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Personnes décédées

Personnes décédées hier et aujourd`hui
Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 31 Aout 2014, 15:55
Lady Di, ce 31 août 2014 marquera le 17ème anniversaire de sa mort.
Le 30 août 1997, le couple Hemad Fayed dit Dodi Al-Fayed - Diana Spencer arrive au Ritz,
un célèbre palace parisien appartenant au milliardaire égyptien Mohammed Al-Fayed, père de Dodi.
C'est vers 0 h 20 que l'accident de voiture qui coûta la vie au couple a eu lieu
http://img11.hostingpics.net/pics/111190330pxPrincessdianabristol198701.jpg
15 h 20
Le couple Dodi Al-Fayed - Diana Spencer se pose sur l'aéroport du Bourget avec son
jet privé Gulfstream IV, en provenance d'Olbia, en Sardaigne
où il avait passé la fin de ses vacances.
16 h 35
Le couple arrive au Ritz, un célèbre palace parisien situé sur la chic place Vendôme,
au 1er arrondissement de Paris, dont le propriétaire n'est autre que Mohamed Al-Fayed,
le père de Dodi Al-Fayed.
19 h 0
Retour au n° 1, rue Arsène-Houssaye, dans l'appartement de Dodi. Ils se lavent puis se reposent.
Les photographes qui suivent le couple à moto, comme en voiture, font le guet au pied de l'appartement.
21 h 25
Retour au Ritz dîner dans le restaurant L'Espadon, mais le couple décide finalement de se faire servir
à l'étage dans la suite impériale, le service de sécurité du Ritz s'inquiétant du comportement
étrange dans la salle de restaurant de deux clients inconnus, avec de gros sacs en plastique à leurs
pieds. L'enquête révélera plus tard que les deux clients en question n'étaient en fait que de
paisibles touristes1. Le couple est filmé par les caméras de surveillance2.
31 août 1997, 0 h 10
Des paparazzis les guettant à la sortie du Ritz, Dodi décide de laisser devant le palace sa propre
voiture, une Mercedes-Benz 600 conduite par son chauffeur personnel Philippe Dourneau ainsi que la
Range Rover des gardes du corps conduite par Jean-Francois Musa, propriétaire de la compagnie Étoile
Limousines qui fournissait des voitures de fonction au Ritz, simulant le départ à bord de Diana
et Dodi3. Le couple emprunte à l'arrière du palace une seconde sortie plus discrète et entre dans une
Mercedes-Benz W140 immatriculée 688 LTV 75 (voiture leurre non homologuée4 de la compagnie Étoile
Limousines pour échapper aux paparazzi) conduite par Henri Paul, chef de la sécurité du Ritz, le
garde du corps Trevor Rees-Jones montant à l'avant du côté passager. Mais quelques paparazzi qui ne
se sont pas laissé prendre à la manœuvre de diversion s'approchent déjà.
0 h 20
La Mercedes démarre, à destination de l'appartement de Dodi, court trajet qui doit durer cinq minutes.
Des paparazzi les suivent et certains les précèdent déjà, comme le montre une photo prise par Jacques Langevin
de la Mercedes par son avant5. Mais Dodi change de plan et demande à Henri Paul de contourner
la route par des petits carrefours[réf. souhaitée] et de foncer à travers des voies moins éclairées
pour échapper à une douzaine de paparazzi et un motard de presse et gâcher leurs photos nécessitant
le flash6. Le chauffeur prend rue de Rivoli, traverse la place de la Concrode puis, au lieu d'emprunter
les Champs-Elysées, s'engage à vive allure dans la Voie Georges-Pompidou, le cours la Reine et le
cours Albert-Ier, trois voies sur berge rive droite de la Seine, parvenant à distancer les paparazzi7.
entre 0 h 23 et 0 h 25
Amorçant mal le virage du souterrain du pont de l'Alma alors qu'il roule à une vitesse estimée à 105 km/h, Henri Paul
« freine une première fois. Sur 19 mètres, comme l'attestent les traces de pneus sur la
chaussée. La Mercedes effleure le troisième pilier qui sépare les deux voies. (On retrouvera par terre
des débris de phare.) L'embardée se poursuit8. Henri Paul freine à nouveau, sur 32 mètres cette fois,
avant de s'écraser de plein fouet sur le treizième pilier. La voiture fait un tête-à-queue »9. L'impact frontal
contre le pilier de béton armé, non protégé par une glissière de sécurité, est violent. Dodi et
Paul meurent sur le coup ; Diana , recroquevillée entre les deux sièges et en coma vigil, et son garde
du corps Trevor Rees-Jones, le seul a avoir attaché sa ceinture de sécurité, sont grièvement blessés.
Ils sont d'abord réanimés sur place alors que la police tente d'écarter les paparazzi qui mitraillent
la Mercedes7.
1 h 50
Diana est transporté en SAMU à l’hôpital à 1 h50 du matin. Sur le chemin, elle fait un second arrêt cardiaque au
niveau du pont d'Austerlitz, ce qui oblige le médecin, le docteur Martino, à s'arrêter
sur le bord de la route pour faire redémarrer le cœur. L'ambulance roule lentement (40 km/h) et met
environ 15 minutes pour arriver à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière car rouler au-delà aurait augmenté
la pression artérielle de la victime et ainsi aggravé son état, Diana faisant notamment une hémorragie interne.
Une thoracotomie d'urgence met en évidence une plaie importante de la veine pulmonaire
gauche. Malgré la fermeture de cette plaie et un massage cardiaque interne et externe, les médecins
la déclarèrent morte deux heures après son arrivée, à 4 h 25 du matin.
5 h 45
Le décès est officiellement déclaré.
Les funérailles à l’abbaye de Westminster, le 6 septembre ont rassemblé environ 3 millions de personnes à Londres.
Plus d’un million de bouquets ont été déposés à son domicile londonien au palais de Kensington. On demanda au public
de ne plus apporter de fleurs au domaine familial d’Althorp, car le nombre de gens et de fleurs sur les routes
surchargées mettait en danger la sécurité publique.

La réaction de la famille royale à la mort de Diana causa un tollé sans précédent. Le respect pointilleux
du protocole de la Maison de Windsor a été interprété par le public comme une absence de sensibilité.
Le refus de Buckingham Palace de mettre en berne l’Union Jack provoqua des manchettes acerbes dans
les journaux : « Où est notre reine ? Où est notre drapeau ? » demandait le Sun. La reine, qui était
revenue de Balmoral à Londres, accepta une allocution à la télévision. À la demande expresse de Downing Street,
ce qui devait être un enregistrement devint du direct et le texte fut revu par Alastair
Campbell pour être « plus chaleureux ».
Le public présent aux funérailles jeta des fleurs au passage de la procession tout au long de son
parcours. À l’extérieur de l’abbaye de Westminster, la foule acclamait les nombreuses célébrités qui
se trouvaient à l’intérieur : le chanteur Sir Elton John (qui a interprété une version de sa chanson
Candle in the Wind, réécrite à cette occasion), Tom Cruise et Nicole Kidman, le metteur en scène
Steven Spielberg, l’homme d’affaires britannique Richard Branson, la reine Noor de Jordanie, Hillary
Rodham Clinton et Bernadette Chirac. La cérémonie religieuse a été retransmise en direct à la télévision.
Des haut-parleurs avaient été placés à l’extérieur pour que la foule puisse entendre le déroulement de l’office.
Les invités applaudirent les paroles du frère de Diana, Lord Spencer, qui attaqua vertement la presse et critiqua
indirectement la famille royale pour son comportement vis-à-vis de sa sœur.


Près de 17 ans après sa disparition, Lady Di continue à faire parler d'elle. Alors que l'on célébrera ce
31 août 2014 l'anniversaire de sa mort, de nouvelles révélations font surface avec la sortie d'un ouvrage retraçant
la dernière nuit de la princesse. Après les accusations de trahison, les médisances, la mère des princes
William et Harry est à nouveau au centre de l'attention.

Ancien policier de la BAC, Daniel Bourdon aura mis près de 17 années avant de pouvoir écrire son
livre "Diana, cette nuit-là". Entre témoignage personnel, il fait partie des premiers arrivés sur
les lieux de l'accident, et éléments de fiction, il revient sur les dernières heures de Lady Di.

Alors que son livre sort ce jeudi, il s'est confié au Parisien. Interviewé par le journal, il retrace
tout d'abord son arrivée sur les lieux : "Avec mon équipe, nous avions pour mission de sécuriser
les sous-sols de l'hôpital de la Salpêtrière. Il fallait notamment éviter qu'un paparazzi vole une
photo. Nous avons assisté à son arrivée sur la civière, puis à son entrée au bloc opératoire.
Elle était inconsciente, les yeux fermés. Elle avait eu une artère pulmonaire arrachée et je
sais aujourd'hui qu'il était quasi impossible de la sauver. Et pourtant, je n'ai jamais pensé
qu'elle allait mourir. C'est en voyant la mine défaite des médecins sortant du bloc que j'ai compris
qu'elle était perdue."

L'ancien policier s'exprime également sur les circonstances de la mort de Diana, maintes fois remises
en question (on pense notamment à la fameuse théorie du complot, finalement écartée par Scotland Yard).
Il affirme : "La thèse de l'assassinat relève du fantasme. Diana est morte dans un accident bête et méchant.
Elle n'aurait pas dû mourir ainsi. Mon livre n'est pas une contre-enquête. Il restitue
les choses telles qu'elles sont. Reste que, selon moi, la princesse ne disposait pas du niveau de
sécurité et de protection qu'une telle icône méritait. C'était du bricolage. Qui a permis un
enchaînement de circonstances à l'issue dramatique". Résultat, on la pleure encore aujourd'hui...

Lady Di au coeur du scandale, la princesse avait-t-elle trahi la famille royale ?
Un peu plus de 16 ans après sa mort, Lady Diana continue de régulièrement faire parler d'elle.
Le nom de la princesse de Galles se retrouve depuis quelques jours mêlé au procès du journal
News of the world. De nouvelles révélations clament en effet l'implication de la princesse dans
l'affaire des écoutes du magazine.

Alors que l'on célébrera cet été 2014 le 17ème anniversaire de sa mort, Lady Diana voit aujourd'hui
son nom rattaché au procès du journal News of the world. Actuellement jugé pour l'affaire des écoutes de la
famille royale, le célèbre tabloïd vient d'apporter une nouvelle pièce clef à l'enquête. L'un des journalistes
de NOW, Clive Goodman chroniqueur royal pour le magazine vient en effet de livrer un témoignage incriminant
la princesse de Galles alors en plein divorce du Prince Charles. Après avoir été qualifiée de
"femme méchante" par l'un des membres de la famille royale il y a quelques mois, Lady Di est à nouveau la
cible de révélations acides. Séparée du Prince en 1992 après 11 années de mariage, Lady Di aurait supposément
fait parvenir l'annuaire interne recensant tous les numéros de la famille royale ainsi que ceux
de toutes les personnes travaillant au palais.

Le journaliste avoue ainsi : "C'était une période très, très difficile pour elle. Elle m'a dit
qu'elle voulait que je vois cet annuaire, elle voulait que je vois l'étendue du personnel de son
mari en comparaison du sien. Elle était dans un état d'esprit très amer vis-à-vis du Prince Charles à
ce moment-là, elle avait l'impression d'être submergée par les gens de son entourage à lui. Elle cherchait
un allié pour s'en prendre à lui et montrer le genre de forces auxquelles elle devait faire face".

Clive Goodman est actuellement accusé d'avoir payé la police afin d'obtenir les numéros de téléphone de la
famille royale. En 2007, le journaliste avait également été jugé pour avoir mis plusieurs téléphones sur écoute.

Si en décembre dernier, la théorie du complot avait été écartée dans la mort de Lady Di, cette nouvelle
affaire vient à nouveau ébranler les princes Harry et William (actuellement bien loin de l'Angleterre).
Et un scandale de plus pour la couronne d'Angleterre !

Message édité 1 fois, dernière édition par Webmaster, 31 Mars 2016, 22:27  
 
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  Lien vers ce message 04 Septembre 2014, 22:48
La comédienne Joan Rivers est décédée
http://img11.hostingpics.net/pics/163019Rivers428x241.jpg
Joan Rivers est décédée
À 81 ans, la comédienne et humoriste Joan Rivers était encore reconnue par l’industrie comme une figure controversée n’ayant pas la langue dans sa poche. Mais ayant fait son chemin avec un personnage aux allures superficielles, au ton très bruyant et aux répliques assassines, Joan Rivers a su se tailler une place dans la culture populaire américaine comme une dur-à-cuire notoire qui pouvait donner des leçons à plusieurs de ses héritiers humoristiques.
Après avoir arrêté de respirer lors d’une opération sur ses cordes vocales à New York, Joan Rivers, née le 8 juin 1933, a été transportée à l’hopital Mont-Sinai de New York, où elle aurait finalement succombé.
Elle aura été une animatrice en remplacement pour The Tonight Show en plus d’avoir animé Fashion Police et de nombreux autres événements hollywoodiens à travers sa carrière. N’ayant jamais eu peur de discuter ouvertement de ses problèmes amoureux ou de ses troubles familiaux, l’humour de Joan Rivers a causé plusieurs remous dans une culture américaine qui considérait ce type d’humour féminin particulièrement problématique.
Elle aura connu le scandale toute sa vie, incluant ces derniers mois, lorsqu’elle a proféré des commentaires à l’égard de la Palestine considérés comme insensibles.
Parmi les jeunes humoristes qu’elle a pu inspirer, on compte notamment Sarah Silverman, dont l’album humoristique « We are Miracles » a été récompensé à la dernière cérémonie des Grammys.
Voici quelques extraits vidéos de cette personnalité farocuche et indélibile de la culture américaine.

 
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  Lien vers ce message 24 Septembre 2014, 1:40
Gilles Latulippe
http://img15.hostingpics.net/pics/113717908864lorsgalahommagegilleslatulippe.jpg
Gilles Latulippe est un acteur, humoriste et directeur
de théâtre québécois.
Naissance : 31 août 1937 (77 ans),
Décès 23 septembre 2014 à 06h05
(SHERBROOKE) Le comédien et metteur en scène Gilles Latulippe aura présenté ses
dernières farces sur les planches de la Maison des arts de Drummondville,
en août dernier.
Hospitalisé depuis un mois pour une pneumonie, le comédien avait aussi un cancer.
Il a célébré son 77e anniversaire de naissance dans sa chambre d'hôpital,
le 31 août dernier, accompagné de sa famille, avant de tomber dans un coma
samedi dernier. La veille de son hospitalisation, l'acteur était encore sur
la scène du Centre culturel de Drummondville, dans la pièce Salut Cocu!.
Le Centre universitaire de santé McGill a annoncé mardi matin le décès de
M. Latulippe à l'Hôpital général de Montréal. Il avait été admis le 22 août
dernier pour guérir une pneumonie et est décédé des conséquences d'un cancer
du poumon pour lequel il était traité depuis quelques années.
Gilles Latulippe avait célébré son 77e anniversaire dans sa chambre d'hôpital,
le 31 août dernier, accompagné de sa famille. Il était tombé dans
un coma profond par la suite.
Son état de santé avait forcé l'annulation des quatre dernières
représentations de sa pièce de théâtre d'été «Salut cocu!».
La popularité du théâtre d'été mené par l'artiste ne se démentait pas, avait
rapporté La Tribune. Même si la 20e saison sera amputée de quatre soirées,
ce sont tout près de 20 000 personnes qui auront assisté à la pièce Salut cocu!,
présentée pour une troisième fois cet été.Depuis Paris, où il se trouve en mission
économique, le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, a rendu hommage à
M. Latulippe, déclarant que le Québec vient de l'un de ses plus grands artistes.
«Avec son immense talent d'auteur et de comédien, Gilles Latulippe aura fait rire,
et parfois pleurer, des générations entières. Celui qui a si bien incarné
le burlesque pendant de nombreuses décennies aura marqué la vie artistique,
en particulier à Drummondville, où il a tenu les représentations de son
théâtre d'été pendant vingt ans.»

Théâtre des Variétés
Il y a deux mois à peine, le Festival Juste pour rire rendait hommage à ce grand de l'humour pour ses 55 ans de carrière, en sa présence, à la salle Wilfrid-Pelletier à Montréal. Il était aussi en vedette cette année dans «Salut Cocu» à son théâtre d'été, à Drummondville.

La carrière de Gilles Latulippe a été marquée par de nombreux succès à la télévision
et au théâtre. En parallèle, il a dirigé pendant 33 ans le Théâtre des Variétés
qui, en 2004, a été rebaptisé La Tulipe en son honneur.
On peut dire que Gilles Latulippe avait la comédie dans le sang. Très jeune,
il développe un intérêt pour les blagues et réalise rapidement que son avenir
ne se trouve pas dans la quincaillerie familiale.
Vers le milieu des années 1950, il commence à travailler comme messager à la
discothèque de Radio-Canada, où il fera la rencontre d'un autre homme qui marquera
l'humour québécois: Yvon Deschamps. C'est à la suggestion de celui-ci que
Latulippe commence à suivre des cours de théâtre chez François Rozet,
un apprentissage qu'il poursuit pendant deux ans.
Yvon Deschamps lui présente aussi Paul Buissonneau, qui travaille alors aux loisirs
de la Ville de Montréal et qui lui donnera ses premiers rôles sur scène. C'est un de
ces rôles, dans la pièce «La bande à Bonneau», qui convaincra Gratien Gélinas
de lui proposer le rôle du frère Nolasque dans «Bousille et les Justes».
Les années 1960, au moment où le travail se fait plus rare pour un comique,
Gilles Latulippe prend son avenir en main en entamant une tournée des cabarets
avec un ami comédien, Robert Desroches. On le verra ensuite à la télévision,
à l'émission «Le Capitaine Bonhomme», de 1963 à 1967. Il deviendra également
coanimateur de l'émission «Le 5 à 6» avec Fernand Gignac.
En 1967, il ouvre le Théâtre des variétés sur la rue Papineau à Montréal, avec un
spectacle d'ouverture présenté par Olivier Guimond et Rose Ouellette, dite
«La Poune». L'endroit deviendra le temple du burlesque où seront présentés des
spectacles de toutes sortes qui attiraient les spectateurs par autobus.
Gilles Latulippe dirigera pendant 33 ans, sans obtenir de subvention, la mythique
salle jusqu'à sa fermeture en 2000. La salle rouvrira ses portes quatre ans plus tard,
et ses nouveaux propriétaires la rebaptiseront Cabaret La Tulipe en l'honneur du comédien.
Gilles Latulippe a déjà déclaré en entrevue
«La vie est trop courte pour regarder des drames».
Il laisse dans le deuil sa femme Suzanne, son fils Olivier
 
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  Lien vers ce message 24 Septembre 2014, 2:04
Biographie Gilles Latulippe

Gilles Latulippe est né au dessus de la quincaillerie paternelle sur la rue Rouen (quartier Frontenac)
http://img15.hostingpics.net/pics/688608enfant0515mois.jpg
à Montréal, le 31 août 1937 à six heures du matin. Pour les amateurs, cela fait de lui une vierge ascendant
vierge. Ses parents, Blanche Fournier et Eugène Latulippe sont heureux de la naissance de ce deuxième
garçon qui vient au monde deux ans après son frère Bernard

L'enfance est heureuse et Gilles s'annonce très tôt comme un joueur de tours pendables mais que ses parents
prennent avec bonne humeur. Enfant, il écoute l'émission "Le ralliement du rire" à la radio
(avec notamment Marcel Gamache) et il rêve du jour où il saura écrire afin de garder toutes les blagues
qu'il entend sur papier et pouvoir les répéter plus tard.

Malheureusement, l'école Meilleur où il fait ses premières classes est pour lui un endroit qu'il déteste,
où on l'oblige à rester enfermé durant de trop longues heures. Du moment qu'il sait écrire même phonétiquement,
il sait tout ce qu'il veut, le reste ne l'intéresse pas et même lui semble inutile. Le bâtiment lui-même est
particulièrement austère et la discipline y est stricte, menée par les Frères du Sacré-Coeur. Dès son plus
jeune âge, Gilles veut être indépendant et vivre sa vie comme il l'entend. Les quinze années passées à
l'école Meilleur ont été pour lui quinze années de prison. C'est en revenant de cette école qu'il a un
jour eu la conviction que ce qu'il voulait faire dans la vie, c'était faire rire.

Le Collège Cordeau sur la rue Ontario laisse de bien meilleurs souvenirs à Gilles. L'ambiance y est plus
agréable, la directrice est une excellente conteuse d'histoires et, en plus, il peut organiser des
petits spectacles comme activité para-scolaires. Sa vocation continue donc à s'affirmer et son sens des
affaires à se développer.

A l'automne 1955, le jeune Latulippe n'a guère le goût de continuer dans la quincaillerie familiale et ses
parents ne s'opposent pas à son envie de faire autre chose (ni à celle de son frère Bernard). Gilles entre
donc comme messager à la discothèque de Radio-Canada où un autre comique en devenir travaille aussi:
Yvon Deschamps. Les deux s'entendent tout de suite très bien et c'est Yvon qui suggère à Gilles de suivre
des cours de théâtre chez François Rozet. Le jeune Latulippe veut tellement apprendre, il absorbe tout ce
qu'on lui dit, fait ses devoirs en triple et potasse les classiques. Il passera deux ans chez Rozet.

Yvon Deschamps le présente également à Paul Buissonneau qui travaille au Services des Loisirs de la ville
de Montréal. Il va donner à Latulippe ses premiers rôles à La Roulotte et dans des pièces comme
"La bande à Bonnot". La bonne étoile de Gilles veillant au grain, c'est dans cette pièce que Gratien
Gélinas le vit pour la première fois et décida de l'engager pour le rôle du Frère Nolasque dans "Bousille
et les Justes", son premier rôle professionnel. Et quel rôle! Avec Nolasque, Gilles va voyager
durant deux ans à travers le continent, jusqu'à Seattle où la pièce est jouée dans le cadre de
l'Expo Universelle.

Début des années 60, il n'y a pas beaucoup de rôles pour un jeune comique. Gilles possède un large répertoire
de blagues et avec un autre acteur débutant, Robert Desroches, il décide de s'embarquer dans le monde des
cabarets. S'il est un endroit difficile, voire périlleux, pour un artiste, c'est bien les cabarets. Difficile
déjà pour quelqu'un de reconnu, alors pensez, pour un débutant... Néanmoins, Gilles et Robert savent tirer
leur épingle du jeu et vont vite trouver leur propre créneau. De plus, Gilles y rencontre ses idoles
(dont Olivier Guimond) et de nouveaux horizons s'ouvrent ainsi à lui. Ainsi, il participe à l'émission
du Canal 10 "Le Capitaine Bonhomme" de 1963 à 70. Parallèlement, il est à l'affiche dans plusieurs
séries et deviendra également animateur au 10, notamment dans l'émission qu'il co-anime avec
Fernand Gignac, "Le 5 à 6".

En 1967, en plus des cabarets, des tournées, de la télévision et de la radio, Gilles décide d'ouvrir son
propre théâtre, en pleine année de l'Expo. L'ancien théâtre Dominion sur la rue Papineau devient le
Théâtre des Variétés. L'une des raisons qui le poussent à ouvrir le Variétés est que cela donne ainsi
l'opportunité à tous les grands du burlesque, oubliés par les nouveaux médias (ou plutôt boudés),
de pouvoir à nouveau travailler. Le seul qui ne connaît pas le métier de "burlesker", c'est le patron!
Mais il apprend vite et les plus anciens sont heureux de lui montrer les ficelles du métier.
C'est sans aucun doute les plus belles années de Gilles.

Rappelons que le Variétés n'a jamais touché une seule cenne de subvention et que seul le succès populaire
en a fait une entreprise rentable du début à la fin, 33 ans et 7000 représentations plus tard.
A chaque saison, on y retrouve des spectacles variés, de la comédie, des variétés ou des comédies
musicales à grands déploiements. Les spectacteurs arrivent par autobus entiers des quatre coins de la
province. Les gens vont au 10 à l'enregistrement d'une émission (plus tard, à Radio-Canada),
vont manger chez Ti-Coq et finissent la journée au Variétés.

Le Variétés a fermé en mai 2000 et le bâtiment a été vendu. Heureusement, il a gardé sa vocation de
salle de spectacle puisque le Cabaret La Tulipe l'occupe présentement. Les fantômes du Variétés ont
encore un toit pour quelques années...

En 1972, Gilles et sa compagne Suzanne deviennent heureux parents et il prénomme son fils Olivier
en hommage à son grand ami Olivier Guimond décédé un an plus tôt. Il dit qu'il a appris à dire non
avec la venue de son fils et il jongle désormais vie de famille et vie professionnelle.

Être père, comédien et propriétaire de théâtre ne l'empêche pas d'être un pilier de la télévision où
il accumule les émissions à succès et à grande longévité: Le 5 à 6 (4 ans), Symphorien (7 ans), Poivre
et Sel (4 ans), Les Démons du Midi (6 ans).. pour n'en nommer que quelques-unes.

Il accumule aussi les récompenses, de Monsieur Télévision 1969 au Métrostar (il en possède plusieurs) en
passant par les Gémeaux, sans oublier qu'il est membre de l'Ordre du Canada (2004) et Chevalier de l'Ordre
National du Québec (2009). Liste non-exhaustive!.. Honneurs plus que mérités que Gilles n'aiment pas
étaler mais qui doivent sans doute remplir une pièce complète.

Dès 1994, Gilles se tourne aussi vers le théâtre d'été. Une première année à Shawinigan ("Balconville PQ")
lui donne le goût de recommencer l'année suivante mais à seulement une heure de chez lui: Drummondville.
De 1995 à 2012, il y présente chaque année une pièce de son cru et avec des comédiens avec qui il aime jouer.
Le fidèle public du Variétés a détourné ses autobus et la salle de 950 places est pleine de rires durant
tout l'été.

Depuis 1989, Gilles a également publiés de nombreux livres de blagues, quelques pièces et ainsi que des sketchs.

2011 aura aussi vu le retour de la tournée pour Gilles Latulippe, avec un spectacle de variétés intitulé
"Ça bat 4 as" qui réunit Jacques Salvail, Marielle Léveillé et le magicien Giacomo. L'année suivante,
une nouvelle tournée avec le spectacle "Le diable à 4" amène Gilles et ses trois comparses sur les routes
de la Gaspésie et de l'Ontario.
http://img15.hostingpics.net/pics/174182Ecosse.jpg

L'hiver, ne le cherchez pas au Québec. Lui qui déteste le froid s'en va au soleil de la Floride où il
s'adonne à son passe-temps préféré: le golf. Un autre de ses talents, il est un très bon joueur de golf.

Longue vie, Maître!



 
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