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Polyarthrite rhumatoïde

Inlammation et déformation des os de tous le corps...
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Traitement

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De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années pour le soulagement et le contrôle de la polyarthrite rhumatoïde. Les recherches ont démontré qu’un traitement avec des médicaments antirhumatismaux au cours des 3 à 6 premiers mois de la maladie augmente les chances de rémission prolongée. Ce sont souvent les mêmes traitements qui permettent de contrôler la maladie et de prévenir sa progression. Par conséquent, ces médicaments constituent un élément capital du traitement.

Les objectifs du traitement sont les suivants :
◾ soulager les symptômes ;
◾ tenter d’induire et de maintenir une rémission de la maladie ;
â—¾ restaurer ou maintenir le bon fonctionnement des articulations ;
◾ prévenir l’invalidité et les dommages de la maladie sur d’autres organes.


Qu’entend-on par « rémission »?

- L’absence de symptômes d’inflammation, comme la raideur matinale et les douleurs ;
- L’absence de signes d’inflammation à l’examen physique, aux articulations et ailleurs dans le corps ;
- L’absence de signes d’inflammation dans le sang, dans les bilans sanguins ;
- Un arrêt de la progression des dommages articulaires, visible sur radiographie.


Médicaments

Deux types de médicaments sont généralement utilisés pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde : les médicaments symptomatiques ou de soulagement (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et corticostéroïdes) et les traitements de fond. Ces derniers ont pour but de prévenir les poussées et de contrôler les symptômes sur une longue période. Ils regroupent les traitements classiques (comme les immunosuppresseurs) et les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique.

Médicaments symptomatiques (de soulagement)

Les médicaments anti-inflammatoires réduisent la douleur et la raideur des articulations. Ils ne freinent pas l’évolution de la maladie et ne préviennent pas la survenue d’éventuelles déformations articulaires. Ils sont surtout utilisés en début de maladie, et ensuite de façon intermittente, en cas de douleurs afin de soulager. Il est recommandé de les utiliser en association avec un traitement de fond, afin de ralentir l’évolution de la maladie.
◾ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) classiques. L'ibuprofène (par exemple, Advil® et Motrin®), le naproxène (par exemple, Anaprox® et Naxen®) et tous les autres anti-inflammatoires sont utiles pour soulager les symptômes. L’aspirine (acide acétylsalicylique) est peu employée parce qu’elle est moins bien tolérée par le système digestif.
Effets indésirables. Le recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques, sur une base régulière, peut être associé à des troubles gastro-intestinaux, comme des brûlures d’estomac, des ulcères ou des saignements digestifs parfois graves, de même qu’à d’autres effets indésirables comme une hypertension ou une insuffisance rénale. Ils sont donc utilisés pendant la plus courte période possible, au besoin seulement. Ils sont parfois associés à un médicament destiné à protéger l’estomac, comme l’oméprazole (Mopral®), ou le misoprostol (Cytotec®).

Les anti-inflammatoires peuvent présenter des effets indésirables importants, en particulier sur le plan cardiovasculaire, avec une augmentation du risque d’infarctus ou d’AVC. Ces traitements doivent donc être suivis de très près par le médecin. Un aspect inquiétant est que ces complications peuvent survenir rapidement, dans certains cas dans la première semaine. Une utilisation même brève présente donc un certain risque.



Les AINS présentant le moins de risque seraient le naproxène et l’ibuprofène (à faible dose); le risque serait de faible à nul. Il est donc clair que l’on ne doit pas prendre ces médicaments à la légère.

◾ Corticoïdes. Les corticoïdes (cortisone, prednisone, prednisolone) sont des médicaments très efficaces pour diminuer l'inflammation et soulager les douleurs et les raideurs articulaires. Ils pourraient aussi retarder l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde, surtout lorsqu’ils sont utilisés en association avec un antirhumatismal de fond 37. Ces médicaments sont pris sous forme de comprimés ou injectés directement dans les articulations. Ils sont souvent prescrits au début de la maladie, mais leur usage à long terme est limité par les effets secondaires indésirables imporants. Leur action anti-inflammatoire est rapide, mais éphémère. Le médecin propose toujours la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible afin de limiter les effets indésirables.
Effets indésirables. À long terme, les corticostéroïdes peuvent provoquer des effets indésirables importants, parfois même très graves. Ceux-ci varient selon la dose prise. Par exemple : prise de poids, risque accru d'ostéoporose, d’hypertension artérielle et d’infections...


Les injections ou infiltrations de corticoïdes en intra-articulaire. Elles sont très efficaces en cas de crise, surtout si le nombre d’articulations atteintes n’est pas trop élevé. Cependant, il ne faut pas en abuser, car les injections répétées de corticoïdes dans les articulations peuvent léser les articulations et / ou entraîner les mêmes effets indésirables que s’ils sont pris par voie orale. En général, les médecins se limitent à 3 ou 4 infiltrations par articulation et par an.

◾ De l’acétaminophène (paracétamol) ou des dérivés morphiniques sont parfois employés pour réduire la douleur lorsque celle-ci est forte.

Médicaments antirhumatismaux de fond

Les médicaments antirhumatismaux sont prescrits lorsque les symptômes persistent plusieurs semaines. Ils agissent directement sur la maladie en combattant les cellules immunitaires qui attaquent les articulations. Cela leur confère la capacité de prévenir ou de retarder les dommages articulaires. Ces médicaments (dont beaucoup sont des immunosuppresseurs) sont d'autant plus bénéfiques s'ils sont pris au début de la maladie. Ils sont pleinement efficaces au bout de quelques semaines à quelques mois. Ils peuvent être combinés sans problème aux AINS ou aux corticostéroïdes.

Dans cette catégorie de médicaments, le méthotrexate (Novatrex®), est le plus fréquemment utilisé en première intention, sous forme de comprimés ou d’injections par voie sous-cutanée. On recommande aux personnes qui prennent ce médicament de consommer des suppléments d’acide folique, ce qui permet de réduire ses effets indésirables. Le léflunomide (Arava®) peut être utilisé chez les personnes qui présentent une contre-indication ou des effets secondaires au métothrexate37; plus rarement, il peut être utilisé en association avec le méthotrexate.

Les autres traitements de fond employés sont l'hydroxychloroquine (Plaquenil®) et la sulfasalazine (par exemple, Salazopyrine®), administrés seuls ou de préférence en association avec le méthotrexate.
L’azathioprine (Imuran®, Imurel® est utilisé dans certaines polyarthrites sévèves. Chacun de ces médicaments a des effets indésirables spécifiques.

Les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique

Depuis quelques années, une nouvelle classe de médicaments est apparue sur le marché. Ils sont connus sous le nom de modificateurs de la réponse biologique, ou biothérapies. Contrairement aux autres médicaments antirhumatismaux, qui combattent l’action du système immunitaire de façon non spécifique, ces nouvelles thérapies sont conçues pour cibler plus précisément les substances qu’on croit directement responsables de l’inflammation et de la destruction articulaire. Plusieurs types de biothérapies sont disponibles, parmi lesquelles les agents anti-TNF sont les plus utilisés. On trouve maintenant 5 agents anti-TNF : l’infliximab (Remicade®), l’étanercept (Enbrel®) et l’adalimumab (Humira®), le certolizumab (Cimzia®) et le golimumab (Simponi®). Sont aussi homologuées au Canada des biothérapies qui contrent l’effet de l’interleukine-1 (anakinra, Kineret®) ou de l’interleukine-6 (tocilizumab, Roactemra®), 2 substances qui contribuent à l’inflammation conjointement avec le TNF, ainsi que 2 autres biothérapies ayant des mécanismes d’action différents, le rituximab (Rituxan®) et l’abatacept (Orencia®). Ces médicaments s’administrent tous par injection, certains par voie intraveineuse et d’autres par voie sous-cutanée. Outre leurs mécanismes d’action, ces médicaments diffèrent par leur fréquence d’administration et certains effets secondaires spécifiques.

Ces médicaments présentent un coût très élevé et un potentiel d’effets secondaires sérieux. Parmi les effets indésirables possibles de ces médicaments, on note en particulier une réduction des défenses immunitaires contre certaines infections.
Mais ils sont aussi d’une efficacité formidable et ont révolutionné l’évolution des polyarthrites rhumatoïdes, supprimant la douleur, l’inflammation, les déformations chez de nombreux malades.

Chirurgie

Lorsque les dommages articulaires empêchent de bien fonctionner au quotidien, des interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Elles permettent de restaurer le fonctionnement de l’articulation, de réduire la douleur et de redonner un aspect normal à une articulation déformée.
◾ Synovectomie. Elle consiste à retirer de manière totale ou partielle la membrane synoviale atteinte par l'arthrite. Cette intervention peut être pratiquée par chirurgie ou encore par l’injection dans l’articulation d’un produit chimique ou radioactif (synoviorthèse). Dans ce dernier cas, l’excédent de membrane synoviale est détruit par le produit injecté. Ces mesures donnent de bons résultats, mais des rechutes sont possibles à plus ou moins long terme.
◾ Remplacement de l'articulation. Il est possible de remplacer l'articulation atteinte par une articulation artificielle, la prothèse. Cette intervention redonne de la mobilité tout en réduisant la douleur. Elle peut aussi permettre de corriger une déformation. Ce type de chirurgie est parfois suggéré avant que les lésions des os et des articulations ne deviennent trop importantes.

Exercice physique

Bien que la polyarthrite rhumatoïde soit une maladie douloureuse, elle ne doit pas empêcher de faire de l’exercice physique, au contraire. L’exercice permet de maintenir au maximum la force et la souplesse des articulations tout en améliorant la santé et la qualité de vie en général. La pratique régulière d’activités physiques et le renforcement musculaire font partie des recommandations internationale, à condition qu’ils soient adaptés à la santé physique de chacun. En effet, il est important de ne pas trop solliciter les articulations très endommagées et de ne pas forcer en cas de poussées douloureuses. Les exercices aérobies sont conseillés, tout comme la marche, la natation ou le cyclisme. Demandez conseil à votre médecin ou à un spécialiste de l’activité physique.

Physiothérapie et rééducation

La physiothérapie et la rééducation sont des compléments utiles au traitement médicamenteux dès que la maladie devient invalidante (et même avant, en prévention). Le physiothérapeute aide à trouver des exercices physiques qui permettent de préserver au maximum la souplesse des articulations et d’éviter les déformations. Si la maladie entraîne une invalidité importante, des séances de réadaptation peuvent aider à retrouver de l’autonomie et à mieux vivre avec ce handicap. L’ergothérapeute peut proposer des solutions concrètes aux personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde afin qu’elles puissent vaquer à leurs tâches quotidiennes sans trop de mal. À titre d’exemple, plusieurs outils ou appareillages permettent d’éviter la douleur aux poignets, et certaines postures permettent de réduire la douleur et la fatigue.

L’intervention d’un physiothérapeute, et dans certains cas d’un ergothérapeute, contribue à maintenir les capacités physiques, tant dans la vie personnelle que professionnelle.

Alimentation

Adopter de bonnes habitudes alimentaires est primordial afin de maintenir une bonne santé et d’éviter l'excès de poids, qui peut aggraver les symptômes. L’apport en antioxydants, que l’on trouve en bonne quantité dans les fruits et les légumes, est primordial.
Voici quelques conseils54 concernant les fruits et légumes :
- Mangez au moins un légume vert foncé (brocoli, laitue romaine et épinards) chaque jour.
- Mangez au moins un légume orange (carottes, patates douces et courges d’hiver) chaque jour.

- Choisissez des légumes et des fruits préparés sans matières grasses, sucre ni sel ou avec peu de ces ingrédients.

- Au lieu de faire frire vos légumes, consommez-les cuits à la vapeur ou au four ou sautés

On observe qu’une alimentation riche en gras, en protéines et en charcuteries a tendance à engendrer plus de douleurs35. Cependant, d’après la Société d’arthrite du Canada, aucun aliment ni aucun régime alimentaire ne peut supprimer complètement les symptômes d’arthrite.
Voir les recommandations alimentaires proposées par la nutritionniste Hélène Baribeau dans notre fiche Diète sur mesure: Arthrite rhumatoïde.

Les acides gras oméga-3 présenteraient un effet intéressant49 en association avec la médication conventionnelle, pour obtenir une rémission plus rapide et diminuer le taux d’échec du traitement. Ils peuvent être pris dans l’alimentation (huile de lin, de colza, de noix, poissons), ou bien en complément (3 grammes par jour)

Un verre d’alcool par jour semble avoir tendance à améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Mais deux verres par jour auraient plutôt tendance à l’aggraver. L’idéal est sans doute de s’en tenir à des recommandations de type : 1 verre d’alcool par jour maximum avec au moins un jour par semaine sans alcool.

Les régimes végétariens se sont révélés bénéfiques à long terme chez certaines personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde54. Cet effet est peut-être lié à la diminution de consommation en graisses saturées et à l'augmentation de la quantité de fruits et légumes ingérés, ainsi que les céréales complètes, facteurs susceptibles d’améliorer l’inflammation. Globalement, tout régime alimentaire anti-inflammatoire pourrait se révéler bénéfique.

La suppression de certains aliments est proposée par de nombreux régimes très divers dans le but d’améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Leur intérêt n’est pas démontré scientifiquement. Néanmoins, de manière individuelle, ils pourraient parfois présenter un intérêt, particulièrement dans le cas où une réaction allergique à un aliment se produirait, pouvant alors, peut-être, exacerber l’auto-immunité en cause dans la maladie.
Pour les personnes souhaitant tester ces régimes, il est recommandé de ne pas supprimer plusieurs aliments au même moment, mais plutôt d’en parler à son médecin avant de faire un test d’arrêt d’un aliment pendant 4 à 6 semaines afin d’observer les réactions du corps. Puis, après 6 semaines, en parler à nouveau à son médecin pour définir une conduite à tenir : faut-il ou non supprimer cet aliment, et comment compenser son éviction si c’est la conduite choisie. Les aliments concernés peuvent être les laitages, les graisses animales, la viande et le poisson, les céréales contenant du gluten, les agrumes, les oeufs. Attention à ne pas tout supprimer sans avis médical et de ne pas s’exposer à des carences alimentaires néfastes pour la santé.

Soutien psychologique

Les sociétés expertes recommandent de prendre en considération le retentissement psychologique de la polyarthrite rhumatoïde. L’intervention d’un psychothérapeute peut parfois être très bénéfique. Les thérapies cognitives et comportementales, par exemple, aident les personnes atteintes à mieux gérer la douleur et la maladie. Les différentes associations de malades peuvent aussi procurer un soutien émotionnel important. Consulter les sections Sites d’intérêt et Groupes de soutien.


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L'opinion de notre médecin

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Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Catherine Solano vous donne son avis sur la polyarthrite rhumatoïde :



La polyarthrite est une maladie chronique donc lourde pour la personne chez qui on la découvre. Mais il faut savoir que cette maladie n’est pas toujours très agressive. Certaines formes peuvent s’éteindre d’elles-mêmes ou rester relativement bénignes.
Cependant comme d’autres formes de polyarthrites sont au contraire très agressives, il faut absolument se faire suivre par un spécialiste rhumatologue. En effet, les traitements actuels, très puissants, permettent souvent d’arrêter ou de contenir l’évolution, de garder une vie normalement active en évitant les poussées, les douleurs et la fatigue extrême, et de conserver toute la vie des articulations fonctionnelles.

Bien sûr, ces traitements sont loin d’être anodins, mais ils ont transformé la prise en charge rendant les malades et les médecins plus heureux !

D’autre part, si quelqu’un de votre entourage est atteint, encouragez-le à bien manger, à faire de l’exercice, à demander un suivie en psychothérapie, et à chercher toutes les solutions pour mieux vivre avec sa polyarthrite. Parlez aussi aux jeunes de sa famille des méfaits du tabac qui augmente considérablement le risque de polyarthrite.

Dr Catherine Solano


Révision médicale (août 2015) : Dr Catherine Solano


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Approches complémentaires


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Important. Les traitements non conventionnels contre la polyarthrite rhumatoïde permettent, dans certains cas, d'améliorer le confort en diminuant les symptômes, mais ne ralentissent pas et ne préviennent pas la progression de la maladie. Voir l'avis de notre pharmacien dans le texte L'usage des produits naturels dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (dans Plus d’info).



En traitement


Efficacité certaine

Cayenne

Voir la légende des symboles


Efficacité probable

Griffe du diable, huiles de poisson, phytodolor®


Efficacité possible

Huile de bourrache et huile d’onagre, curcumin, tai-chi, végétarisme précédé d’un jeûne


Efficacité incertaine

Acupuncture, homéopathie, tripterygium wilfordii


Usage reconnu

Cassis


Usage traditionnel

Boswellie, curcuma, gingembre, réglisse, pharmacopée chinoise


Approches à considérer

Apithérapie, naturopathie, aromathérapie, hypnothérapie, réflexologie et thérapies manuelles (chiropratique, massothérapie, ostéopathie), balnéothérapie




Efficace Cayenne (Capsicum frutescens). La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé l'usage de crèmes, lotions et onguents à base de capsaïcine, le composé actif du cayenne, pour soulager légèrement la douleur causée par la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrose et la neuropathie. Cependant, seuls 2 essais cliniques menés sur une quarantaine de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont étudié l’efficacité de ces produits14.
Dosage
Appliquer sur les parties atteintes, jusqu'à 4 fois par jour, une crème, une lotion ou un onguent contenant de 0,025 % à 0,075 % de capsaïcine. Il faut souvent compter 2 ou 3 jours de traitement avant que l'effet thérapeutique se fasse pleinement sentir.

Efficacité probable Griffe du diable (Harpagophytum procumbens). La racine de griffe du diable a démontré une capacité à réduire l'inflammation. Depuis 1989, son usage est reconnu par la Commission E pour traiter les troubles musculosquelettiques dégénératifs. Les résultats de plusieurs essais cliniques, avec ou sans groupe placebo et de faible ampleur (une centaine de patients), indiquent que la racine de griffe du diable peut améliorer la mobilité et soulager sensiblement la douleur17,18.
Dosage
Prendre 1 ou 2 comprimés (ou capsules) de 500 mg, 3 fois par jour, soit 1,5 g à 3 g par jour. Les dosages peuvent varier suivant le type d'extrait. Suivre les indications du fabricant.

Efficacité probable Huiles de poisson. Les huiles de poisson, qui ont un effet anti-inflammatoire, sont les suppléments naturels ayant fait l’objet du plus grand nombre d’études pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Les auteurs d'une synthèse publiée en 2003 ont recensé au moins 13 essais cliniques menés auprès de 567 sujets. Les résultats indiquent que les huiles de poisson, une source importante d’oméga-3, peuvent soulager certains des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, notamment les raideurs matinales11. Elles permettraient aussi de réduire le dosage des médicaments anti-inflammatoires.
Dosage
Prendre chaque jour de 3 g à 4 g d'AEP/ADH sous forme d'huiles de poisson. Les huiles de poisson peuvent toutefois mettre de 2 à 3 mois avant de soulager les symptômes.

Efficacité probable Phytodolor®. Ce produit phytothérapeutique normalisé, commercialisé en Europe sous forme de teinture à prendre par voie interne, se compose de peuplier faux-tremble (Populus tremula), de frêne européen (Fraxinus excelsior) et de verge d'or (Solidago virgaurea) avec un rapport de 3:1:1. Ce produit serait plus efficace qu’un placebo pour réduire l'inflammation et la douleur. Dix études aléatoires ont été réalisées, dont 6 avec placebo, incluant un échantillon total de 1 135 personnes souffrant de différentes formes d'arthrite (surtout d'arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde)19. Une méta-analyse conduite en 1999 a conclu que Phytodolor® a une efficacité comparable à un traitement classique aux anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager les douleurs19. Cependant, la méthodologie des essais concernant la polyarthrite rhumatoïde est contestable14 et les effets indésirables du produit ne sont pas bien connus20.

Efficacité possible Huile de bourrache (Borago officinalis) et huile d'onagre (Oenothera biennis). En raison de leur teneur en acide gamma-linolénique ou AGL (une forme d'acide gras oméga-6 qui n'entre pas en compétition avec le métabolisme des oméga-3), on reconnaît à l'huile de bourrache et à l'huile d'onagre une certaine utilité pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, bien qu’encore peu d'études se soient penchées sur la question12-16. Pour l’instant, il semble que les doses de 1 400 mg/jour ou plus soulagent les symptômes de la polyarthrite tandis que les doses inférieures à 500 mg sont inefficaces14. Voir les fiches Huile de bourrache et Huile d’onagre pour plus de détails.
Dosage
Prendre chaque jour une dose d'huile de bourrache fournissant de 1,4 g à 2,8 g d'acide gamma-linolénique (AGL) ou de 5 g à 6 g d'huile d'onagre par jour.

Efficacité possible Curcumin. Une recherche51 sur un petit groupe de patients a démontré que le curcumin avait la même efficacité pour soulager la douleur qu’une faible dose de diclofénac.
Dosage : 500 mg deux fois par jour.

Efficacité possible Tai-chi. Selon les auteurs d’une revue systématique publiée en 2004, basée sur 4 études contrôlées aléatoires incluant 206 participants34, la pratique du tai-chi peut apporter une amélioration de l’amplitude de mouvement des membres inférieurs, particulièrement aux chevilles. Par contre, le tai-chi n’a eu aucun effet cliniquement significatif sur l’aisance dans les activités quotidiennes, la douleur et le gonflement des articulations, ou l’amélioration globale évaluée par le patient. En 2007, une autre méta-analyse a toutefois conclu qu’en raison de la mauvaise qualité méthodologique des études considérées, le tai-chi n’avait pas prouvé son efficacité. En 2008 et 2010, 2 petits essais cliniques menés respectivement sur 20 et 15 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont cependant conclu à l’efficacité du tai-chi sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie39-40.

Efficacité incertaine Acupuncture. La majorité des essais portant sur les rhumatismes inflammatoires (arthrite rhumatoïde, spondylite ankylosante, lupus, sclérodermie, etc.)25-28 sont des études de faible qualité méthodologique. En 2008, une méta-analyse s’est penchée sur 8 études qui avaient testé l’acupuncture auprès de 536 personnes atteintes de polyarthrite. Six d’entre elles ont montré une efficacité sur la douleur ou sur la raideur articulaire matinale29. Selon les auteurs, d’autres études sont toutefois nécessaires pour conclure.

Efficacité incertaine Tripterygium wilfordii. Les racines de cette plante, aussi appelée Thunder God Vine, sont utilisées en médecine chinoise depuis plus de 400 ans pour soulager les douleurs de l'arthrite. Quelques études laissent supposer que des extraits de ces racines (pris par voie orale) aideraient à diminuer la douleur et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires21-24. Les preuves scientifiques sont toutefois encore peu nombreuses; et les résultats, variables.

Usage reconnu Cassis (Ribes nigrum). L'ESCOP reconnaît l'usage médicinal des feuilles de cassis (psn) comme traitement adjuvant des troubles rhumatismaux. L’organisme a recensé un nombre assez grand d'études in vivo faisant état des propriétés anti-inflammatoires des feuilles pour reconnaître officiellement cet usage qui avait déjà été établi par la tradition. L’huile de graine de cassis, riche en acide gamma-linolénique, peut aussi apporter un soulagement14.
Dosage
Infuser de 5 g à 12 g de feuilles séchées dans 250 ml d'eau bouillante durant 15 minutes. Prendre 2 tasses par jour de cette infusion, ou prendre 5 ml d'extrait fluide (1:1), 2 fois par jour, avant les repas.

Usage traditionnel La boswellie (Boswellia serrata), le curcuma (Curcuma longa), le gingembre (Zinziber officinalis) et la réglisse (Glycyrrhiza glabra) ont été utilisés traditionnellement par les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde pour soulager les symptômes.

Approches à considérer Apithérapie. Quelques témoignages font état d’une diminution de la douleur et des troubles inflammatoires causés par la polyarthrite rhumatoïde en utilisant le venin d'abeille32,33. Un petit essai clinique publié en 200841 montre que l’utilisation de venin d’abeille en plus des médicaments classiques permet de réduire les symptômes de la polyarthrite plus efficacement qu’une combinaison médicaments-placebo. Voir notre fiche Apithérapie.

Approches à considérer Naturopathie. En naturopathie, l'alimentation est bien souvent la première voie explorée pour soulager la polyarthrite rhumatoïde4. L'objectif est de diminuer les symptômes de la maladie en consommant des aliments qui n'exacerbent pas les processus inflammatoires et qui réduisent le plus possible les réactions allergiques.

Approches à considérer Aromathérapie, hypnothérapie, réflexologie et thérapies manuelles (chiropratique, massothérapie, ostéopathie). Ces thérapies permettraient un meilleur contrôle de la douleur chez certaines personnes et modifieraient de manière positive la perception de la douleur42. Ces affirmations se basent sur de nombreuses observations cliniques, mais aucun essai clinique convaincant n’a pour l’instant prouvé leur efficacité sur les symptômes de polyarthrite. Pour en savoir plus sur ces thérapies, voir les fiches du même nom dans la section Thérapies des Approches complémentaires.

Balnéothérapie. La balnéothérapie ou hydrothérapie peut être efficace contre les douleurs liées à la polyarthrite rhumatoïde43. L’efficacité des cures thermales est également reconnue par plusieurs comités d’experts pour soulager les douleurs rhumatismales. Une revue Cochrane52 n'a pas été en mesure de conclure parce que les auteurs considèrent que les données sont de qualité insuffisante.


Note. Il n’existe aucune preuve selon laquelle la glucosamine possède une quelconque efficacité contre la polyarthrite rhumatoïde. Ce produit peut contribuer à soulager les douleurs causées par l’arthrose.


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Sites d’intérêt

Passeport Santé

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Pour en savoir plus au sujet de la polyarthrite rhumatoïde, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la polyarthrite rhumatoïde. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou des groupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.


Canada

Arthrite au Canada
Un concentré d'informations en matière d'arthrite. Ce site Internet est en lien avec, entre autres, la Société d'arthrite du Canada. C’est un portail grand public dont le but est de rendre accessibles de nombreuses informations sur les traitements des différents types d'arthrite, la gestion de la douleur, les exercices adaptés, les services par province, etc. Plus de 30 000 pages de renseignements.
www.arthrite.ca

L'Alliance canadienne des arthritiques
Un organisme composé de bénévoles souffrant eux-mêmes d'arthrite, qui se porte à la défense des intérêts des personnes arthritiques. Des actions politiques qui visent entre autres un meilleur accès aux soins et aux médicaments.
www.arthrite.ca

Guide Santé du gouvernement du Québec
Pour en savoir plus sur les médicaments : comment les prendre, quelles sont les contre-indications et les interactions possibles, etc.
www.guidesante.gouv.qc.ca

France

Association française des Polyarthritiques
Elle a pour missions d’informer sur la maladie et les traitements (brochures d’information, revues, Salon de la Polyarthrite chaque année en octobre, web TV, plateforme d’écoute et de conseil « Entr’Aide », …) mais aussi de défendre les intérêts des patients auprès des différentes instances et de soutenir la recherche.
www.polyarthrite.org

Carenity.com
Carenity est le premier réseau social francophone proposant une communauté dédiée à la polyarthrite rhumatoïde. Elle permet aux patients et à leurs proches de partager leurs témoignages et leurs expériences avec d'autres patients et de suivre l'évolution de leur santé.
www.carenity.com

Société française de rhumatologie
Ce site conçu pour les médecins rhumatologues comporte aussi une section grand public.
www.rhumatologie.asso.fr

États-Unis

The Arthritis Foundation
Cette fondation américaine d'Atlanta offre plusieurs ressources et services. Une source qui contient des articles récents sur la grossesse chez les femmes arthritiques (faire une recherche dans le site). En anglais seulement.
www.arthritis.org

International

The Bone and Joint Decade (2000-2010)
Une initiative née en janvier 2000 au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour encourager la recherche sur la prévention et le traitement de l'arthrite, favoriser l'accessibilité aux soins et mieux comprendre les mécanismes de la maladie. Pour se tenir au fait des dernières nouvelles.
www.boneandjointdecade.org



Consulter la liste des groupes de soutien Polyarthrite rhumatoïde.


Recherche et rédaction : PasseportSanté.net.
Mise à jour : mai 2014


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Références

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Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

La société de l’arthrite. Polyarthrite rhumatoïde [Consulté le 20 septembre 2010] www.arthrite.ca
American Apitherapy Society, États-Unis. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.apitherapy.org
Association médicale du Canada (Ed). Grand public, Info maladies - Polyarthrite rhumatoïde, Amc.ca. [Consulté le 20 septembre 2010]. www.cma.ca
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