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Le miel et le diabet

Les vertu du miel
Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 27 Janvier 2015, 17:27
Le miel est-il interdit aux diabétiques ?

Les réponses avec le Pr. Olivier Laccourreye, ORL et
chirurgien cervico-facial à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) :
"Non le miel n'est pas interdit aux diabétiques. Au contraire le miel semble être un
excellent produit pour participer au traitement du diabète. Plusieurs études
ont montré que quand les gens s'alimentent avec du miel, leur taux de glycémie
est beaucoup plus stable, voire baisse. Le miel a aussi une action sur les lipides,
le cholestérol et sur certaines enzymes hépatiques, sur le pancréas… Le miel peut
donc avoir certains effets sur le diabète.
"Il est préférable de sucrer nos aliments avec du miel qu'avec du sucre car les
sucres contenus dans le miel sont meilleurs que ceux du sucre.
Dans les sucres industriels, on trouve du fructose qui a un fort pouvoir
sucrant. Et ce sucre entraîne des problèmes digestifs…"

On dit de lui qu'il est le nectar des dieux, symbole de douceur, d'amour,
de bonheur voire de longévité. Non seulement il a bon goût, mais en plus
il soigne. Les vertus thérapeutiques du miel sont nombreuses
A l'origine du miel, il y a bien sûr les abeilles qui accomplissent le butinage.
Elles volent de fleurs en fleurs, attirées par les fines gouttelettes
sucrées qui perlent sur leur surface et les aspirent tout simplement avec
leur trompe pour les stocker dans leur jabot, un petit réservoir qui leur
permet de filtrer le nectar et d'en éliminer les impuretés.
Ce nectar est un liquide sucré secrété au niveau de la corolle des fleurs,
il contient des traces d'acides aminés, de vitamines et de minéraux. Il y a
également ce qu'on appelle le miellat. Beaucoup moins ragoutant que le nectar
mais tout aussi riche : il provient des excrétions laissées sur les végétaux par
des insectes. Cela peut être par exemple des sucres rejetés par des pucerons ou de
la sève d'arbre. Une fois lestées de ce précieux butin, les abeilles butineuses
rentrent à la ruche et passent le relais aux ouvrières chargées d'enrichir le tout
en enzymes. Cette substance est travaillée puis séchée et enfin protégée dans les
cellules de la ruche sous une bonne couche de cire....

C'est ensuite l'apiculteur qui entre en scène pour le récolter. Le mois de juin
est le sommet de l'activité apicole mais on trouve bien sûr du miel en toutes
saisons puisqu'il se conserve parfaitement.
Parce qu'il est riche en éléments nutritifs, mais aussi antiseptiques,
cicatrisants voire anti-inflammatoires, le miel a toujours été pris
é pour ses vertus curatives. En Grèce, on offrait aux dieux de l'Olympe
un mélange de miel et de lait appelé ambroisie. Quant aux Egyptiens et aux
Hébreux, ils ont très vite utilisé le miel pour en humecter les lèvres
des nouveaux-nés ou pour embaumer leurs morts.

Le miel a toujours été très utile pour adoucir les gorges
enflammées, mais aussi pour soulager les brûlures et cicatriser
les plaies. Cette dernière utilisation est aujourd'hui très répandue,
surtout à l'étranger. En Angleterre, aux Etats-Unis et en Allemagne,
le miel est couramment employé par les infirmières dans les dispensaires
et les hôpitaux pour faire des pansements aux patients dont les plaies
cicatrisent difficilement.

Il s'agit surtout de personnes en difficulté financière car l'autre atout
du miel est son prix, il est beaucoup moins cher en effet que les produits
antiseptiques utilisés pour faire les pansements. En France, le pionnier de
l'utilisation du miel à vertu cicatrisante était le Pr. Bernard Descottes,
aujourd'hui décédé, chirurgien viscéral du CHU de Limoges. Il avait réalisé
une étude de cas sur 3 000 patients dont les plaies ont cicatrisé très rapidement
et proprement grâce au miel. Aujourd'hui, quelques services hospitaliers suivent son exemple.

On utilise tout simplement du miel alimentaire qui semble satisfaire médecins
et patients. Conservé au réfrigérateur et à usage unique, il est très sain
d'un point de vue bactériologique. Néanmoins, un miel "médical", portant la
mention CE, a été mis au point par une jeune start-up. Ses atouts : il a été
récolté par des apiculteurs locaux et a été testé en laboratoire. Le bémol est
son prix : il est en tout cas plus cher que le miel alimentaire.

Enfin, sachez que le miel est également utilisé dans les services de cancérologie
de certains hôpitaux. Il peut en effet soulager la peau exposée aux rayons de la
radiothérapie et la muqueuse de la bouche soumise aux effets secondaires de la chimiothérapie.

Le miel est un aliment très énergétique essentiellement composé de sucre…
Mais il existe autant de miels qu'il existe de fleurs. Les variétés sont très nombreuses
et leurs qualités nutritives sont très variables d'un pot à l'autre.

En France, un laboratoire analyse précisément les éléments contenus dans les
miels. Objectif : vérifier que ces miels sont conformes à la législation
pour assurer la sécurité alimentaire du consommateur


Les miels industriels ont-ils les mêmes propriétés que les miels bio ?
Les réponses avec le Dr Albert Becker, médecin généraliste :
"Le miel industriel, pas naturel, est un miel dégradé. Un miel
dégradé qui ne répond pas aux normes. Ce miel sert à faire les pâtisseries.
Le miel industriel n'a donc pas du tout les mêmes propriétés que les miels bio."

Le miel contient-il des antibiotiques naturels ?
Les réponses avec le Pr. Olivier Laccourreye, ORL et chirurgien cervico-facial
à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) et avec le Dr Albert Becker, médecin généraliste :
"Le miel en ingestion per os (par la bouche) est très bon pour toutes les gênes pharyngées.
Mais il y a une limitation très importante : il ne faut jamais donner du miel
avant l'âge de un an. Avant l'âge de un an, le miel peut entraîner des proliférations
au niveau du tube digestif de l'enfant qui n'est pas mature. Les abeilles prélèvent
le miel sur les fleurs qui contiennent de la poussière. Elles prélèvent donc un tas
d'éléments. Et parmi eux, deux sont dangereux : le clostridium botulinum, une bactérie
qui quand elle passe dans un tube digestif immature, peut se multiplier et donner une
toxine qui passe dans le sang et devient dangereux. Selon les données de l'Institut
de veille sanitaire, il y a régulièrement des cas de botulisme chez l'enfant par
ingestion de miel."

"On trouve dans le miel des flavonoïdes qui sont issus du pollen. Et
les flavonoïdes sont des antibiotiques naturels."

"Pour qu'un antibiotique soit efficace, il faut une certaine dose et il
faut qu'il agisse sur une bactérie. Le miel a trois grands effets. Le premier
est un effet osmotique. Comme le miel est pauvre en eau, il va avoir tendance à
absorber l'eau. Du coup le miel aura un effet sur les plaies et sur la gorge.
Il va empêcher les germes de s'accrocher. Les germes vont alors glisser. Le deuxième
effet du miel est un effet antibactérien, bactéricide. Si on met du miel sur
des colonies de germes, elles ne se développent plus. Plusieurs études ont montré
que sur des plaies infectées, avec des germes résistant aux antibiotiques de
troisième génération, le miel pouvait favoriser la cicatrisation.

"Le troisième effet est celui des enzymes. Les enzymes de l'abeille vont
pénétrer dans les cellules des bactéries et aller sur le génome de la bactérie.
Elles vont alors détruire l'ADN des bactéries et les bactéries
résistantes seront détruites."

Le secret des bons sucres !
Les sucres, aussi appelés glucides, sont transformés en glucose par l'organisme pour
ensuite être absorbés au niveau de l’intestin grêle. Ils sont essentiels au bon fonctionnement
de tous nos organes et sont évidemment la principale source d’énergie que notre corps
utilise tout en étant la seule forme d’énergie utilisable par le cerveau. En outre, ils permettent
une meilleure utilisation des lipides (les gras), aident au bon fonctionnement du foie, favorisent
l’absorption des protéines et facilitent l’élimination par leur action favorable sur la flore intestinale
(en présence de fibres alimentaires). Alors, pourquoi ont-ils si mauvaise presse?

Lorsque la consommation de glucides est disproportionnée par rapport à nos besoins,
l’excès est transformé en graisse et mis en réserve dans les tissus adipeux de l’organisme.
Sur une période plus ou moins longue, un surplus pondéral sera certainement une des premières
conséquences à apparaître mais, s’il n’y a aucun changement effectué au niveau de l’alimentation
et de l'hygiène de vie, toutes sortes de problèmes de santé plus ou moins graves feront leur
apparition. Entre autres, l’obésité et toutes ses répercussions : l’hypertension, les maladies
cardio- vasculaires, les problèmes articulaires dus à une trop grande demande sur
celles-ci, le diabète de type II, l’hypoglycémie, etc.

Si vous savez que votre consommation de sucre raffiné est élevée ou si vous avez une surcharge
de poids, soyez vigilant, lisez bien les étiquettes des produits que vous achetez, privilégiez
une alimentation riche en légumes, fruits et céréales entières. Une énergie stable et constante,
un système immunitaire fort, des idées plus claires, moins de fatigue, ne sont que quelques avantages
dont vous bénéficierez à court, moyen et long terme. Par ailleurs, en plus de combler tous vos
besoins quotidiens en glucides, vous maintiendrez un poids-santé.

Les glucides se classent en 3 catégories :

Les sucres simples

Les monosaccharides : le glucose, le fructose et le galactose font partie de ce groupe.
On les retrouve dans les fruits, les légumes et le miel. À part le miel, ils contiennent des
fibres alimentaires, des minéraux et des vitamines, ce qui en font des aliments bénéfiques pour notre
organisme. (En ce qui concerne le miel, il est conseillé d'en consommer en quantité restreinte uniquement).

Il est également à noter que le fructose extrait et vendu pour suppléer au sucre blanc,
sans l'action synergique des fibres alimentaires, n'aura pas les mêmes avantages sur notre
organisme qu'un fruit ou un légume entier.

Les sucres doubles

Les disaccharides : le sucrose ou saccharose, le lactose et le maltose proviennent de la
canne et de la betterave à sucre, des sirops, de la mélasse, du lait et du malt
(sirop ou poudre). On les appelle les sucres raffinés et comme ils contiennent peu
ou pas d’éléments nutritifs comme les fibres, les vitamines et les minéraux,
(sauf pour le lactose), ils sont considérés comme des calories vides et,
par conséquent, ils sont à éviter. C’est ce type de sucre qui se retrouve,
malheureusement, en très grande quantité dans une foule de préparations commerciales
* quand ce n’est pas directement sur la table dans un sucrier!

Les sucres complexes

Les polysaccharides: l'amidon que l'on retrouve dans les céréales entières,
les légumes racines, les légumineuses et la dextrine que l'on retrouve dans les
farines et les grains grillés, s'assimilent lentement et interfèrent ainsi beaucoup
moins sur la glycémie. Comme ils sont de très bonnes sources d’énergie, ce sont des
aliments à privilégier. De plus la présence de fibres alimentaires apporte des
propriétés très bénéfiques à notre santé.

* N.B. : Le sucre étant l’additif le plus utilisé dans les aliments transformés
par l’industrie, il se retrouve à peu près partout et souvent sous toutes sortes
d’appellations : entre autres, les mots se terminant en « ose » comme dextrose, sucrose,
etc. ou en « ol » comme sorbitol, mannitol, etc., sont des moyens utilisés pour cacher
au consommateur non averti, que ces produits contiennent du sucre.

Pour vous aider à vous y retrouver, voici quelques informations supplémentaires.

Sucre brut

Sucre provenant de la betterave ou de la canne à sucre. Il a subi moins de raffinage que
le sucre blanc, ce qui en fait la seule différence. Il contient,
tout comme le sucre blanc, de 96 à 99 % de sucrose (calories vides).

Sucre turbinado
Ce sucre a subi toutes les étapes de raffinage du sucre blanc sauf la
dernière filtration. Il contient autour de 95% de sucrose (calories vides).

Cassonade
Sucre blanc auquel on a ajouté de la mélasse et parfois une saveur et une couleur
artificielles pour lui donner l’allure d’un sucre moins raffiné.
Il contient de 91% à 96% de sucrose (Calories vides).

Sucre blanc
Cristaux de sucre obtenus par raffinage et à la suite d’un long processus de lavage,
à l’aide de chaux ou d’acide phosphorique puis filtrés à travers du charbon
pour être blanchis et débarrassés des impuretés. Il contient 99.9% de sucrose (calories vides).

Sucre en poudre
Sucre blanc pulvérisé auquel on ajoute de la fécule de maïs pour
l’empêcher de former des grumeaux.

Mélasse
La mélasse est un résidu du raffinage du sucre. La couleur et la texture varient selon la
méthode utilisée et le nombre d’extractions effectuées. La mélasse « black strap »,
par exemple, provient de la troisième et dernière extraction. Elle est de couleur foncée,
de saveur prononcée et est la moins sucrée. Elle contient des éléments nutritifs comme le
fer, le calcium, le zinc, le cuivre et le chrome. Elle contient environ 50 % de sucrose.
(Même si elle contient certains éléments nutritifs,
sa consommation doit se faire avec grande modération).

Sirop d’érable
Édulcorant obtenu par la réduction de la sève de certaines espèces d’érables.
Le sirop d’érable renferme quelques minéraux tels que le calcium, le fer, le cuivre,
le phosphore et le sodium. Cependant, il contient jusqu’à 60% de sucrose.

Miel
Le miel est un édulcorant utilisé par l’homme depuis des millénaires.
Il contient de 75% à 80% de glucides, comprenant entre autres du saccharose,
du glucose, du fructose et du maltose. S’y retrouve également quelques minéraux
(en faibles quantités) comme le phosphore, le potassium, le calcium ainsi qu’une
infime quantité de vitamines.
Idéalement, on le choisit non- pasteurisé et on l'utilise avec parcimonie.

Stévia
Le stévia se présente en poudre ou en liquide et est le produit de l’extraction
de la feuille d’une plante de la famille du chrysanthème. Le stévia n’est pas un
glucide car il ne contient ni sucrose, fructose ou autre mais, il a un pouvoir
sucrant de 10 à 15 fois supérieur au sucre de table. Une infime quantité, soit
d’environ ½ cuillère à thé de stévia en poudre équivaut à 1 tasse de sucre blanc.
N’étant pas un glucide, les personnes ayant des problèmes avec leur glycémie, comme
les diabétiques, peuvent utiliser le stévia sans problèmes. Il ne contient pas de calories,
ne favorise pas la carie et ne renferme aucun additif artificiel. Toutefois,
un inconvénient certain du stévia, c’est qu’il « goûte » le sucre,
il entretiendra donc le besoin de manger sucré.


Aspartame et autres sucres artificiels
Bien que non corroborées, plusieurs recherches tentent de démontrer que ces produits
peuvent être à l’origine de problèmes de santé comme la fibromyalgie, les acouphènes,
les douleurs articulaires, les troubles de comportement, menstruels et bien d'autres encore.
Si vous consommez ces produits et que vous avez des douleurs ou des problèmes
de santé inexpliqués, il serait peut-être intéressant d'en réduire au maximum votre consommation.

Où sont cachés les bons sucres ?
Vous avez certainement compris que les meilleures sources de glucides sont les céréales entières,
les légumes racines, les légumineuses et les fruits. Les bonbons, sucreries et desserts
de toutes sortes sont évidemment à éviter le plus possible car la grande majorité sont fabriqués
de sucres raffinés (disaccharides) et de matières grasses. Leur consommation excessive entraîne
plusieurs troubles de santé en plus de favoriser un surplus de poids.
Lisez donc bien les étiquettes nutritionnelles et soyez vigilants, vous ne pourrez que vous en porter mieux !



 
Avatar de Plume
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  • Inscrit : 05 Septembre 2014
  Lien vers ce message 16 Septembre 2015, 20:16
Merci beaucoup Marcel pour toutes ses recherches, sur les différents sucres que nous consommons régulièrement....

Plume!
16sept.
13h16
 
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