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Les villes dans le monde

la fondation les decouvertes
Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 01 Septembre 2014, 22:19
Hollywood
Hollywood (de l'anglais « bois de houx ») est un quartier de la ville de Los Angeles (Californie, États-Unis) situé au nord-ouest de
Downtown Los Angeles et à l’ouest de Glendale1. De par sa célébrité et son identité culturelle en tant que centre historique des
studios de cinéma,
le terme « Hollywood » est souvent utilisé comme un métonyme du cinéma américain, et il est par ailleurs souvent utilisé pour
désigner le plus grand quartier de Los Angeles. Ses deux surnoms « StarStruck Town » et « Tinseltown » font référence au rapport
qui lie l'industrie cinématographique américaine à Hollywood.
Aujourd'hui, toutefois, la plupart des sociétés de production se sont dispersées dans d'autres quartiers proches, comme Westside ;
mais plusieurs des studios importants tels que ceux de montage, des effets visuels ou encore de postproduction demeurent toujours à

Hollywood, comme les studios de la Paramount Pictures.
Le quartier est réputé pour ses studios de cinéma, les sièges sociaux des grands groupes cinématographiques et pour être le
principal lieu de résidence de nombreuses stars. En 1911, Nestor Studios est le premier studio de cinéma à s'installer à Hollywood.
Par métonymie, le mot Hollywood désigne souvent l'industrie cinématographique américaine prise dans son ensemble, compte tenu de la concentration qui fit ici la fortune
de la mégalopole. Cette association est cependant réductrice pour un cinéma américain qui revendique également des réalisateurs de la côte est, qui ne sont pas affiliés
à cette industrie des images.
Dans les années 1880, un couple originaire du Kansas, Harvey Henderson Wilcox (qui a fait fortune dans l'immobilier malgré la perte de l'usage de ses jambes à cause de la
fièvre typhoïde) et sa femme Daeida Wilcox Beveridge, décidèrent de déménager depuis Topeka jusqu'à Los Angeles. En 1886, Wilcox acheta 0,6 km2 de terre dans la campagne
à l'ouest de la ville, sur les contreforts du col de Cahuenga. C'est Daeida Wilcox qui choisit le nom « Hollywood » pour la propriété, en faisant référence à une colonie d'immigrants allemands nommée ainsi et se trouvant dans l'Ohio. Elle en prit connaissance lors d'un voyage en train vers l'est, en discutant avec une femme de là-bas.
La sonorité du mot lui plaisant, le ranch fut baptisé ainsi.
Harvey Wilcox créa peu de temps après une carte de la ville, qu'il compléta avec les autorités du comté le 1er février 1887 : c'est la première fois que le nom d'Hollywood
apparaîtra officiellement. Avec sa femme comme conseillère, il traça la rue principale, à laquelle il donnera le nom de Prospect Avenue (aujourd'hui Hollywood Boulevard),
la bordant comme les autres avenues de toyons (des arbustes). Puis il commença à vendre par lots les terrains longeant l'avenue. Daeida leva des fonds pour la construction
de deux églises, d'une école et d'une bibliothèque. Ils importèrent quelques houx anglais pour essayer de donner une raison au nom de la ville, mais les buissons ne
s'acclimatèrent pas et ce projet fut abandonné.

En 1900, Hollywood avait un bureau de poste, son propre journal, un hôtel, deux marchés et avait une population d'environ 500 âmes. Los Angeles qui comptait 100 000 habitants
à cette époque, était distante de 11 km de Hollywood. Les deux villes étaient alors séparées par des cultures d'agrumes. Une ligne de tramway unique fut mise en place
pour joindre Prospect Avenue à Los Angeles. Mais le service étant inconstant, le voyage durait deux heures. La situation fut par la suite améliorée avec la reconversion
d'un hangar en écurie.
C'est en 1902 qu'ouvrit le célèbre Hollywood Hotel, sur le côté ouest de Highland Avenue et en face de Prospect Avenue. Cette route, jusqu'alors sale et non pavée,
fut rendue carrossable par la suite. L'année suivante, la ville devenait une municipalité. En 1904 une nouvelle ligne de tramway fut construite, ce qui diminua radicalement
le temps de voyage jusqu'à Los Angeles. Son nom, The Hollywood Boulevard, allait être l'une des raisons du renommage de Prospect Avenue. L'autre raison était l'annexion de la
ville à Los Angeles. En effet, en 1910, les conseillers votèrent son annexion à Los Angeles, surtout dans le but de profiter du système efficace d'approvisionnement en eau
de la ville. Celle-ci venait en effet d'achever son aqueduc. Une autre raison de ce vote était l'accès au système d'égouts de Los Angeles. Ainsi, à travers cette association, Prospect Avenue devenait Hollywood Boulevard. Pour anecdote, cela entraina la modification de tous les numéros des rues du nouveau quartier (ex : 100 Prospect Avenue,
sur Vermont Avenue, devenait 6400 Hollywood Boulevard, et 100 Cahuenga Boulevard, sur Hollywood Boulevard, devenait 1700 Cahuenga Boulevard).
Il faut toutefois se rappeler que le compte de soutien français au cinéma et à l'audiovisuel est alimenté par un prélèvement forfaitaire sur les recettes de tous les films
projetés en France, et notamment les films américains qui apportent, bon an mal an, quelque 50 % de ce prélèvement ! Sur le site du Sénat français, plusieurs articles
expliquent comment fonctionnent « Les Aides publiques au cinéma en France », et l'on peut lire notamment dans le n°3 (« Le Système de soutien financier au cinéma français »)
: « La principale originalité du système français est que les interventions directes sur le budget de l'État sont pratiquement inexistantes et les interventions des régions, marginales. Le soutien financier est pour l'essentiel financé en interne, par les contributions obligatoires des entreprises concernées par les exploitations des films :
salles de cinéma ; chaînes de télévision ; éditeurs vidéo12. » On apprend ainsi que 11 % du prix de la place de cinéma alimente le compte de soutien, tous films confondus,
quelle que soit leur nationalité. D'autre part, 5,5 % du chiffre d'affaires des chaînes de télévision sont prélevés et redistribués principalement au cinéma (un peu plus de 1/3). Enfin, 2 % du plus gros marché des films, l'édition de DVD ou de Blu-Ray, sont ponctionnés pour nourrir ce compte de soutien, dont 85 % sont affectés exclusivement au cinéma.
On peut dire ainsi que les films d'avances sur recette en France sont largement financés grâce au cinéma américain, qu'il soit de Hollywood ou indépendant.


 
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  Lien vers ce message 02 Septembre 2014, 2:00
Histoire de Montréal
L'histoire de Montréal commence avec la découverte du village d'Hochelaga par les explorateurs français,
au XVIe siècle
.Origine du nom
La ville de Montréal tient son nom de l'Île de Montréal, qui fut ainsi nommée en raison du mont Royal,
la montagne au centre de l'Île. En effet, en 1535, l'explorateur Jacques Cartier avait nommé la
montagne Mons realis (mont Royal). En 1556, le géographe Italien Giovanni Battista Ramusio fit la
traduction de Mont Royal à Monte Reale sur une carte. En 1575, François de Belleforest devint
le premier à écrire Montréal, écrivant :
« [...] au milieu de la compaigne est le village, ou Cité royale iointe à vne montaigne cultivée,
laquelle ville les Chrestiens appellèrent Montréal.' »
Au début du XVIIIe siècle, le nom de l'île commence à être utilisé pour désigner la ville elle-même.
Deux cartes de 1744 par Jacques-Nicolas Bellin nomment l'île Île de Montréal et la ville, Ville-Marie ;
mais une carte de 1726 réfère à la ville comme étant « la ville de Montréal ». Le nom Ville-Marie
tombe vite en désuétude pour référer à la ville. Aujourd'hui, Ville-Marie est devenu le nom d'un
arrondissement de Montréal qui inclut le Vieux-Montréal et le centre-ville.
Dans la langue moderne des Iroquois, Montréal est appelée Tiohtià:ke. D'autres langues autochtones,
telles l'algonquien réfèrent à Montréal comme Moniang.

1535 - Découverte de la bourgade iroquoïenne Hochelaga
Un village fortifié, nommé Hochelaga, est déjà présent sur l'île quand Jacques Cartier arrive le
2 octobre 1535. Il est bien accueilli par les Iroquoiens et il nomme la montagne qu'il voit au
centre de l'île, mont Royal.
Toutefois, lors du premier passage de Samuel de Champlain dans la région, en 1603, il ne trouve pas de
trace du village d’Hochelaga; son emplacement demeure inconnu à ce jour1. En 1611, le fondateur de Québec —
qui comprend rapidement la position stratégique qu'occupe l'île —, fait défricher un site à la Pointe-à-Callière.
À défaut d'un établissement permanent, Montréal servira de lieu de rencontre entre les
Algonquiens et Hurons, qui descendent de l'arrière-pays, et des marchands français qui troquent des fourrures
et produits de fabrication européenne1.

Période de transition : 1535-1603
En France, tragédie des guerres de religion : papistes contre protestants
Suites à ces premiers efforts de colonisation, il s'écoulera un demi-siècle avant que ne s'organisent
d'autres entreprises de colonisation du Canada. De 1562 à 1598, la France s'égarera dans les convulsions
internes des guerres de religion. Contestant la pratique du culte promu par Rome, la Réforme génèrera
une controverse politique qui déchirera la France. En 1589 vient au pouvoir LE ROI DE LA PAIX,
Henri IV. La royauté retrouve finalement légitimité et autorité. Protestant converti au catholicisme,
le nouveau souverain Henri IV reconnaîtra aux protestants une existence légae et la liberté du culte.
Fort tragiquement, il sera assassiné le 14 mai 1610.

La France profite des découvertes de Hochelaga
Suite à la découverte de Jacques Cartier, les explorateurs français entreprirent de commercer avec
les Amérindiens. De plus, les pêcheurs français et anglais habituellement présents au large des Terres
Neuves, territoire de pêche souvent disputé, firent de même. Ils dirigèrent leur activité vers les
côtes de la Nouvelle-Écosse et celles du golfe du Saint-Laurent. Par la suite, lorsque les guerres entre
l'Angleterre et l'Espagne provoquèrent le déclin des pêcheries espagnoles, un nouveau marché de la morue
séchée s'ouvrit aux Français. Les contacts avec les Amérindiens se multiplièrent. Comme on ne pouvait
faire sécher la morue que sur terre, les contacts s'accrurent. Ainsi l'archiviste Biggar lors des nombreuses
études faites des débuts de la Nouvelle-France, souligna la présence dès 1539 de navires français à l'île
du Cap Breton faisant le commerce des fourrures, soit peu de temps après la venue de Cartier au Mont Royal en
1535. Suivirent les Basques français chassant la baleine et le morse aux îles de la Madeleine à la fin du siècle.
À partir de 1580, les Européens s'intéressèrent davantage au commerce de la fourrure de castor, à la suite
d'une demande accrue par les bourgeois d'Europe occidentale pour les chapeaux de feutre de castor. Les
meilleures fourrures étaient celles des animaux piégés en hiver. Il faut savoir que la viande de castor
contient un très grand nombre de calories utiles à l'énergie dépensée par les Amérindiens pour le piégeage.
La forte demande en peaux de castors profita également aux Amérindiens.

Ainsi, après 1540, un nombre considérable de navires envahissent le golfe et le fleuve Saint-Laurent.
Tadoussac devient le premier lieu de traite. Le troc des peaux devient tellement important que vers 1588,
de riches commerçants sollicitent un monopole. Pierre de Chauvin dépêche jusqu'à quatre navires dans le
golfe. Pont-Gravé se rend jusqu'à Trois-Rivières pour troquer ses marchandises rapportées de France
contre des fourrures. Champlain affirme que des navigateurs et commerçants viennent régulièrement au Canada.
Il pense que d'autres venaient déjà bien avant 1550 pour commercer avec les Amérindiens. Tout au cours
du XVI siècle les pêcheries française s'étendent le long des côtes de la Nouvelle Écosse jusqu'au Maine.
Mais ce sont aussi les pirates français, revenant de Floride et des Caraïbes, qui sillonnent les côtes
et s'enrichissent..Les coureurs des bois et les marchands de fourrure entrent en scène]

Suite à la venue de Jacques Cartier à Hochelaga, les commerçants comprirent très tôt que plutôt d'attendre
que les nations indiennes viennent à eux, il était de leur intérêt d'aller à eux, de se faire coureurs des
bois et d'aller chercher eux-mêmes la précieuse marchandise chez les Indiens. Le territoire privilégié
était ce qu'on appelait « Les pays d'en haut » qui se situaient aux abords des Grands Lacs. Suivirent
alors tous ceux pour qui ce nouveau pays représentait un défi à relever et des opportunités d'affaires
à cultiver.
Ce nouveau phénomène fut aidé par les grandes distances que ces coureurs des bois pouvaient parcourir
en peu de temps : quelque 70 km par jour. Leur nourriture était frugale : une pinte de maïs et une once
de gras par jour. Chose prévisible : plusieurs adoptèrent le mode de vie des Amérindiens. Par la suite
en 1680, l'intendant Duchesneau estima à 800 le nombre des coureurs des bois. Pour l’exploration des territoires
inconnus et les grandes distances, le canot s’avéra le moyen de transport indispensable.
Grâce au canot, Des Groseillers, Radisson, Nicollet, Jolliet, Marquette et tous les autres pénétrèrent
toujours plus avant à l'intérieur des Indes Occidentales, à la fois pour le bénéfice du commerce des
fourrures et la recherche de la mer de l’Ouest sise pas très loin pour plusieurs d'entre-eux.

Compagnie du Saint-Sacrement de l'Autel]
Créée en 1627 par le duc Henri de Levis-Ventadour, ennemi juré des Huguenots qui se fait ordonner prêtre,
la Compagnie, constituée de membres issus de l'aristocratie et de la bourgeoisie parlementaire, est animée
par le zèle militant de la Contre-Réforme. Elle vise à la fois des buts charitables et ambitieux, tels que
la fondation d'hôpitaux, le secours aux victimes de la guerre, mais aussi l'enfermement des mendiants,
la lutte contre les Réformés, les hérétiques, les gens aux mœurs dépravées, le carnaval et les duels.
En quelques décennies, elle s'organise pour former une société secrète influente, à la Cour mais aussi
dans des familles pénétrées par des directeurs de conscience, ainsi que dans l'armée et la magistrature.
Elle devient la Cabale des dévots, qui n'hésite pas, au nom de l'intérêt du Ciel, à dénoncer publiquement
les personnes coupables d'adultère, de blasphème, et de libertinage. Protégée par Anne d'Autriche,
elle gêne tour à tour, dans l'exercice du pouvoir, Richelieu, Mazarin et Louis XIV, et c'est assurément
pour cette raison que ce dernier finit par l'interdire. C'est la Compagnie du Saint-Sacrement qui,
prenant la défense des intérêts de l'Église devient l'ennemie jurée de Molière dans « l'affaire du
Tartuffe ».
Fondation de Ville-Marie]
Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, un père de cinq enfants de La Flèche, dans le Nord-Ouest
de la France, affirme avoir reçu, alors qu'il était en prière, un appel à fonder une colonie missionnaire
sur l'île de Montréal. Après plusieurs années de déchirements intérieurs, il décide en 1635 de mettre le
projet à exécution et monte à Paris pour y trouver des associés. En 1640, Jérôme Le Royer et Jean-Jacques
Olier de Verneuil (fondateur des Sulpiciens en 1645) fondent la « Société de Notre-Dame de Montréal pour
la conversion des sauvages de la Nouvelle-France ». La Société, constituée de personnes chrétiennes,
de nobles mais aussi de bourgeois et de gens de condition plus modeste, se fait concéder l'île de Montréal,
située à 1500 kilomètres à l'intérieur des terres. Elle recrute des colons pour aller s'y établir afin de
créer une communauté catholique. Le but des associés de cette « folle entreprise » expliquera Jean-Jacques
Olier était « d'assembler sur l’île un peuple composé de Français et d'Indiens qui cultiveraient la
terre et les arts mécaniques, qui vivraient en frères et sœurs, unit dans la charité fraternelle ».

En 1640, Jérôme Le Royer fait la rencontre de Paul Chomedey de Maisonneuve, un jeune noble de la Champagne
qui, après la lecture des Relations des Jésuites, souhaite devenir missionnaire en Nouvelle-France.
Jérôme Le Royer s'ouvre à Paul du dessein de la Société Notre-Dame de Montréal à quoi Paul répond :
« Monsieur, je suis prêt à aller à Montréal et y faire sacrifice à Dieu de ma vie et de ce que j'ai
de plus cher en France ».
Les Français ne s’y installèrent en permanence que le 17 mai 16422, quand un groupe de prêtres, religieuses
et colons de la Société Notre-Dame de Montréal menés par Paul Chomedey de Maisonneuve fonda le village de Ville-Marie.
Parmi ces colonisateurs, on note Jeanne Mance, cofondatrice de Montréal, qui fonda bientôt l’Hôtel-Dieu de Montréal,
l'un des premiers hôpitaux d’Amérique du Nord et Marguerite Bourgeoys, qui
instaura l'éducation en Nouvelle-France. La fondation de Montréal fait toutefois des sceptiques. Montmagny,
le gouverneur de Québec, s'inquiète de la sécurité du groupe de Maisonneuve, compte tenu des attaques des Iroquois,
en plus d'être irrité par l'autonomie accordée à la colonie montréalaise. Il propose au groupe de s'installer
à l'Île d'Orléans, ce que refuse Maisonneuve. L'historien Paul-André Linteau y voit les premiers signes de la
« rivalité proverbiale » qui de tout temps opposera la métropole québécoise à sa capitale.
Les débuts de Montréal

Aux fondateurs de Montréal
Les débuts de Ville-Marie furent pénibles. Les Iroquois s'opposèrent vivement à l'arrivée des nouveaux
occupants. Devant le danger grandissant, M. de Maisonneuve entreprit plusieurs mesures visant la sécurité
des habitants. Les propriétaires hors des murs durent abandonner leur habitation. Dans le fort, un puits
fut creusé. On bâtit une grange en pierre à l'épreuve du feu. La chapelle et l’hôpital furent transformés en
poudrière et en retranchement armé. Tous les habitants sortant du fort durent se pourvoir d'armes.

En 1660 eut lieu l'événement du Long Sault qui ne fit que ralentir les agressions iroquoises. Le 9 mars 1663,
M. de Bretonvilliers sulpicien, acquérait de la Compagnie Notre-Dame de Montréal l'île de Montréal.
M. de Maisonneuve resta gouverneur de Ville-Marie. Les menaces iroquoises persistant, on constitua un corps
militaire régulier. Au jour du premier ralliement de 1663, cent quarante miliciens étaient présents. Le chef :
le major Zacharie Dupuis. En 1671, une concession de 8 arpents sur le fleuve par 40 arpents de profondeur
était octroyé au major Dupuy. En souvenir de sa ville natale, Saverdun en France, l'officier Dupuis donna le
nom de Verdun à son fief. Bientôt la rive longeant le fleuve était appelée Côte de Verdun.

En 1673, la Congrégation Notre-Dame dirigée par Marguerite Bourgeoys, entrait en possession de la concession de Verdun.
En 1710, une maison est construite qui passait entre les mains d'Étienne Nivard de Saint-Dizier, marchand-grossiste
spécialisé dans la traite des fourrures. Aujourd'hui, cette maison est l’orgueil de Verdun.

En 1680, on dénombrait 493 personnes à Montréal ; 75 Parisiens, 68 Normands, 54 Aunisiens (La Rochelle), 35 Angevins,
34 Poitevins, 28 Manceaux, 23 Saintongeais, 17 Bretons, 16 Percherons, 13 Angoumois, 12 Champenois et 10 Picards
1642 : Sous la direction de Louis d'Ailleboust de Coulonges, le fort Ville-Marie est érigé sur une pointe qui
sera plus tard appelée Pointe-à-Callière, à l'embouchure de la petite rivière Saint-Pierre.
1644 : Paul de Chomedey de Maisonneuve concède à Jeanne Mance, une infirmière laïque, une terre de 200 arpents
qui a 4 arpents de front en bordure du fleuve Saint-Laurent.
1645 : Construction de l'Hôpital Saint-Joseph (futur Hôtel-Dieu de Montréal) sur le terrain concédé à Jeanne Mance.
C'est le premier hôpital en Amérique du Nord.
1646 : La guerre avec les Iroquois, qui dure jusqu'en 1653, entraîne le dépeuplement du sud de l'Ontario et
interrompt la traite de fourrures.

La Grande Recrue de 1653
1653 : Maisonneuve se rend en France et réussit à recruter 100 nouveaux colons dans une tentative de sauver
la colonie de la faillite économique. Cet épisode est connu comme « La Grande Recrue »
ou la recrue des cent hommes.
1654 : Des Outaouais viennent faire du commerce à Montréal pour la première fois.
1658 : Marguerite Bourgeoys, arrivée de France en 1653, ouvre une école dans une étable donnée par
Maisonneuve. Elle fonde la Congrégation de Notre-Dame de Montréal l'année suivante et fera éventuellement
ériger un couvent et la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.
1660 : La population de l'île de Montréal est estimée à 407 habitants. Pierre-Esprit Radisson et
Médard Chouart des Groseilliers escortent 60 canots depuis les Pays d'en-Haut jusqu'à Montréal.
1663 : Le séminaire de Saint-Sulpice de Paris acquiert l'île et reprend l'administration de la colonie
endettée de Ville-Marie.
1672 : François Dollier de Casson, le supérieur des Sulpiciens, établit un plan de la ville et
commence la construction de la première église en maçonnerie sur la rue Notre-Dame et d'un
séminaire adjacent. Il entreprend aussi les premiers travaux pour le canal de Lachine.

L'apogée du Régime français
Le village grandissant est devenu un important centre de traite des fourrures, que les Français obtiennent
en partie des Amérindiens. C'est aussi le point de départ de l'exploration française de l'intérieur par
les explorateurs tels que Louis Jolliet, René Robert Cavelier de La Salle, Pierre Gaultier de Varennes et
de la Vérendrye, Daniel Greysolon, sieur du Luth, Pierre-Esprit Radisson et Médard Chouart des Groseilliers.

Quelques années après sa fondation, le hameau a commencé à se déplacer vers le coteau Saint-Louis
(l'actuelle rue Notre-Dame). Pour protéger la ville des attaques iroquoises, on la fortifie d'une
palissade de pieux de bois à partir de 1685. L'enclave sera agrandie à deux reprises. La présence militaire
s'accentue alors que les Iroquois attaquent Lachine en 1689 et La Prairie en 1690.

En août 1701, 1 300 Amérindiens du nord-est de l’Amérique se réunirent à Montréal (qui comptait alors
1 200 habitants) pour établir une paix entre leurs différentes nations ainsi qu’avec les Français.
La Grande paix de Montréal, comme fut nommé ce traité, permit la fin des hostilités qui handicapaient
le commerce des fourrures en Nouvelle-France. À cette même époque, la ville comptait plus de 2 000 âmes.

Malgré l'arrivée de quelques colons qui développent l'agriculture, le commerce des fourrures reste longtemps
la base de l'économie. Il amène les « coureurs des bois » à explorer le continent mais il n'est pas un facteur
d'urbanisation important pour Ville-Marie, qui resta une petite ville jusqu'à la conquête de la Nouvelle-France en 1759.

Carte de Montréal, 1749
Après la Grande Paix de Montréal, la menace iroquoise est remplacée par la menace britannique, et dès 1717,
les Montréalais entreprennent de remplacer la palissade de bois de la ville par des fortifications de
pierre. Elles formeront, à leur achèvement en 1744, une enceinte de 3,5 km mesurant 6 m de hauteur.
Le développement agricole de l'île se poursuit et plus rien n'entrave l'exploration du continent
dont Montréal profite.
De grands incendies ravagent la ville en 1721 et en 1734. Ils donnent lieu à une nouvelle réglementation
obligeant la construction en pierre dans la ville fortifiée, alors que le bois reste permis dans les faubourgs.
Au milieu du XVIIIe siècle, la rue Notre-Dame, en haut du coteau Saint-Louis, est construite de résidences
bourgeoises et a accueilli les principales institutions de la ville. La rue Saint-Paul conserve
les activités commerciales liées au port. La garnison est peu à peu expulsée de la place du marché
alors requise pour le commerce vers l'espace au nord de l'église Notre-Dame qui devient la place d'Armes.
Montréal a alors des allures de petite ville provinciale française, avec, à l'ombre des murailles,
ses couvents et chapelles, ses hôtels particuliers, ses jardins dissimulés par les façades de pierre
alignées sur la rue. Les fermiers de la région franchissent fréquemment les portes des fortifications,
pour venir vendre leurs produits aux citadins et en retour, faire leurs achats en ville ou y rencontrer
les administrateurs coloniaux.
Le faubourg qui se développe le plus rapidement est le faubourg Saint-Laurent au nord de la ville,
mais les commerces s'installent plutôt vers l'ouest, le long de la route de Lachine empruntée par
les voyageurs.
La conquête britannique]
Le village a ainsi grandi et est devenu un centre important de la traite des fourrures. Ce fut le point
de départ de l’exploration française de l’intérieur par des explorateurs tels Louis Jolliet, La Salle,
La Vérendrye et Duluth. Des remparts de bois furent construits dès 1725. Malgré le très puissant
séisme qui eut lieu le 16 septembre 1732, la ville continua à prospérer et fut par la suite fortifiée
vers 1740. Elle resta française jusqu’au 8 septembre 1760 lorsque le Duc de Lévis se rendit à l’armée
britannique commandée par Lord Jeffery Amherst.

La reddition de Québec aux mains des Britanniques en 1759, au terme d'un long siège de juin à septembre,
suivi de la défaite de la Bataille des plaines d'Abraham le 13 septembre 1759 est suivi par la victoire
de la Bataille de Sainte Foy où François de Lévis et ses 5 000 Français remportent l'affrontement contre
James Murray et ses 3 900 Anglais. Les Anglais se réfugient alors dans la ville de Québec. Les Français et
les Anglais attendent chacun des renforts d'outre-mer. Les Anglais arrivant les premiers, Lévis se
replie sur Montréal. Ayant vaincu les Anglais, Lévis tente de convaincre le Gouverneur Vaudreuil
que tout n'est pas perdu et que les Français peuvent encore remporter une belle victoire à Montréal.
Malheureusement Vaudreuil décide de se rendre sans affronter les troupes anglaises ce qui entraîne
la capitulation de Montréal sans bombardement ni combat. Lévis, considérant que ses troupes n'ont pas
été vaincues par les armes, décide alors de brûler ses drapeaux sur l'île Sainte-Hélène plutôt que de les
rendre aux envahisseurs anglais, comme le veut la coutume de l'époque.. La ville, commandée par Pierre
de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, se rend à l'armée britannique commandée par Lord Jeffrey
Amherst le 8 septembre 1760 soit un an après la défaite des plaines d'Abraham.
Après la conquête, les marchands britanniques prennent le contrôle du commerce de la ville.
Un important incendie détruira une centaine d'habitations d'un quartier de la ville le 18 mai 1765.
Pendant la Guerre d'indépendance américaine, Montréal est prise de force et occupée par les Fils de la
liberté américains de novembre 1775 à juin 1776.

Le Capitalisme commercial : 1791-1850
Montréal capitale de la fourrure
Après la conquête, sous l’impulsion des marchands britanniques, la traite des fourrures connaît une
meilleure organisation et s’achemine vers la formation d’un monopole. Comme l’indépendance américaine,
en 1783, vient couper tout le sud aux marchands britanniques, ils réorientent leurs activités vers
l’ouest du pays. La création, en 1782, de la Compagnie du Nord-Ouest fait de Montréal la capitale
de la traite des fourrures, et les années 1791 à 1821 marquent l’apogée de cette activité.

Au début du XIXe siècle, la ville de Montréal est en ébullition sur le plan économique. La ville prenant de
l'expansion, la démolition des fortifications débute en 1804 pour enlever la séparation entre le centre de la
ville et les faubourgs avoisinants. La population reste majoritairement francophone jusqu'au milieu des années 1830.
Mais de cette date jusqu'en 1865, la majorité est anglophone, la population étant gonflée d'un apport constant
d'immigrants des îles britanniques et d'autres régions de l'Amérique du Nord Britannique.
Ils sont principalement Écossais, Irlandais, Anglais et Américains.

Montréal porte du Haut-Canada]
La concurrence entre la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson dégénérant en
affrontements armés, on fusionne les deux entreprises en 1821. L’important commerce du Royaume-Uni avec
l’ouest du pays, fourrures et approvisionnement local, est donc détourné par la route plus courte de la
baie d’Hudson. Montréal est de plus affectée par l’ouverture du canal Érié entre Buffalo et New York,
en 1825, ce qui détourne de la ville le reste du commerce de la fourrure.

Montréal a cependant amorcé une diversification avec le développement agricole de l’arrière-pays.
Au cours du siècle précédent, l’île de Montréal a complété son développement rural, et durant le premier
quart du XIX siècle, toute la plaine environnante se couvre de villages. Montréal se découvre donc,
au cours de cette période, un nouveau rôle de centre de services pour son hinterland. Sa situation
stratégique comme point de transbordement fluvial commence à faire sa fortune et à définir sa vocation.
C’est surtout la croissance fulgurante du Haut-Canada qui favorise Montréal qui en est la porte d’entrée obligatoire.
Le commerce du bois, de blé et de la potasse prennent un important essor au début du siècle.
Ce commerce entraîne division du travail et mécanisation, et crée des industries secondaires comme
la construction navale. La culture du blé, de son côté, amène la construction sur place de moulins
à farine.

L’immigration très forte à partir de 1815 pousse vers une diversification de l’économie locale et entraîne
le développement à plus grande échelle de diverses productions artisanales dont les immigrants apportent
avec eux le savoir-faire. Cette production s'installe tant bien que mal malgré les marchands britanniques qui
les voient comme compétitrices.

La croissance rapide de la ville est accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine qui permet
aux navires de franchir les rapides de Lachine au sud de l'île. L'industrialisation se concentre dans le
secteur du canal. La navigation à vapeur se développe, bientôt supportée par le chemin de fer. La première
voie ferrée est construite en 1836 entre La Prairie et Saint-Jean-sur-Richelieu pour sauter le portage
de 23 km entre Montréal et le Lac Champlain qui mène à New York. Jusqu'au milieu du siècle, le chemin
de fer se développe lentement, comme support aux voies navigables.

Durant les années 1830, Montréal supplante Québec comme métropole de la colonie mais Toronto lui fait de
plus en plus concurrence pour le commerce avec l'Ouest. Montréal devient brièvement la capitale de la
Province du Canada en 1843. Cependant, le Parlement canadien, qui y a été transféré de Kingston, est mis
à feu en 1849 lors d'une émeute dirigée par les Tories pour protester contre une loi dédommageant les
victimes bas-canadiennes des troubles de 1837-1838. Les tensions entre francophones et anglophones n'ont
cependant que peu d'impact sur le développement de Montréal, fermement contrôlé par la nouvelle majorité
anglophone de la province. Après quelques années d'alternance entre Toronto et Québec, le parlement
sera finalement déplacé à Ottawa en 1857.
La révolution industrielle : 1850-1915
Incendie de la maison Hayes, square Dalhousie, 1852
allure générale du paysage urbain en 1888

Place Jacques-Cartier - 1900
En 1851, après le dragage du lac Saint-Pierre, le port de Montréal ravit à celui de Québec le titre de
principal port océanique et l’activité administrative s’y renforce. Les quais de pierre, construits à
partir de 1830 sont constamment augmentés. Après le grand incendie de Montréal de 1852 qui détruit 1200
maisons ainsi que la cathédrale catholique, un règlement interdit la construction en bois même dans les faubourgs.

La seconde moitié du XIXe siècle amène le rapide développement du chemin de fer. De 1845 à 1853, on construit
la ligne Montréal-Portland pour faire de cette ville le terminus toute saison de Montréal. La compagnie
ferroviaire du Grand Tronc installe d'importants ateliers à la Pointe Saint-Charles, faisant de la ville
le nœud ferroviaire de la colonie. De 1852 à 1859, le Grand Tronc construit la ligne Sarnia-Rivière-du-Loup
pour renforcer le corridor économique du Saint-Laurent. Le vaste effort de construction ferroviaire,
surtout dans le Haut-Canada, entraîne la quasi-faillite du Canada-Uni et pousse les marchands à exiger
la confédération de toutes les colonies britanniques pour étendre le marché.

D'autre part, l'industrie artisanale du début du siècle cède peu à peu la place à une industrialisation
plus poussée. L'immigration massive entre 1830 et 1854 crée en effet un marché en même temps qu'une main-d'œuvre abondante.
Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d'un vaste
arrière-pays, voit naître une importante bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement
anglophone.

De 1861 Jusqu'à la Grande Dépression de 1929, Montréal passe par ce que quelques historiens appellent son
âge d'or. Ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal est alors le centre économique le plus important
du Dominion du Canada.

Après la fédération des colonies britannique de l'Amérique du Nord en 1867, la construction de chemins de
fer recommence et culmine avec la construction du Transcontinental entre 1875 et 1885. Le Canadien
Pacifique, l'importante compagnie ferroviaire qui le construit, installe son siège social à Montréal en
1880. Le Canadien National sera formé en 1919 par l'amalgamation de plusieurs lignes en faillite et sera
aussi basé à Montréal.
Le Boom du blé de la fin du siècle profite fortement à Montréal qui est le terminus de cette denrée
dans l'est du Canada.
Avec l'annexion des villes voisines, toutes plus ou moins en faillite, Montréal redevient majoritairement
francophone à la fin du XIXe siècle, mais aux prix d'importantes difficultés financières. La tradition
d'alterner entre un maire francophone et un maire anglophone commence alors et perdure jusqu'en 1914
(voir Maire de Montréal). La bourgeoisie anglophone voit d'un mauvais œil les maires francophones
trop dépensiers à leur goût et souvent corrompus. Ils créent leurs propres enclaves politiques
comme Westmount en1876 et Mont-Royal en 1911.

L'apogée de Montréal : 1915-1940
Vue générale sur la ville de Montréal prise à partir du promontoire du Mont Royal en 1939
La Prohibition est en vigueur dans la province de Québec de 1919 à 1920.

Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donnent
l'élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié
du XXe siècle. Dès le tournant du siècle, cependant, la grande bourgeoisie montréalaise perd de son
esprit d’entreprise et hésite à investir dans l’industrie minière de l’Ontario et l’industrie pétrolière
de l’Alberta qui se développent et font bientôt la fortune de Toronto.

Les années de rattrapage
Jusque dans les années 1960, Montréal, plus ancienne, était la plus importante ville canadienne.
Mais avec la réorientation progressive de l'économie canadienne vers les États-Unis et le déplacement
du centre démographique canadien vers l'ouest, Toronto était mieux placée pour un développement rapide.
Le fait que Montréal soit une ville avant tout francophone et les perceptions d'insécurité politique
associées au nationalisme québécois ont aussi nui au Montréal anglophone qui perd le contrôle économique
de la ville au profit d'une nouvelle élite francophone.
Un fait marquant du nationalisme québécois de l'époque est le discours de Charles de Gaulle à Montréal
de 1967. Son Vive le Québec libre ! a eu de fortes répercussions dans tout le Canada.

La concurrence entre Montréal et Toronto se renforce au cours des années 1960 et culmine après l'élection
du Parti québécois au Québec en 1976. Plusieurs sièges sociaux quittent alors le Québec, parfois avec fracas,
comme la compagnie d'assurance Sun Life, mais généralement en sourdine, comme la Banque Royale du Canada.
D'autres entreprises, notamment la Banque de Montréal déplacent la plupart des activités de direction à
Toronto tout en gardant un semblant de siège social à Montréal.

Le statut international de la ville est cependant renforcé par l'Exposition universelle de 1967,
tenue en même temps que les célébrations du 325e anniversaire de la ville. Le maire Jean Drapeau
continue de développer l'image de Montréal comme ville internationale avec l'attribution à Montréal
d'une équipe des Ligues majeures de baseball et par la tenue des Jeux olympiques d'été de 1976.

La métropole aujourd'hui
C'est avec la construction du métro de Montréal en 1966, à temps pour l'Expo '67, que le Montréal
souterrain prend un essor. (Voir l'article détaillé : histoire du Montréal souterrain).
Montréal reçoit les Jeux olympiques d'été de 1976 et célèbre son 350e anniversaire en 1992

En date du 1er janvier 2002, l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, totalisant
une population de 1 871 774 personnes, ainsi que sur plusieurs îles périphériques qui composaient
jusqu'à présent la Communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées pour former la nouvelle ville
de Montréal.

Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l'ancienne ville et transformées en arrondissements,
contre la volonté de certaines d'entre elles, particulièrement des banlieues anglophones.

Après l'élection d'un gouvernement Libéral à Québec, un référendum sur les défusions municipales eut
lieu le 20 juin 2004. Sur les 22 anciennes municipalités fusionnées en 2002 qui ont obtenu d'avoir la
tenue d'un référendum sur le démembrement de leur municipalité suite à la signature de registres,
15 d'entre elles ont voté pour la défusion. Ces municipalités sont donc redevenues des municipalités
autonomes, bien que, cependant, les pouvoirs leur étant dévolus ne sont pas les pouvoirs des anciennes
municipalités. La ville de Montréal et les municipalités défusionnées se retrouvent au sein d'un
conseil d'agglomération qui gère les compétences d'agglomération (ex : police, pompiers, eau,
développement économique) et les villes défusionnées gèrent les compétences de proximité
(loisirs, travaux publics, etc.) depuis le 1er janvier 2006.
Année Habitants
1801---- 9 000
1811 ---- 13 300
1821---- 18 767
1831 ---- 27 297
1841--- 40 356
1851==== 57 715
1861---- 90 323
1871---- 107 225
1881 ---- 140 747
1891---- 216 650
1901---- 267 730
Année ---- Habitants
1911---- 467 986
1921----- 618 506
1931----- 818 577
1941---- 903 007
1951---- 1 036 542
1961---- 1 257 537
1971---- 1 214 532
1981---- 1 018 609
1991---- 1 017 666
2001---- 1 812 723
2006 ---- 1 580 494


 
Avatar de Douce
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  Lien vers ce message 05 Septembre 2014, 6:28
Bonjour cher Marcel.

J'ai beaucoup apprécié votre chronique sur la Ville de Montréal.
Ça m'a beaucoup plu. Ne seriez-vous pas historien?
Ce cours histoire est à la hauteur des attentes,
que nos professeurs d'écoles, devraient avoir
et enseigner à nos jeunes d'aujourd'hui.

C'est important de savoir d'où on vient et comment cela à commencé.
Je trouve très dommage que l'histoire ne s'enseigne plus.
Après tout, ce sont nos racines.
C'est notre histoire.
Je n'ai pas honte de mes ancêtres, au contraire sans eux,
je ne serais pas là. Bravo Marcel.

Et merci de ce petit moment de bonheur.

P.S. En avez-vous une sur Laval...




:fsb2_wink: :fsb2_wink: :fsb2_wink:
Message édité 1 fois, dernière édition par Webmaster, 12 Septembre 2014, 15:47  

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Avatar de Sabrina
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  Lien vers ce message 12 Septembre 2014, 1:26
b]Les plus grandes villes du monde[/b]
Ne doit pas être confondu avec Métropole du Grand Paris (EPCI regroupant Paris et la petite couronne), Paris Métropole (syndicat mixte d’études), l'Atelier international du Grand Paris (groupement d'intérêt public chargé de mener une réflexion sur le Grand Paris), la Société du Grand Paris (établissement public chargé du réseau de transport Grand Paris Express) et la métropole de Paris (arrondissement de l'Église constitutionnelle).
Le Grand Paris est un projet visant à transformer l’agglomération parisienne en une grande métropole mondiale et européenne du XXIe siècle et ayant vocation à « améliorer le cadre de vie des habitants, à corriger les inégalités territoriales et à construire une ville durable1. »

L’idée de « Grand Paris » est ancienne et a été maintes fois réactivée. Sous ce vocable, Napoléon III imaginait étendre la capitale depuis Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest, à Marne-la-Vallée, à l'est5.

Paris et sa petite couronne (755 km2 – 6,1 millions d’habitants). Taille moyenne des grandes villes mondiales, c’est l’échelon retenu par la police (la préfecture de police de Paris y est compétente depuis 20099), la chambre de commerce et d'industrie de Paris… et aussi par le comité pour la réforme des collectivités locales ou par le sénateur Philippe Dallier dans son rapport sur le Grand Paris. L'agglomération s’étend bien au-delà des limites de cette zone.
Paris Métropole (2 546 km2 – 9,32 millions d’habitants)10, syndicat mixte ouvert qui regroupe la ville de Paris, la région Île-de-France et plusieurs dizaines de collectivités territoriales de son agglomération. Il s'agit sans doute de la délimitation la plus cohérente[réf. nécessaire] car, en plus d’être un bloc relativement compact regroupant 90 % de l’agglomération, le syndicat repose sur la reconnaissance de chacune des collectivités membres à faire partie de la métropole parisienne ; en outre, il doit être consulté pour tout ce qui a trait à l’aménagement du Grand Paris. Cependant, il ne s’agit que d’un syndicat d’étude aux moyens très limités et à la notoriété faible.
Unité urbaine de Paris (2 723 km2 – 10,2 millions d’habitants). Unité morphologique de l’agglomération, elle est en perpétuelle évolution et n’est guère que statistique.
Une eau de qualité
Quelle que soit son origine, l’eau de Paris contient naturellement des sels minéraux, notamment du calcium et du magnésium. L’eau de Paris est une boisson à boire sans modération par tout le monde, y compris par les personnes âgées, les personnes suivant un régime hyposodé, les femmes enceintes et les enfants dès leur plus jeune âge...
Calcium ou calcaire ?
L’eau de Paris, qui affiche un taux de calcaire de 20 à 30 °F, est moyennement dure.
Magnésium
Le magnésium est indispensable à l’équilibre nerveux et musculaire. L’organisme ne stocke pas de magnésium. L’eau de Paris y contribue.
Fluor
Avec un taux très faible de fluor, l’eau de Paris peut être bue sans danger par tous et particulièrement par les enfants ayant besoin d’un supplément en fluor.
Sodium
Le sodium est nécessaire pour maintenir l’équilibre hydrique de l’organisme et pour le bon fonctionnement des muscles et des nerfs.
Les nitrates
sont présents naturellement dans de nombreux aliments (charcuterie, légumes, fruits, etc.). Leur consommation excessive -en particulier par les nourrissons et les jeunes enfants - présente des inconvénients pour la santé,
La Seine fait partie du paysage parisien. On peut considérer qu'elle coupe Paris en son milieu même si la rive droite occupe un espace plus important que la rive gauche. Dans Paris, sa longueur occupe près de 13 kilomètres, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 mètres1. Sa largeur varie, elle, de 30 à 200 mètres. La retenue normale du bief de Paris, c'est-à-dire l'altitude de la surface par rapport au niveau de la mer, est de 26,72 m2. À Paris, la Seine est traversée par 37 ponts
dont 4 passerelles accessibles uniquement aux piétons.
La présence d'hommes sur les bords de la Seine est attestée dès le néolithique, notamment par la découverte de restes d'embarcations et autres objets dans des fouilles à Bercy
dans les années 19904.
Le pilier des Nautes, conservé au Musée national du Moyen Âge des Thermes de Cluny à Paris,
nous rappelle que la navigation sur la Seine était déjà intensive aux premières années de la conquête romaine5.
C'est de cette même époque que date vraisemblablement le premier pont de Paris, le Petit-Pont, construit à l'un des endroits où la Seine est la plus étroite, et maintes fois démoli
et reconstruit au même emplacement.
A une époque plus froide qu'aujourd'hui, il arrivait assez fréquemment que la Seine charrie
des glaçons, voire soit prise par les glaces. La première mention avérée de gel de
la Seine à Paris date de l'hiver 291-292
Boire l'eau de la Seine
Le Pont Neuf et la pompe de la Samaritaine, vue au XVIIIe siècle par Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet
Les Parisiens ont bu de l'eau de Seine de tout temps, mais dès l'époque romaine des eaux de source de meilleure qualité furent amenées à Paris. On notera cependant en 1605 l'installation d'une pompe sur le Pont-Neuf, dite de la Samaritaine, qui fonctionnera jusqu'en 1813. De même, celle du pont Notre-Dame fonctionna de 1673 à 1858. Les porteurs d'eau, corporation mentionnée dès 1292, apportaient à domicile l'eau puisée dans la Seine ou prise aux fontaines publiques, et ne disparurent qu'à la fin du XIXe.Aujourd'hui, la Seine à Paris ne fournit plus à proprement parler d'eau potable aux Parisiens, puisque les eaux de surface utilisées proviennent d'Evry et Orly, loin en amont.

Baignade
La mode des bains dans la Seine apparut au milieu du XVIIe siècle, et ce dans le plus simple appareil. Les femmes se baignaient de leur côté plus ou moins masquées par de grandes toiles tendues. La fin du siècle vit l'interdiction de ces bains sans vêtement1
Des bateaux appropriés aux bains froids dans la Seine apparurent à la fin du XVIIe, rapidement séparés pour les hommes et les femmes. Ils furent suivis de bateaux appropriés aux bains chauds, eux-mêmes suivis puis supplantés par les bains-douches terrestres, que l'on connait encore aujourd'hui18.
Il y a encore soixante ans, on pouvait se baigner dans la Seine. Toutefois, la baignade est interdite depuis 1923
Bords de Seine
Deux-cent-quarante bouquinistes sont installés sur les quais de la Seine, rive droite comme rive gauche, depuis le XVIIe siècle avec des fortunes diverses selon les époques
se trouvent de nombreuses promenades, ainsi que, sur certaines portions aussi bien de la rive droite que de la rive gauche, une voie rapide pour véhicules automobiles.
Le dimanche, ces « voies sur berges » sont fermées aux véhicules et réservées aux piétons, vélos et rollers.Depuis l'été 2002, pendant un peu plus d'un mois chaque année, l'opération Paris Plages accueille diverses animations au milieu des plages de sable et d'arbres en pot.
A l'automne 2012, la voie rive droite a été réaménagée pour rendre le bord d'eau accessible aux piétons21. Elle reste par contre interdite aux cyclistes.
Depuis le printemps 2013, la voie basse de la rive gauche (du Musée d'Orsay au pont de l'Alma) a été réaménagée en zone piétonne équipée d'installations diverses (bancs, tables de jeu, restaurants, jardins flottants)
Les transports parisiens
Paris et ses 10 500 hectares de surface… Pour profiter de la richesse de chaque arrondissement, de chaque quartier et de chaque rue de la capitale, une multitude de moyens de transport est à disposition de tous. Reste à savoir quel type de transport est adapté à quels besoins… Alors, vous êtes plutôt métro, bateau, autobus ou vélo ?
Tout savoir sur les transports parisiens pour une visite réussie !
Sur les rails...
Le métro
La deuxième maison des parisiens… Le métro transporte chaque jour plus de 3,9 millions de voyageurs en moyenne. Et pour cause, avec ses 16 lignes, ses 300 stations et ses 62 correspondances, le réseau métropolitain offre le moyen le plus rapide pour se déplacer dans la capitale. Il faut juste éviter les heures de pointe…
Le RER
Le Réseau Express Régional (RER) assure le déplacement à Paris et en banlieue jusqu’aux portes de l’Ile de France, avec une fréquence en moyenne de 10 à 15 minutes entre les trains.
Pour : Les déplacements en banlieue. Tarifs : Dépend de la zone tarifaire de votre destination. Les zones sont définies suivant des cercles concentriques sur l'ensemble du réseau RATP. La zone 1 concerne exclusivement Paris Intramuros, la zone 2 désigne les villes périphériques de Paris, la zone 3 les villes plus éloignées en banlieue... Pour mieux comprendre les zones, se référer à la carte RER
Le Tram
A cause des correspondances, naviguer d’une porte à une autre dans Paris en métro se révèle particulièrement périlleux… Grâce au Tram’, vous pouvez parcourir les alentours de Paris en un temps réduit. Pour : Ceux qui veulent effectuer des déplacements en périphérie.
Le funiculaire de Montmartre
Le funiculaire permet de rejoindre rapidement le Sacré Cœur et le quartier de Montmartre en évitant les 237 marches de montée… Pour : Ceux qui veulent éviter les courbaturbalaes,
après la montée des marches.

En plein air
Avec une station tous les 300 mètres, les vélib’ offrent une nouvelle façon de se déplacer dans les rues de Paris. Le principe : vous achetez un ticket à la journée, pour la modique somme de un euro, dans une borne automatique (accessible 24h/24, 7 jours sur 7) et vous êtes libre d’emprunter un vélo dans n’importe quelle station pour circuler sur les innombrables voies cyclables. La première demi-heure est gratuite !
Pour : Ceux qui veulent profiter de la liberté de se déplacer rapidement d’un quartier à un autre. Et c’est tellement agréable…
Tarifs : 1,70€ le ticket à la journée, première demi-heure gratuite. 1€ pour la première demi-heure supplémentaire, 2€ la 2ème demi-heure, 4€ la troisième demi-heure.
Vélib Piéton
La marche à pied reste le moyen le plus libre pour circuler dans la capitale, d’autant plus qu’on ne compte plus les zones piétonnes regorgeant milles et une richesses.
Pour : Ceux qui veulent prendre le temps de découvrir Paris.
Tarifs : Gratuit !
Sur la route
Autobus
Bénéficiant d’une voie aménagée leur évitant des soucis de d’embouteillage, les bus parisiens circulent suivant un réseau extrêmement dense. Les quelques 300 lignes de bus permettent de transporter les voyageurs dans n’importe quel quartier de Paris pour un temps de voyage des plus réduits. Il est même parfois plus rapide de se déplacer en autobus qu’en métro…
Taxi
De nuit comme de jour, levez la main et ils vous emmènent partout où vous le souhaitez…
Pour : Ceux qui veulent rejoindre rapidement leur destination
Open Tour
Paris vu « d’en haut » ! Grâce à ce bus juché d’un pont supérieur, bénéficiez d’une vue exceptionnelle des lieux clés de la capitale en parcourant quatre grands circuits : le Paris Grand Tour, Montparnasse-Saint-Germain, Bastille – Bercy et Montmartre – Grand Boulevard. A savoir : l’Open Tour s’arrête régulièrement dans les lieux privilégiés de Paris et vous êtes libre de monter et de descendre comme vous le souhaitez.
Balabus
Balades touristiques avec le réseau RATP… Le Balabus dessert les principaux sites de la capitale entre Gare de Lyon et La Défense. Fonctionne entre avril et septembre, les après-midi des dimanches et jours fériés.
Montmartrobus
Circuler dans la Butte Montmartre est devenu plus facile depuis la mise en service du Montmartrobus. Il dessert tous les points importants du si beau quartier de Montmartre.
Noctilien
Lorsque les métros ferment et que les bus ne circulent plus, pas question de se sentir obligé de prendre un taxi ! Grâce aux 47 lignes du réseau Noctilien, les parisiens peuvent emprunter un bus effectuant des circuits stratégiques permettant de couvrir la quasi intégralité de Paris. Avec en moyenne un bus tous les quarts d’heure, le déplacement de nuit est assuré sans problème !
Sur l'eau
Bateaux parisiens
Croisière Promenade, croisière Déjeuner, croisière dîner, croisière et repas à quai… Les bateaux parisiens voguent sur les cours de la Seine vous faisant découvrir les plus beaux monuments parisiens.
Pour : Ceux qui veulent naviguer sur les eaux de Paris et bénéficier d’une vue inédite sur les monuments parisiens.
Batobus
Finies les rues embouteillées de la capitale : optez pour le batobus et déplacez-vous facilement sur les eaux de la Seine d’une escale à une autre. Le circuit : La Tour Eiffel, le Musée d’Orsay, St-Germain-des-Prés, Notre-Dame, Jardin des Plantes, Hôtel de Ville, Louvre, Champs-Elysées.
Pour : Ceux qui veulent découvrir une nouvelle (et plus agréable) façon de se déplacer dans Paris.

Bateaux-mouches
Une valeur sûre depuis 1949. Les bateaux-mouches proposent de faire découvrir les monuments parisiens les plus prestigieux suivant un parcours d’une heure sillonnant les flots de la ville lumière.
Pour : Découvrir les lieux clés de Paris et profiter d’un déjeuner et d’un dîner sur l’eau.


 
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