwinder Dulay, le mari de celle-ci, Gurdawr Dulay, et l'homme avec qui ils habitaient à Calgary, Mukesh Sharma. M. Dulay a déclaré que sa famille était opposée au mariage de sa sœur et qu'il incombait au fils aîné de restaurer l'honneur de la famille en les tuant. Il a été déclaré coupable de deux chefs d'accusation de meurtre au premier degré, pour lesquels il a reçu la peine obligatoire d'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans, et d'un chef d'accusation de meurtre au deuxième degré, pour lequel il a reçu la peine obligatoire d'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 18 ans28.


5.En novembre 2009, Sugirthanraj Kailayapillai a été condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 14 ans pour le meurtre en 2006 de sa femme, Mme Subramaniam, qu'il a pendue dans le garage, avant d'envoyer sa fille de quatre ans et sa belle-mère découvrir le corps. L'accusé a fait valoir que sa femme était de mauvaise moralité parce qu'elle avait eu une relation amoureuse avec un collègue de travail. Dans leur déclaration, la mère et la sœur de la victime ont affirmé ce qui suit :


 
Avatar de Marcel
  • Messages : 608
  • Inscrit : 30 Aout 2014
  Lien vers ce message 06 Décembre 2014, 22:12
Procès Shafia Hamed Shafia trahi par son cellulaire?
Est-ce que Hamed Shafia aurait été trahi par son cellulaire? C'est du moins ce que tenterait de démontrer
la Couronne dans le procès pour quadruple meurtre des trois membres de la famille Shafia, à Kingston, en Ontario.

Vendredi matin, un policier de Kingston emmené à la barre des témoins, le détective Copeman, a déposé en preuve le relevé
des appels téléphoniques de Mohammed Shafia, sa femme Tooba et de leur fils Hamed, dans les jours précédant le drame.

Selon ce qu'on y apprend, le plus jeune des accusés des meurtres de Zainab, Sahar, Geeti et Rona se serait rendu à Kingston le soir du 27 juin 2009, alors que tous les membres de la famille Shafia étaient en vacances à Niagara Falls du 24 juin 2009 jusqu'à la découverte des cadavres des victimes le 30 juin 2009.

En effet, lors de son passage à Kingston, Hamed a reçu un appel de sa sœur cadette Sahar qui, elle, se trouvait toujours à Niagara Falls.

La Couronne tenterait donc de prouver que le jeune homme avait tenté de faire du repérage avant le tragédie.

Le témoignage du détective Copeman se poursuivait vendredi après-midi dans le cadre des audiences.

La semaine prochaine, les témoignages d'un pathologiste et d'un toxicologue judiciaire sont attendus dans ce procès hautement médiatisé.

Par ailleurs, la Couronne a d'ores et déjà annoncé son intention de clore sa preuve le lundi 5 décembre avec
le témoignage d'une experte culturelle qui viendra notamment entretenir le jury sur la notion de crime d'honneur.

Le procès des trois membres de la famille Shafia se déroule depuis le 20 octobre, à Kingston. Mohammad Shafia,
Tooba Mohammad Yahya et Hamed Shafia sont accusés des meurtres prémédités de Zainab (19 ans),
Sahar (17 ans) et Geeti Shafia (13 ans) et de la première femme du père, Rona Amir Mohammad (53 ans).

Les quatre victimes ont été retrouvées sans vie dans une Nissan Sentra au fond de l'écluse de Kingston Mills,
le 30 juin 2009.Mohammad Shafia aurait essayé de convaincre un proche de participer à un complot visant à noyer sa fille aînée, Zainab,
un mois seulement avant que le corps de l'adolescente eut été retrouvé dans une voiture submergée dans le canal Rideau, à Kingston, en juin 2009.

Ce nouvel élément faisait partie du témoignage surprenant entendu mardi au procès du Montréalais d'origine afghane, de sa femme Tooba et de leur fils Hamed, à Kingston, en Ontario. Ils font tous les trois face à quatre accusations de meurtre au premier degré.

Le témoin, qui ne peut être identifié en vertu d'une ordonnance de non-publication, a raconté avoir avisé la mère de famille des intentions de son mari. «Je lui ai dit que [Mohammad] Shafia voulait tuer Zainab, la noyer, et de ne pas accepter qu'il l'amène avec lui en voyage», a-t-il mentionné.

La Couronne a alors rappelé que plusieurs membres de la famille Shafia (incluant les victimes et les accusés) revenaient à bord de deux véhicules d'un séjour à Niagara Falls lorsqu'ils se sont arrêtés à Kingston dans la nuit du 30 juin.

Le lendemain matin, les corps des trois adolescentes de la famille, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geeti, 13 ans, ainsi que celui de la première femme de Mohammad, Rona Amir Mohammad, ont été retrouvés dans le canal Rideau, dans une Nissan Sentra noire.

Interrogé par le procureur de la Couronne Gerard Laarhuis, le témoin a affirmé avoir parlé de la situation à des membres de la famille Shafia afin d'aider Mohammad et sa femme à résoudre les problèmes que leur posait leur fille aînée. Le couple s'opposait farouchement à ce que Zainab se marie avec un jeune homme d'origine pakistanaise.

Peter Kemp, un des trois avocats de la famille, a été le seul à avoir eu le temps de contre-interroger le témoin, mardi. Il a cherché à savoir pourquoi l'homme n'avait pas directement contacté la police lorsqu'il a été informé d'un tel complot plutôt que d'appeler d'autres membres de la famille.

Il a aussi dit trouver étrange que Mohammad Shafia ait pu lui demander de l'aider à réaliser un complot semblable alors que les deux hommes ne s'étaient pas parlé depuis un certain nombre d'années.

En matinée mardi, la cour avait entendu la suite de la présentation vidéo de l'interrogatoire de police de la mère, Tooba Mohammad Yahya. Dès les premières minutes de la vidéo, Tooba et Mohammad se sont mis à pleurer.

La mère a commencé à sangloter alors que la vidéo montrait l'enquêteur de la GRC Shahin Mehdizadeh l'implorant de dire la vérité sur ce qui s'est passé le 30 juin 2009.

«Ces filles sont enterrées maintenant, mentionne l'enquêteur à l'accusée, en farsi. Elles n'ont pas eu la moindre chance dans ce monde, elles sont mortes. [...] Ne pensez-vous pas qu'elles méritent à tout le moins que vous disiez la vérité [sur leur mort], afin qu'elles puissent reposer en paix ?»

Alors que s'est ouvert, cet avant-midi, le procès de la famille Shafia, à Kingston, en Ontario, le pays tout entier sera plongé, au cours des prochaines semaines, au cœur d'une affaire qui abordera la notion de crime d'honneur.

Mais qu'est-ce que le crime d'honneur? «C'est un acte commis, le plus souvent à l'endroit d'une femme, à la suite d'une accusation à l'intérieur d'un clan. L'honneur de la famille est, quelque part, entaché selon le code culturel ou religieux, explique le criminologue Cyrous Amin. [Selon eux] il faut laver ça!»

L'expert raconte que, dans certains pays, le crime d'honneur sert littéralement de justification devant la justice.

«Vous avez même des juges, dans certains pays comme le Pakistan, qui laissent des individus sortir sans menotte, rentrer à la maison. Pourtant, il y a des accusations très graves, que quelque part dans le monde occidental, on ne peut pas accepter», ajoute M. Amin.

Pas une défenseL'ex-juge de la Cour du Québec, Me Suzanne Coupal, croit que la thèse du crime d'honneur servira
à appuyer la preuve de la Couronne dans ce dossier.

Le crime d'honneur expliqué

«Dans le procès Shafia, les personnes sont accusées de meurtres prémédités. On a voulu tuer les quatre victimes, on a planifié leur mort. Pourquoi est-ce la Couronne qui parlera de crime d'honneur dans sa preuve principale? Pour expliquer le mobile, les raisons. On comprend, d'après ce qui a filtré, que c'est une preuve circonstancielle [une preuve indirecte] qui va se construire.»
Contrairement à ce que certains pourraient croire, le crime d'honneur ne peut pas servir de défense en cour; il ne peut pas minimiser la gravité d'un acte illégal.
«C'est un mobile qui aide la Couronne, ça donne un motif. Ce n'est pas, en soi, l'élément essentiel d'un crime. Par exemple, si vous faites un vol armé pour avoir de l'argent pour aider votre grand-mère malade, la raison n'enlève pas la gravité du crime. Alors, ici, c'est exactement la même chose. De cette manière-là, on essaie peut-être, aussi, de contrer une défense d'accident. On essaie peut-être de démontrer que des gens, les accusés, avaient intérêt à faire disparaître les victimes», ajoute Me Coupal.

Procès de la famille Shafia «Que le diable défèque sur leurs tombes!»

C'est ce matin que s'est officiellement ouvert le procès des trois membres de la famille Shafia, à Kingston, en Ontario.
D'entrée de jeu, la Couronne a dévoilé une preuve qui semble très accablante contre les accusés Mohammad Shafia, son fils Hamed Shafia
ainsi que la deuxième femme du père, Tooba Mohammad Yahya.
Une partie de la preuve a été recueillie par écoute électronique, mais aussi par une analyse informatique de l'ordinateur de Mohammad Shafia.
À la suite de la tragédie qui a coûté la vie aux quatre victimes, les policiers ont décidé de mettre sous écoute les conversations téléphoniques de la famille. Le père aurait notamment dit: «Que le diable défèque sur leurs tombes» au sujet des victimes, en plus d'ajouter qu'«il n'y a rien de plus important que l'honneur de notre famille». Autres paroles qui auraient été entendues: «Elles nous ont trahis, elles ont trahi le genre humain, l'islam, la religion, nos traditions, tout!»
L'analyse de l'ordinateur de Mohammad Shafia a quant à elle permis de conclure que des recherches pour le moins surprenantes y ont été faites sur le moteur Google. Un utilisateur aurait fait des recherches sur «Où commettre un meurtre» et «Documentation sur noyade».
Certains agissements du père portent aussi à réflexion. La veille du départ de la famille pour Niagara Falls, Shafia a acheté une voiture usagée pour la somme de 5000 dollars alors que la famille disposait pourtant d'une autre voiture, une fourgonnette, qui aurait très bien pu servir pour faire le voyage. Le véhicule nouvellement acheté est par la suite devenu le tombeau des victimes.
Finalement, alors qu'ils étaient en route vers Niagara Falls - une semaine avant le drame -, les membres de la famille Shafia auraient fait un arrêt aux écluses de Kingston Mills, lieu où a plongé la voiture.

Un climat de terreur

Le début du procès aura aussi permis d'apprendre que les quatre victimes, toutes d'origine afghane, vivaient dans un climat de terreur depuis leur arrivée à Montréal, en 2007. Chacune d'entre elles voulait quitter le domicile familial pour une raison ou pour une autre.L'aînée de la famille, Zainab, 19 ans, a été hébergée dans un centre pour femmes battues de Montréal deux mois à peine avant sa mort. De son côté, Sahar, 17 ans, avait semble-t-il peur de se faire tuer par son père si ce dernier apprenait qu'elle avait un copain. Finalement, la cadette, Getti, 13 ans, avait demandé à la DPJ d'être placée en famille d'accueil, ce qui n'a jamais été fait.Au cours du procès, qui doit durer de huit à dix semaines, la Couronne tentera de convaincre le jury que les trois accusés sont coupables de quatre meurtres au premier degré.
Pour étoffer son argumentation, la poursuite avance la thèse de crime d'honneur comme mobile du crime.
Le 30 juin 2009, une voiture contenant les corps des trois filles de la famille Shafia ainsi que Rona Amir Mohammad (la première femme du père), 50 ans, a été repêchée au fond d'une écluse de Kingston Mills.


Mohammad Shafia sera-t-il dédommagé par la SAAQ?
La Société de l'assurance automobile du Québec pourrait, selon la loi, indemniser le père des trois filles retrouvées mortes dans un véhicule, au fond du canal Rideau, à Kingston.
En entrevue à l'émission Le vrai négociateur, l'ex-ministre de la Justice, Me Marc Bellemare, a confirmé que Mohammad Shafia, accusé du meurtre de ses trois filles, pourrait recevoir 49 000 dollars pour le décès de chacune d'elles, même s'il fait face à la justice.
C'est que, selon la version du père et la version de la police de Kingston, la mort des filles de l'accusé a été causée par un accident de la route.
Le père prétend que sa fille de 19 ans est tombée dans le canal Rideau en conduisant la voiture.
La police croit plutôt que le fils de l'accusé, qui fait lui aussi face à la justice, a poussé le véhicule dans l'eau avec une voiture.
Hamed Shafia, le jeune de 18 ans qui est l'un des trois coaccusés dans les meurtres du canal Rideau, à Kingston, a été battu dans la prison ontarienne où il est détenu. C'est le journal local de Napanee, la ville où est située la prison, qui rapporte cette information ce matin.
Ce sont d'autres détenus qui l'auraient battu au moment alors qu’il sortait de sa cellule pour aller dans la cour, mais il n'aurait pas été blessé gravement. Ses parents Mohammad Shafi et Tooba Yahya, qui sont détenus dans la même prison auraient été victimes de menaces verbales.
Les trois sont accusés de meurtre après la découverte des corps des quatre femmes, le 30 juin, dans une voiture au fond du canal Rideau

La famille croit qu’il s'agit d'un accident

La famille des quatre Québécoises retrouvées mortes en Ontario est convaincue qu'il s'agit d'un bête accident.

Jeudi soir, on a appris l'identité des quatre victimes: il s'agit de trois soeurs: Geeti, Sahar et Zainad Shafi, âgées de 13, 17 et 19 ans, de même que leur tante Rona Amir Mohammed, 50 ans, toutes résidantes de l'arrondissement St-Léonard à Montréal.

Le père des trois jeunes femmes, Mohammed Shafee, a indiqué que sa fille Zainab n'avait pas de permis de conduire et qu'elle prenait souvent ses clés pour démarrer l'un de ses véhicules. Zainab aurait même démarré l'une de ses automobiles sans en avoir la permission lorsqu'ils se trouvaient à Niagara Falls, en Ontario, lors de leurs vacances, et elle aurait heurté une voiture stationnée en reculant, selon M. Shafee.
Le soir du tragique incident, Zainab aurait demandé les clés de leur berline de marque Nissan à sa mère parce qu'elle voulait y ranger quelque chose, a raconté son père.
M. Shafee a expliqué que lui et sa famille revenaient d'un voyage à Niagara Falls, lundi, lorsqu'ils ont décidé de passer la nuit dans un hôtel de Kingston avant de rentrer à Montréal. C'est en se réveillant vers 7 h 30, mardi matin, qu'il a remarqué qu'un des deux véhicules dans lesquels ils se déplaçaient n'était plus dans le stationnement de l'hôtel.
M. Shafee se dit dévasté par la tragédie, tout comme son épouse et leurs quatre autres enfants.
Les enquêteurs ne comprennent toujours pas comment l'automobile a pu se retrouver dans l'écluse.
Ds autopsies sont pratiquées sur les corps des victimes à Ottawa.
Les autorités policières ont visionné vendredi des images captées par des caméras de surveillance de deux stations-service,
dans l'espoir d'éclaircir cette affaire, toujours considérée comme suspecte.

 
Avatar de Marcel
  • Messages : 608
  • Inscrit : 30 Aout 2014
  Lien vers ce message 16 Octobre 2015, 15:21
Les Shafia exigent un nouveau procès

Condamnés à la prison à vie pour avoir assassinés quatre membres de leur famille,
Mohammad Shafia, sa deuxième épouse et leur fils exigent un nouveau procès
parce qu'ils disent avoir été victimes de «stéréotypes culturels» et de
«preuves très préjudiciables» qui n'auraient jamais dû être admises par
le juge, selon le National Post.
Dans un document déposé à la Cour d'appel de l'Ontario, les condamnés soutiennent
que le juge du procès, Robert Maranger, aurait fait plusieurs erreurs dans ses
directives, qui auraient permis aux membres du jury d'en arriver à de mauvaises conclusions. Ils déplorent notamment que le témoignage concernant les crimes
d'honneur du professeur de l'Université de Toronto, Shahrzad Mojab, ait été permis.
Selon la défense, ce témoignage poussait le jury à conclure que l'héritage culturel
des Shafia les incitait à commettre ces meurtres d'honneur,
créant ainsi «un énorme préjudice».

Les trois ont subi leur procès ensemble, pour avoir tué les
filles de M. Shafia, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans et Geeti, 13 ans,
ainsi que sa première femme, Rona Amir, 52 ans. Les corps des quatre
femmes avaient été retrouvés le 30 juin 2009 dans une voiture immergée
au fond d'une écluse à Kingston Mills en Ontario.

Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammad Yahya, et leur fils Hamed ont été
condamnés en janvier 2012 par un jury.

Sévère et direct

Le juge Robert Maranger avait été sévère et direct lors de l'annonce du verdict.
«Il est difficile de concevoir un crime plus odieux, plus méprisable,
plus haineux», avait-il dit.

«Le motif apparent derrière ces meurtres honteux commis de sang-froid,
c'est que ces quatre innocentes victimes ont offensé votre notion d'honneur,
une notion fondée sur la domination et le contrôle des femmes.
Cette notion malade de l'honneur n'a pas de place dans aucune
société civilisée», avait ajouté le juge.

Les trois condamnés ont toujours clamé leur innocence. «Je ne suis pas
une meurtrière. Je suis une mère», avait dit Tooba Yahya quelques minutes
après le verdict.

«Nous ne sommes pas des animaux, avait affirmé son mari. Nous n'avons pas
commis de meurtre et c'est injuste».

Hamed avait semblé être le plus ébranlé des trois. «Je n'ai pas noyé mes sœurs»,
avait-il affirmé au juge. Malgré la condamnation des accusés, la mort des
quatre victimes restera un mystère puisque l'enquête n'aura pas permis
de savoir où, précisément, les victimes ont été tuées avant de finir
au fond du canal Rideau.


Shafia intimiderait les autres détenus en prison
Mohammad Shafia, condamné à la prison à perpétuité pour les meurtres de ses trois filles et sa conjointe en 2009, intimiderait des détenus pour les forcer à participer à un groupe de prières islamiste qu'il dirige dans la prison fédérale où il purge sa peine, a-t-on appris lundi.

C'est Robert Groves, un ex-psychologue du Service correctionnel du Canada, qui a sonné l'alarme concernant cette situation troublante lundi lors de son témoignage devant le Comité sénatorial sur la sécurité nationale.

«J'étais surpris de voir que cet homme menait les prières du vendredi au pénitencier de Kingston (NDLR: maintenant fermé)», a dit M. Groves, qui a décrit M. Shafia comme un homme «odieux et généralement offensif».

Le directeur de la prison, selon M. Groves, ne semblait pas être ni au courant que le meurtrier organisait les prières, ni comprendre que M. Shafia s'adonnait à de l'intimidation pour forcer d'autres détenus d'y participer.

M. Groves a prétendu qu'au moins un tiers des 25 participants allaient aux séances de prière uniquement suite à de l'intimidation. Ses chiffres ont étonné les sénateurs conservateurs et libéraux. Un détenu a même demandé d'être placé en isolation pour éviter les prières et l'intimidation incessante, selon M. Groves.

La semaine dernière, une étude du Service correctionnel du Canada rendue publique affirmait que contrairement à une certaine croyance, les pénitenciers ne seraient pas des terrains fertiles pour la radicalisation, une conclusion que M. Groves semblait remettre en question.

«C'est peut-être pas opérationnel maintenant, mais c'est en développement», a dit ce dernier en réponse à un sénateur qui se demandait si c'était un cas de radicalisation.

M. Groves a dit que Shafia n'est pas physiquement intimidant comme tel, mais il a évoqué la possibilité «qu'il arriverait quelque chose» à ceux qui s'absenteraient des séances de prière.

Sara Parkes, une porte-parole du Service correctionnel du Canada, n'a pas voulu répondre à aucune de nos questions lundi sur les activités de Mohammad Shafia en prison -
qui se déroulent dans une salle ouverte - disant que le SCC ne peut discuter
le cas d'un détenu publiquement.

Normalement, les sessions de prières musulmanes sont organisées par
l'aumônier de la prison avec des imams de l'extérieur,
dont la réputation et les antécédents sont vérifiés.

Mohammad Shafia semblait, lui, plutôt intéressé à propager sa version
extrémiste et radicale de l'islam dans sa section de prison,
a suggéré le fonctionnaire.

Crime d'honneur

Mohammad Shafia a été condamné en 2012 pour meurtre au premier degré
relativement à la mort de ses filles
Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geeti, 13 ans, et de sa première épouse, Rona,
âgée de 52 ans.

Les corps des quatre femmes ont été retrouvés le 30 juin 2009 dans une voiture
immergée au fond d'une écluse à Kingston Mills.

M. Groves a dit que Shafia n'aurait démontré aucun remords après avoir
tué ses filles pour «laver l'honneur» de sa famille.


 
Répondre Remonter en haut de la page


.

  Pour ouvrir un lien cliquez sur le lien et ctrl en meme temps.

  Merci de vos encouragements !