Reprise du dernier message
Matricule 728: elle voulait le «crisser en-dedans»
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MONTRÉAL - Le procès de Stéfanie Trudeau, mieux connue sous son surnom de «Matricule 728», s'est ouvert mardi au palais de justice de Montréal avec des images de son intervention du 2 octobre 2012 et le témoignage de l'un des deux hommes qu'elle a arrêté ce soir-là .
Le juge Daniel Bédard a d'abord causé une certaine surprise en décidant d'entendre la preuve de la Couronne dans cette affaire de voie de fait, estimant que la requête en arrêt des procédures présentée par la défense ne serait tranchée qu'à la toute fin du procès.
La poursuite a débuté en montrant cinq enregistrements audio-vidéo de l'intervention controversée de la policière du Service de police de la Ville de Montréal, qui s'est déroulée au 4381, rue Papineau, sur le Plateau Mont-Royal.
Il s'agit de vidéos tournés par des témoins de la scène avec leur téléphone cellulaire, dont la présumée victime, Serge Lavoie.Lavoie avait reconnu la policière qui était en train d'appréhender son ami, Rudi Ochietti, sous prétexte qu'il avait bu une bière dans la rue et qu'il résistait à son arrestation. Il l'a interpellée par son numéro de matricule - déjà bien connu après son intervention au poivre de Cayenne durant la crise étudiante au printemps de la même année - avant de la traiter de «grosse niaiseuse».
«Pouvez-vous essayer de ne pas le tuer, svp?»
Le tribunal a ainsi pu voir et entendre «Matricule 728» donner des ordres sur un ton menaçant, parfois en hurlant et en sacrant. Après avoir menotté Ochietti le visage contre le sol, la policière s'est ruée sur Lavoie au moment où celui-ci entrait dans l'appartement d'un ami.
La scène filmée sous différents angles permet de voir l'agente Trudeau agripper Lavoie par le cou, le traîner jusqu'en bas d'un escalier et l'immobiliser en l'écrasant de tout son poids pendant de longues secondes.
«Tu m'entraves et t'es en état d'arrestation. M'as-tu compris? Si tu "fight" encore, je te fais une encolure pis tu vas perdre conscience. Tu vas perdre. As-tu compris?», lance-t-elle à Lavoie, en criant aux témoins de «dégager».
«Pouvez-vous essayer de ne pas le tuer, svp? Vous êtes en train de l'étouffer», lui dit notamment l'un des témoins, Simon Pagé, chez qui la policière était entrée «sans mandat» pour mettre la main au collet de Lavoie.
Assise près de son avocat, Stéfanie Trudeau n'a montré aucune réaction lors du visionnement des vidéos.«Mon tab...!»
Rudi Ochietti a ensuite témoigné que Stéfanie Trudeau l'avait apostrophé en lui disant: «Heille toé! Ton permis de conduire et tes assurances!», après l'avoir vu avec une bière à la main en face de l'atelier d'artistes où il se trouvait, rue Papineau.
«J'ai répondu: "Pourquoi?" Elle m'a dit: "Tu refuses de t'identifier? Veux-tu que je te crisse en-dedans, mon tabarnac?". Puis, elle m'a couché sur le trottoir en déchirant mes vêtements. J'avais très peur», a-t-il dit en réponse aux questions posées par le procureur de la Couronne, Me Jean-Simon Larouche.
Durant toute l'intervention, Ochietti jure qu'il s'est «laissé faire» et qu'il n'a pas résisté à son arrestation.
«Elle faisait semblant que je ne voulais pas faire ce qu'elle me demandait. Quand je me suis ramassé la face dans le béton, elle m'a donné des coups de coude, de poing et de genou.»
Rudi Ochietti, un artiste peintre, dit avoir passé plus d'une heure menotté à l'arrière d'une autopatrouille, seul, à endurer la chaleur et la musique «heavy métal» qui jouait dans les hauts parleurs.
Le témoin a aussi déclaré que «jamais» l'accusée ne l'a informé des motifs pour lesquels elle le plaçait en état d'arrestation.
«Je l'ai su en sortant du poste de police, quand d'autres policiers m'ont remis un constat d'infraction de 146 $ pour avoir consommé de l'alcool sur la voie publique et une promesse de comparaître pour intimidation et entrave au travail d'un agent.»
Arrestations sans motif
Me Larouche a d'ailleurs informé le juge Bédard que l'accusée n'avait «pas de motif» pour procéder à ces arrestations et qu'elle a fait un «usage déraisonnable» de la force durant son intervention.
La défense, assurée par Me Jean-Pierre Rancourt, a réclamé l'abandon pur et simple de l'accusation portée en accusant la Couronne d'avoir abusé de son pouvoir par du «marchandage» avec des témoins. Des accusations avaient été portées contre quatre personnes à la suite de l'intervention de la policière Trudeau mais ces accusations ont été retirées en échange de leurs déclarations incriminantes, qui ont servi à faire inculper «Matricule 728».
La durée prévue du procès est de cinq jours. Le tribunal siégera vendredi avant d'ajourner le procès jusqu'aux 18, 19 et 20 novembre.
[size=20]Matricule 728: Stéfanie Trudeau ne regrette rien
MONTRÉAL - Pour la première fois depuis ses interventions musclées, la policière Stéfanie Trudeau a raconté sa version des faits en entrevue.
Dans un entretien accordé à l'animateur Denis Lévesque, sur les ondes de LCN lundi soir, celle que l'on connaît comme la matricule 728 dit n'avoir fait que son travail de policière.
C'est alors que les manifestations étudiantes du printemps 2012 battaient leur plein au centre-ville de Montréal que la policière Stéfanie Trudeau a été impliquée dans la première intervention qui a entaché sa réputation : quand elle a aspergé de poivre de Cayenne des manifestants.
Dès lors, son nom, mais surtout le numéro de son matricule, le 728, a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Deux ans et demi plus tard, Stéfanie Trudeau dit n'avoir fait que son travail.
«Il n'y a pas de coup de matraque, je n'ai pas brisé de dent. J'ai seulement dispersé la foule», se défend la policière, qui a publié un livre récemment pour raconter son côté de la médaille.
Ensuite, c'est l'arrestation musclée filmée sur la rue Papineau pour laquelle la policière fait d'ailleurs face à des accusations criminelles qui l'a propulsé au triste rang de célébrité.
«Tout ce que je peux dire c'est qu'on m'a reconnue, qu'on m'a entravée, on m'a agressé physiquement parce que j'étais l'agent 728», dit-elle.
Malgré tout ce tumulte, Stéfanie Trudeau ne regrette rien et déplore que la vidéo ne montre pas la totalité de son intervention.
«On m'a traité de tous les noms. Ça n'a pas été filmé, évidemment. Quand l'individu est parti en haut chercher la caméra, il y avait déjà un grand bout de l'intervention de fait. La preuve, c'est qu'il y en avait déjà un de menotté. Et le gros de l'intervention s'est produit au menottage de l'individu, alors qu'on avait le dos tourné et que ces gens-là en ont profité», affirme la policière.
L'agente Trudeau reproche également au chef de police de ne pas l'avoir défendue dans toute cette affaire pour laquelle elle est accusée de voie de fait. Son procès est prévu en 2016.
Arrêté pour excès de vitesse, le corbillard transportait...
Près d'une demi-tonne de caviar de contrebande a été découverte par la police russe dans le cercueil que transportait un corbillard arrêté pour excès de vitesse, ont annoncé mardi les autorités de Khabarovsk, dans l'Extrême-Orient.
Le chauffeur du véhicule funéraire avait pourtant assuré à la police qu'il transportait le cadavre d'une vieille femme, mais «il n'y avait aucun corps dans le véhicule», a assuré la police régionale dans un communiqué.
À la place, les agents de police ont découvert des boites en plastique remplies de caviar, cachées sous les couronnes funéraires et même à l'intérieur du cercueil,
pour un total de 500 kg.
Le chauffeur du corbillard et son passager ont assuré à la police ne pas savoir qu'ils transportaient du caviar.
Selon eux, ils avaient été payés 25 000 roubles (350 euros) pour transporter le cercueil dans une morgue. Le cercueil a été placé à bord du véhicule par des hommes qu'ils ne connaissaient pas.La valeur de la marchandise n'a pas été précisée, mais le prix d'une boite de 100 grammes de caviar de la mer Caspienne, la principale zone de production de caviar russe, se chiffre à au moins 7500 roubles (105 euros) en Russie
Face à la disparition des populations d'esturgeons sauvages, sa pêche a été interdite par la Russie en 2006, l'exportation de caviar sauvage ayant été interdite au niveau mondial en 2007.
Fin 2010, les quatre autres États riverains de la Caspienne (Kazakhstan, Azerbaïdjan, Turkménistan et Iran) se sont mis d'accord avec Moscou pour observer un moratoire de cinq ans sur la pêche d'esturgeons.
Le petit faon qui ne voulait plus quitter son humain
L'histoire d'un petit faon qui ne veut plus quitter l'homme qui l'a sauvé fait sensation depuis quelques jours sur internet.
Darius Sasnauskas, un Américain qui vit près du parc de Yellowstone, a récemment secouru le petit animal qui s'est retrouvé dans sa cour arrière, rapporte le site web Mashable.
Le bébé, qui n'avait que quelques jours, était trop blessé pour que M. Sasnauskas puisse le laisser aller dans la nature avec sa famille. Le faon avait la jambe blessée et n'arrivait plus à suivre sa mère.Darius Sasnauskas l'a donc laissé entré chez lui pour en prend soin. Après l'avoir guéri, il a tenté de le libérer dans la nature, mais l'animal ne revenait sans cesse le revoir.Ce n'est que récemment que le petit faon a pu retrouver sa famille. M. Sasnauskas a documenté sa petite aventure sur vidéo. Des moments particulièrement mignons qui ont vraisemblablement touché les internautes,
Son chien «Gâchette» lui tire dessus!
Une femme a été gravement blessée au pied en fin de semaine dans l'Indiana lors d'un accident de chasse assez inusité.
Son chien Trigger (gâchette en français) lui a en effet tiré dessus en marchant sur une arme déposée à terre ont expliqué les agents de la faune de l'État.
«C'est un accident qui doit nous fait rappeler les mesures de sécurité très importantes lors de parties de chasse», a expliqué l'agent Jonathon Boyd à CNN.
Allie Carter, 25 ans, avait donc posé son fusil par terre sans enclencher le cran de sûreté. C'est alors que Trigger, un mignon labrador chocolat, a marché sur l'arme, blessant Allie au pied.«Les accidents de chasse pareils sont quand même rares dans la région», a tenu à préciser M. Boyd.Conduite à l'hôpital, la propriétaire de «Gâchette» prend maintenant du mieux et pourra bientôt repartir chasser avec son chien.
Une fillette malade choisit le paradis plutôt que l'hôpital
Julianna n'a que 5 ans et elle a traversé beaucoup plus de choses que bon nombre de personnes dans toute leur vie. Atteinte d'une maladie incurable, la fillette de l'Oregon a décidé qu'elle choisissait le paradis plutôt que l'hôpital.
La petite fille a eu une déchirante discussion sur son futur avec sa mère Michelle.
Michelle: Julianne, si tu tombes malade encore, veux-tu aller à l'hôpital ou rester à la maison?
Julianna: Pas l'hôpital
Michelle: Même si ça signifie que tu vas aller au paradis si tu restes à la maison?
Julianna: Oui.
Michelle: Et tu sais que maman et papa ne viendront pas avec toi tout de suite?
Tu iras toute seule.
Julianna: Ne t'inquiète pas, Dieu va s'occuper de moi.
Michelle: Mais si tu vas à l'hôpital, tu pourrais aller mieux et revenir à la maison pour passer plus de temps avec nous. Je dois être certaine que tu comprends ça. L'hôpital peut te permettre d'avoir plus de temps avec maman et papa.
Julianna: Je comprends.
Michelle (en larmes): Je suis désolée, Julianna. Je sais que tu n'aimes pas quand
je pleure. C'est juste que tu vas tellement me manquer.
Julianna: C'est correct. Dieu va s'occuper de moi. Il est dans mon coeur.
Julianna Snow est atteinte d'une maladie incurable. Chaque petit virus, même le rhume,
peut être mortel pour elle. Après avoir subi tellement de traitements, la petite a décidé qu'elle ne voulait plus souffrir et aimerait mieux partir chez elle avec sa famille.
Lorsque Julianna n'avait que 9 mois, ses parents se sont aperçus qu'elle ne pouvait pas se tenir assise correctement. Après son premier anniversaire, ils ont remarqué qu'elle n'était pas capable de se tenir debout alors que plusieurs enfants marchent déjà .
Sa mère, qui est également neurologue, a vécu l'enfant: «La pire chose qui peut arriver pour un neurologue est de ne pas atteindre ces étapes importantes. J'essayais de ne pas trop réagir et de ne pas paniquer».
Même si le pédiatre ne s'en faisait pas puisque 5% des enfants ne marchent pas avant 18 mois, elle savait que quelque chose n'allait pas.
Avec les symptômes - le retard de développement et ses membres qui étaient trop mous - Michelle a compris que sa fille était atteinte d'atrophie musculaire spinale, une maladie héréditaire qui détruit progressivement les neurones du cerveau et de la moelle osseuse.
Julianna est tombée malade et a subi des opérations, mais son cas empirait. Alors qu'elle pouvait s'asseoir à 2 ans, elle ne pouvait plus le faire à 4 ans. Avant, elle pouvait manger toute seule, mais désormais elle doit être nourrie directement par son estomac.
Éventuellement, c'est devenu de plus en plus difficile pour elle de respirer et tousser. Le mucus s'accumulant dans ses poumons créait des pneumonies.
Chaque fois que ça se produisait, la fillette devait se faire intuber pour qu'on retire le mucus, une intervention douloureuse pour la fillette qui n'en pouvait plus.
Comme la maladie est incurable, il faut savoir quand s'arrêter. Quand sa mère a abordé la question, Julianna a été claire sur son choix, mais ce sont ses parents qui ont le dernier mot.
Changements réclamés à la loi es cendres disposées n'importe où
Il y a quelques mois Jean-Louis Martin vidait la maison d'un membre de sa famille et il a eu toute une surprise.«On sort une boîte et c'est les cendres de mon père dans le haut du garde-robe, quelle horreur! Et à côté on trouve les cendres de ma grand-mère et celles de mon grand-père. On ne m'avait pas menti, ils étaient bel et bien ensemble, mais pas du tout au bon endroit», raconte l'homme.
Des situations comme celle-là , les maisons funéraires n'en voient que trop. C'est que la loi qui date de 1974 aurait bien besoin d'être rafraîchie. «À partir du moment que la personne est incinérée elle n'existe plus aux yeux de la loi et les proches peuvent donc en disposer comme ils le désirent. Malheureusement, on voit des histoires d'horreur. Récemment à Valleyfield des cendres ont été retrouvées dans un supermarché», explique le président de la Corporation des thanatologues, Denis Desrochers.
Jean-Louis Martin a fait inhumer les cendres qu'il a trouvées. Mais ce n'est pas toujours le cas. Celles qui sont abandonnées sont conservées dans les entrepôts des maisons funéraires qui les gardent pendant 99 ans.De moins en moins de gens choisissent des funérailles à l'église ou des pierres tombales. Plus de la moitié optent pour des cérémonies non traditionnelles. C'est le signe qu'un changement s'impose. «On demande au gouvernement de revoir la loi», ajoute Denis Desrochers.Et il y a un autre problème. Les cérémonies inusitées comme certains cas vécus aux États-Unis font craindre le pire. On a, entre autres, vu des défunts exposés avec des cigarettes, de la bière ou déguisés.
«On veut que l'humain soit traité de façon digne. Si une famille fait une demande pour que grand-maman soit exposée à une table en train de jouer aux cartes certaines maisons funéraires vont dire non, mais certaines pourraient dire oui», conclut M. Desrochers.
Le projet de loi 66 qui vient d'être déposé devrait pouvoir éviter les situations troublantes comme celle qu'a vécue Jean-Louis Martin
Une citrouille turquoise pour les enfants allergiques
Au moins une trentaine de foyers du grand Montréal ont décidé d'embarquer dans le mouvement, né aux États-Unis, de la citrouille turquoise. Ils s'engagent ainsi à offrir des surprises non alimentaires aux enfants allergiques.
«Généralement, je vérifie un peu ce qu'ils donnent aux portes et à la fin de la récolte, je prends son sac et je le substitue avec un sac de bonbons qui sont corrects pour elle», explique Caroline Lefebvre, maman de deux filles, dont Athéane, 3 ans, qui est allergique aux arachides, aux œufs, à plusieurs fruits, au pollen et aux chats.
Trier des bonbons, laver des emballages pour éviter tout risque de contamination ou carrément en jeter à cause de l'absence d'étiquetage, voici comment se termine bien souvent la soirée de l'Halloween pour les parents des 70 000 enfants allergiques au Québec.
Le turquoise comme repère our satisfaire les petits et rassurer les grands, le mouvement de la citrouille turquoise né aux États-Unis propose d'offrir des surprises non alimentaires.
Effaces, crayons, collants ou encore pâtes à modeler, l'offre peut prendre plusieurs formes.
«L'idée, ce n'est pas d'en acheter des centaines, mais juste de faire quelques paquets pour les enfants allergiques ou simplement donner le choix aux autres enfants», ajoute la résidente d'Hochelaga-Maisonneuve qui a récemment distribué des pamphlets dans son quartier.
Ainsi, en plaçant une citrouille turquoise sur leur palier, les foyers garantissent d'offrir d'autres options de cadeaux que des friandises. Jusqu'à présent, une quinzaine de foyers de la métropole se sont inscrits sur le site pour participer au mouvement et deux fois plus pour la grande région de Montréal.
La fin du vrac
Si la sensibilisation aux allergies alimentaires est de plus en plus répandue, certains comportements subsistent.
«Dans mon coin, j'ai beaucoup de personnes âgées et j'ai encore des arachides dans le fond du sac, s'étonne Caroline Blanchette, maman de deux enfants, dont Eliam Lamothe, 5 ans, qui est allergique aux arachides et aux noix. Dans ce cas-là , je n'ai pas le choix, je jette le sac.»
Cette année, la résidente de Lachine ne prendra pas de chance, puisqu'elle a décidé d'agrafer des affiches imposantes «pas d'arachide» sur les sacs de ces enfants.
Pour Allergies Québec, la règle numéro un pour limiter tout risque de contamination est d'éviter la distribution d'aliments en vrac, quels qu'ils soient.
«Idéalement lire un peu aussi les étiquettes et avoir quelques surprises non alimentaires pour dépanner, car c'est environ un enfant sur 10 qui est concerné», explique Dominique Seigneur, directrice du développement et des communications.
Les allergies alimentaires chez les enfants (estimations fournies par Allergies Québec)
6 Ã 8 % des enfants vivent avec des allergies alimentaires
70 000 enfants qui fréquentent les écoles du Québec ont des allergies alimentaires
Les cinq allergies les plus fréquentes en bas âge: les produits laitiers, les œufs, les arachides et les noix, le soya et le blé
Des voleurs s'emparent d'un guichet
Des voleurs ont forcé l'entrée d'un commerce de l'arrondissement du
Plateau-Mont-Royal, à Montréal, et sont repartis avec un guichet automatique,
tôt mardiVers 3 h 35, plusieurs suspects ont forcé l'entrée du commerce situé sur l'avenue Papineau, entre les rues Marie-Anne et De Courville. Ils se sont emparés du guichet et ont pris la fuite à bord d'un véhicule, a indiqué le porte-parole de la police de Montréal, Louis Héroux.Des techniciens en scène de crime et des enquêteurs du service de police de la Ville de Montréal étaient en direction en début de journée mardi. Ils amasseront des preuves sur place et analyseront les images des caméras de surveillance.Dans la nuit de dimanche à lundi, des voleurs ont défoncé la porte d'un restaurant de Laval à l'aide d'un véhicule et sont partis avec le guichet
Deux hommes ont été arrêtés en soirée mardi pendant qu'ils tentaient de voler le contenu d'un guichet mural d'une institution financière de Laval, un troisième événement impliquant ce type d'appareil en autant de jours dans la grande région montréalaise.
Une alarme s'est déclenchée vers 19 h 45 au guichet automatique de la succursale de la Banque nationale du boulevard Saint-Martin.
À leur arrivée, les policiers ont procédé à l'arrestation de deux hommes de 41 et 56 ans.
Ces derniers avaient en leur possession des outils de type industriel et tentaient de voler dans le guichet mural, a mentionné le lieutenant Frédéric Jean, de la police de Laval.
size]Le juge Daniel Bédard a d'abord causé une certaine surprise en décidant d'entendre la preuve de la Couronne dans cette affaire de voie de fait, estimant que la requête en arrêt des procédures présentée par la défense ne serait tranchée qu'à la toute fin du procès.
La poursuite a débuté en montrant cinq enregistrements audio-vidéo de l'intervention controversée de la policière du Service de police de la Ville de Montréal, qui s'est déroulée au 4381, rue Papineau, sur le Plateau Mont-Royal.
Il s'agit de vidéos tournés par des témoins de la scène avec leur téléphone cellulaire, dont la présumée victime, Serge Lavoie.Lavoie avait reconnu la policière qui était en train d'appréhender son ami, Rudi Ochietti, sous prétexte qu'il avait bu une bière dans la rue et qu'il résistait à son arrestation. Il l'a interpellée par son numéro de matricule - déjà bien connu après son intervention au poivre de Cayenne durant la crise étudiante au printemps de la même année - avant de la traiter de «grosse niaiseuse».
«Pouvez-vous essayer de ne pas le tuer, svp?»
Le tribunal a ainsi pu voir et entendre «Matricule 728» donner des ordres sur un ton menaçant, parfois en hurlant et en sacrant. Après avoir menotté Ochietti le visage contre le sol, la policière s'est ruée sur Lavoie au moment où celui-ci entrait dans l'appartement d'un ami.
La scène filmée sous différents angles permet de voir l'agente Trudeau agripper Lavoie par le cou, le traîner jusqu'en bas d'un escalier et l'immobiliser en l'écrasant de tout son poids pendant de longues secondes.
«Tu m'entraves et t'es en état d'arrestation. M'as-tu compris? Si tu "fight" encore, je te fais une encolure pis tu vas perdre conscience. Tu vas perdre. As-tu compris?», lance-t-elle à Lavoie, en criant aux témoins de «dégager».
«Pouvez-vous essayer de ne pas le tuer, svp? Vous êtes en train de l'étouffer», lui dit notamment l'un des témoins, Simon Pagé, chez qui la policière était entrée «sans mandat» pour mettre la main au collet de Lavoie.
Assise près de son avocat, Stéfanie Trudeau n'a montré aucune réaction lors du visionnement des vidéos.«Mon tab...!»
Rudi Ochietti a ensuite témoigné que Stéfanie Trudeau l'avait apostrophé en lui disant: «Heille toé! Ton permis de conduire et tes assurances!», après l'avoir vu avec une bière à la main en face de l'atelier d'artistes où il se trouvait, rue Papineau.
«J'ai répondu: "Pourquoi?" Elle m'a dit: "Tu refuses de t'identifier? Veux-tu que je te crisse en-dedans, mon tabarnac?". Puis, elle m'a couché sur le trottoir en déchirant mes vêtements. J'avais très peur», a-t-il dit en réponse aux questions posées par le procureur de la Couronne, Me Jean-Simon Larouche.
Durant toute l'intervention, Ochietti jure qu'il s'est «laissé faire» et qu'il n'a pas résisté à son arrestation.
«Elle faisait semblant que je ne voulais pas faire ce qu'elle me demandait. Quand je me suis ramassé la face dans le béton, elle m'a donné des coups de coude, de poing et de genou.»
Rudi Ochietti, un artiste peintre, dit avoir passé plus d'une heure menotté à l'arrière d'une autopatrouille, seul, à endurer la chaleur et la musique «heavy métal» qui jouait dans les hauts parleurs.
Le témoin a aussi déclaré que «jamais» l'accusée ne l'a informé des motifs pour lesquels elle le plaçait en état d'arrestation.
«Je l'ai su en sortant du poste de police, quand d'autres policiers m'ont remis un constat d'infraction de 146 $ pour avoir consommé de l'alcool sur la voie publique et une promesse de comparaître pour intimidation et entrave au travail d'un agent.»
Arrestations sans motif
Me Larouche a d'ailleurs informé le juge Bédard que l'accusée n'avait «pas de motif» pour procéder à ces arrestations et qu'elle a fait un «usage déraisonnable» de la force durant son intervention.
La défense, assurée par Me Jean-Pierre Rancourt, a réclamé l'abandon pur et simple de l'accusation portée en accusant la Couronne d'avoir abusé de son pouvoir par du «marchandage» avec des témoins. Des accusations avaient été portées contre quatre personnes à la suite de l'intervention de la policière Trudeau mais ces accusations ont été retirées en échange de leurs déclarations incriminantes, qui ont servi à faire inculper «Matricule 728».
La durée prévue du procès est de cinq jours. Le tribunal siégera vendredi avant d'ajourner le procès jusqu'aux 18, 19 et 20 novembre.
[size=20]Matricule 728: Stéfanie Trudeau ne regrette rien
MONTRÉAL - Pour la première fois depuis ses interventions musclées, la policière Stéfanie Trudeau a raconté sa version des faits en entrevue.
Dans un entretien accordé à l'animateur Denis Lévesque, sur les ondes de LCN lundi soir, celle que l'on connaît comme la matricule 728 dit n'avoir fait que son travail de policière.
C'est alors que les manifestations étudiantes du printemps 2012 battaient leur plein au centre-ville de Montréal que la policière Stéfanie Trudeau a été impliquée dans la première intervention qui a entaché sa réputation : quand elle a aspergé de poivre de Cayenne des manifestants.
Dès lors, son nom, mais surtout le numéro de son matricule, le 728, a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Deux ans et demi plus tard, Stéfanie Trudeau dit n'avoir fait que son travail.
«Il n'y a pas de coup de matraque, je n'ai pas brisé de dent. J'ai seulement dispersé la foule», se défend la policière, qui a publié un livre récemment pour raconter son côté de la médaille.
Ensuite, c'est l'arrestation musclée filmée sur la rue Papineau pour laquelle la policière fait d'ailleurs face à des accusations criminelles qui l'a propulsé au triste rang de célébrité.
«Tout ce que je peux dire c'est qu'on m'a reconnue, qu'on m'a entravée, on m'a agressé physiquement parce que j'étais l'agent 728», dit-elle.
Malgré tout ce tumulte, Stéfanie Trudeau ne regrette rien et déplore que la vidéo ne montre pas la totalité de son intervention.
«On m'a traité de tous les noms. Ça n'a pas été filmé, évidemment. Quand l'individu est parti en haut chercher la caméra, il y avait déjà un grand bout de l'intervention de fait. La preuve, c'est qu'il y en avait déjà un de menotté. Et le gros de l'intervention s'est produit au menottage de l'individu, alors qu'on avait le dos tourné et que ces gens-là en ont profité», affirme la policière.
L'agente Trudeau reproche également au chef de police de ne pas l'avoir défendue dans toute cette affaire pour laquelle elle est accusée de voie de fait. Son procès est prévu en 2016.
Arrêté pour excès de vitesse, le corbillard transportait...
Près d'une demi-tonne de caviar de contrebande a été découverte par la police russe dans le cercueil que transportait un corbillard arrêté pour excès de vitesse, ont annoncé mardi les autorités de Khabarovsk, dans l'Extrême-Orient.
Le chauffeur du véhicule funéraire avait pourtant assuré à la police qu'il transportait le cadavre d'une vieille femme, mais «il n'y avait aucun corps dans le véhicule», a assuré la police régionale dans un communiqué.
À la place, les agents de police ont découvert des boites en plastique remplies de caviar, cachées sous les couronnes funéraires et même à l'intérieur du cercueil,
pour un total de 500 kg.
Le chauffeur du corbillard et son passager ont assuré à la police ne pas savoir qu'ils transportaient du caviar.
Selon eux, ils avaient été payés 25 000 roubles (350 euros) pour transporter le cercueil dans une morgue. Le cercueil a été placé à bord du véhicule par des hommes qu'ils ne connaissaient pas.La valeur de la marchandise n'a pas été précisée, mais le prix d'une boite de 100 grammes de caviar de la mer Caspienne, la principale zone de production de caviar russe, se chiffre à au moins 7500 roubles (105 euros) en Russie
Face à la disparition des populations d'esturgeons sauvages, sa pêche a été interdite par la Russie en 2006, l'exportation de caviar sauvage ayant été interdite au niveau mondial en 2007.
Fin 2010, les quatre autres États riverains de la Caspienne (Kazakhstan, Azerbaïdjan, Turkménistan et Iran) se sont mis d'accord avec Moscou pour observer un moratoire de cinq ans sur la pêche d'esturgeons.
Le petit faon qui ne voulait plus quitter son humain
L'histoire d'un petit faon qui ne veut plus quitter l'homme qui l'a sauvé fait sensation depuis quelques jours sur internet.
Darius Sasnauskas, un Américain qui vit près du parc de Yellowstone, a récemment secouru le petit animal qui s'est retrouvé dans sa cour arrière, rapporte le site web Mashable.
Le bébé, qui n'avait que quelques jours, était trop blessé pour que M. Sasnauskas puisse le laisser aller dans la nature avec sa famille. Le faon avait la jambe blessée et n'arrivait plus à suivre sa mère.Darius Sasnauskas l'a donc laissé entré chez lui pour en prend soin. Après l'avoir guéri, il a tenté de le libérer dans la nature, mais l'animal ne revenait sans cesse le revoir.Ce n'est que récemment que le petit faon a pu retrouver sa famille. M. Sasnauskas a documenté sa petite aventure sur vidéo. Des moments particulièrement mignons qui ont vraisemblablement touché les internautes,
Son chien «Gâchette» lui tire dessus!
Une femme a été gravement blessée au pied en fin de semaine dans l'Indiana lors d'un accident de chasse assez inusité.
Son chien Trigger (gâchette en français) lui a en effet tiré dessus en marchant sur une arme déposée à terre ont expliqué les agents de la faune de l'État.
«C'est un accident qui doit nous fait rappeler les mesures de sécurité très importantes lors de parties de chasse», a expliqué l'agent Jonathon Boyd à CNN.
Allie Carter, 25 ans, avait donc posé son fusil par terre sans enclencher le cran de sûreté. C'est alors que Trigger, un mignon labrador chocolat, a marché sur l'arme, blessant Allie au pied.«Les accidents de chasse pareils sont quand même rares dans la région», a tenu à préciser M. Boyd.Conduite à l'hôpital, la propriétaire de «Gâchette» prend maintenant du mieux et pourra bientôt repartir chasser avec son chien.
Une fillette malade choisit le paradis plutôt que l'hôpital
Julianna n'a que 5 ans et elle a traversé beaucoup plus de choses que bon nombre de personnes dans toute leur vie. Atteinte d'une maladie incurable, la fillette de l'Oregon a décidé qu'elle choisissait le paradis plutôt que l'hôpital.
La petite fille a eu une déchirante discussion sur son futur avec sa mère Michelle.
Michelle: Julianne, si tu tombes malade encore, veux-tu aller à l'hôpital ou rester à la maison?
Julianna: Pas l'hôpital
Michelle: Même si ça signifie que tu vas aller au paradis si tu restes à la maison?
Julianna: Oui.
Michelle: Et tu sais que maman et papa ne viendront pas avec toi tout de suite?
Tu iras toute seule.
Julianna: Ne t'inquiète pas, Dieu va s'occuper de moi.
Michelle: Mais si tu vas à l'hôpital, tu pourrais aller mieux et revenir à la maison pour passer plus de temps avec nous. Je dois être certaine que tu comprends ça. L'hôpital peut te permettre d'avoir plus de temps avec maman et papa.
Julianna: Je comprends.
Michelle (en larmes): Je suis désolée, Julianna. Je sais que tu n'aimes pas quand
je pleure. C'est juste que tu vas tellement me manquer.
Julianna: C'est correct. Dieu va s'occuper de moi. Il est dans mon coeur.
Julianna Snow est atteinte d'une maladie incurable. Chaque petit virus, même le rhume,
peut être mortel pour elle. Après avoir subi tellement de traitements, la petite a décidé qu'elle ne voulait plus souffrir et aimerait mieux partir chez elle avec sa famille.
Lorsque Julianna n'avait que 9 mois, ses parents se sont aperçus qu'elle ne pouvait pas se tenir assise correctement. Après son premier anniversaire, ils ont remarqué qu'elle n'était pas capable de se tenir debout alors que plusieurs enfants marchent déjà .
Sa mère, qui est également neurologue, a vécu l'enfant: «La pire chose qui peut arriver pour un neurologue est de ne pas atteindre ces étapes importantes. J'essayais de ne pas trop réagir et de ne pas paniquer».
Même si le pédiatre ne s'en faisait pas puisque 5% des enfants ne marchent pas avant 18 mois, elle savait que quelque chose n'allait pas.
Avec les symptômes - le retard de développement et ses membres qui étaient trop mous - Michelle a compris que sa fille était atteinte d'atrophie musculaire spinale, une maladie héréditaire qui détruit progressivement les neurones du cerveau et de la moelle osseuse.
Julianna est tombée malade et a subi des opérations, mais son cas empirait. Alors qu'elle pouvait s'asseoir à 2 ans, elle ne pouvait plus le faire à 4 ans. Avant, elle pouvait manger toute seule, mais désormais elle doit être nourrie directement par son estomac.
Éventuellement, c'est devenu de plus en plus difficile pour elle de respirer et tousser. Le mucus s'accumulant dans ses poumons créait des pneumonies.
Chaque fois que ça se produisait, la fillette devait se faire intuber pour qu'on retire le mucus, une intervention douloureuse pour la fillette qui n'en pouvait plus.
Comme la maladie est incurable, il faut savoir quand s'arrêter. Quand sa mère a abordé la question, Julianna a été claire sur son choix, mais ce sont ses parents qui ont le dernier mot.
Changements réclamés à la loi es cendres disposées n'importe où
Il y a quelques mois Jean-Louis Martin vidait la maison d'un membre de sa famille et il a eu toute une surprise.«On sort une boîte et c'est les cendres de mon père dans le haut du garde-robe, quelle horreur! Et à côté on trouve les cendres de ma grand-mère et celles de mon grand-père. On ne m'avait pas menti, ils étaient bel et bien ensemble, mais pas du tout au bon endroit», raconte l'homme.
Des situations comme celle-là , les maisons funéraires n'en voient que trop. C'est que la loi qui date de 1974 aurait bien besoin d'être rafraîchie. «À partir du moment que la personne est incinérée elle n'existe plus aux yeux de la loi et les proches peuvent donc en disposer comme ils le désirent. Malheureusement, on voit des histoires d'horreur. Récemment à Valleyfield des cendres ont été retrouvées dans un supermarché», explique le président de la Corporation des thanatologues, Denis Desrochers.
Jean-Louis Martin a fait inhumer les cendres qu'il a trouvées. Mais ce n'est pas toujours le cas. Celles qui sont abandonnées sont conservées dans les entrepôts des maisons funéraires qui les gardent pendant 99 ans.De moins en moins de gens choisissent des funérailles à l'église ou des pierres tombales. Plus de la moitié optent pour des cérémonies non traditionnelles. C'est le signe qu'un changement s'impose. «On demande au gouvernement de revoir la loi», ajoute Denis Desrochers.Et il y a un autre problème. Les cérémonies inusitées comme certains cas vécus aux États-Unis font craindre le pire. On a, entre autres, vu des défunts exposés avec des cigarettes, de la bière ou déguisés.
«On veut que l'humain soit traité de façon digne. Si une famille fait une demande pour que grand-maman soit exposée à une table en train de jouer aux cartes certaines maisons funéraires vont dire non, mais certaines pourraient dire oui», conclut M. Desrochers.
Le projet de loi 66 qui vient d'être déposé devrait pouvoir éviter les situations troublantes comme celle qu'a vécue Jean-Louis Martin
Une citrouille turquoise pour les enfants allergiques
Au moins une trentaine de foyers du grand Montréal ont décidé d'embarquer dans le mouvement, né aux États-Unis, de la citrouille turquoise. Ils s'engagent ainsi à offrir des surprises non alimentaires aux enfants allergiques.
«Généralement, je vérifie un peu ce qu'ils donnent aux portes et à la fin de la récolte, je prends son sac et je le substitue avec un sac de bonbons qui sont corrects pour elle», explique Caroline Lefebvre, maman de deux filles, dont Athéane, 3 ans, qui est allergique aux arachides, aux œufs, à plusieurs fruits, au pollen et aux chats.
Trier des bonbons, laver des emballages pour éviter tout risque de contamination ou carrément en jeter à cause de l'absence d'étiquetage, voici comment se termine bien souvent la soirée de l'Halloween pour les parents des 70 000 enfants allergiques au Québec.
Le turquoise comme repère our satisfaire les petits et rassurer les grands, le mouvement de la citrouille turquoise né aux États-Unis propose d'offrir des surprises non alimentaires.
Effaces, crayons, collants ou encore pâtes à modeler, l'offre peut prendre plusieurs formes.
«L'idée, ce n'est pas d'en acheter des centaines, mais juste de faire quelques paquets pour les enfants allergiques ou simplement donner le choix aux autres enfants», ajoute la résidente d'Hochelaga-Maisonneuve qui a récemment distribué des pamphlets dans son quartier.
Ainsi, en plaçant une citrouille turquoise sur leur palier, les foyers garantissent d'offrir d'autres options de cadeaux que des friandises. Jusqu'à présent, une quinzaine de foyers de la métropole se sont inscrits sur le site pour participer au mouvement et deux fois plus pour la grande région de Montréal.
La fin du vrac
Si la sensibilisation aux allergies alimentaires est de plus en plus répandue, certains comportements subsistent.
«Dans mon coin, j'ai beaucoup de personnes âgées et j'ai encore des arachides dans le fond du sac, s'étonne Caroline Blanchette, maman de deux enfants, dont Eliam Lamothe, 5 ans, qui est allergique aux arachides et aux noix. Dans ce cas-là , je n'ai pas le choix, je jette le sac.»
Cette année, la résidente de Lachine ne prendra pas de chance, puisqu'elle a décidé d'agrafer des affiches imposantes «pas d'arachide» sur les sacs de ces enfants.
Pour Allergies Québec, la règle numéro un pour limiter tout risque de contamination est d'éviter la distribution d'aliments en vrac, quels qu'ils soient.
«Idéalement lire un peu aussi les étiquettes et avoir quelques surprises non alimentaires pour dépanner, car c'est environ un enfant sur 10 qui est concerné», explique Dominique Seigneur, directrice du développement et des communications.
Les allergies alimentaires chez les enfants (estimations fournies par Allergies Québec)
6 Ã 8 % des enfants vivent avec des allergies alimentaires
70 000 enfants qui fréquentent les écoles du Québec ont des allergies alimentaires
Les cinq allergies les plus fréquentes en bas âge: les produits laitiers, les œufs, les arachides et les noix, le soya et le blé
Des voleurs s'emparent d'un guichet
Des voleurs ont forcé l'entrée d'un commerce de l'arrondissement du
Plateau-Mont-Royal, à Montréal, et sont repartis avec un guichet automatique,
tôt mardiVers 3 h 35, plusieurs suspects ont forcé l'entrée du commerce situé sur l'avenue Papineau, entre les rues Marie-Anne et De Courville. Ils se sont emparés du guichet et ont pris la fuite à bord d'un véhicule, a indiqué le porte-parole de la police de Montréal, Louis Héroux.Des techniciens en scène de crime et des enquêteurs du service de police de la Ville de Montréal étaient en direction en début de journée mardi. Ils amasseront des preuves sur place et analyseront les images des caméras de surveillance.Dans la nuit de dimanche à lundi, des voleurs ont défoncé la porte d'un restaurant de Laval à l'aide d'un véhicule et sont partis avec le guichet
Deux hommes ont été arrêtés en soirée mardi pendant qu'ils tentaient de voler le contenu d'un guichet mural d'une institution financière de Laval, un troisième événement impliquant ce type d'appareil en autant de jours dans la grande région montréalaise.
Une alarme s'est déclenchée vers 19 h 45 au guichet automatique de la succursale de la Banque nationale du boulevard Saint-Martin.
À leur arrivée, les policiers ont procédé à l'arrestation de deux hommes de 41 et 56 ans.
Ces derniers avaient en leur possession des outils de type industriel et tentaient de voler dans le guichet mural, a mentionné le lieutenant Frédéric Jean, de la police de Laval.