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Guy Turcotte est libéré en attendant son second procès

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  Lien vers ce message 17 Novembre 2015, 21:12

Reprise du dernier message

L'ex-cardiologue Guy Turcotte est accusé d'avoir froidement assassiné ses deux enfants, Anne-Sophie,
3 ans, et Olivier, 5 ans, en février 2009 dans
la résidence qu'il louait à Piedmont, dans les Laurentides.
La preuve est complétée
La preuve est maintenant close au procès de Guy Turcotte
pour les meurtres de ses enfants.
«La fin approche», a lancé le juge André Vincent au jury,
juste avant d’ajourner les audiences jusqu’à la semaine prochaine.
Il ne reste donc que les plaidoiries de la défense,
ainsi que celle de la Couronne. Le juge donnera après
ses directives au jury, qui sera ensuite séquestré
jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.
Guy Turcotte, qui a reconnu avoir tué Anne-Sophie
et Olivier, a déjà annoncé qu’il plaidera
la non-responsabilité criminelle pour cause de
troubles mentaux. La Couronne, de son côté,
plaidera pour une condamnation pour meurtre au premier degré.
La défense plaidera en premier, suivie de la Couronne,
a indiqué le juge aux 11 jurés. La défense entend
faire une assez longue plaidoirie.»
Rappelons que le drame remonte à février 2009,
à Piedmont, dans les Laurentides. Les enfants de
3 et 5 ans avaient été poignardés 46 fois au total,
quelques semaines après que Turcotte se soit séparé de
son ex-femme qui le trompait.
Bataille d’expert
Au total, 42 témoins, dont 10 pour la défense,
ont été entendus au cours de 29 journées d’audiences.
Six psychiatres – deux pour la Couronne et le double pour
la défense – ont témoigné. Et le procès pourrait
bien se jouer sur leur expertise, puisque l’état
mental de l’ex-cardiologue au moment des événements
est au cœur de l’affaire.
Fait à noter, tous les psychiatres sont d’accord pour
affirmer que Turcotte souffrait d’un trouble de l’adaptation
avec humeur anxieuse et dépressive. Sauf que si les psychiatres
de la défense affirment que l’accusé n’était pas conscient
de ses gestes, ceux de la poursuite affirment le contraire.
Méthanol
Le méthanol pourrait avoir un rôle important dans ce procès.
Turcotte a en effet témoigné qu’il avait bu du lave-glace
avant et après avoir tué ses enfants pour se suicider,
mais qu’il n’a que des souvenirs parcellaires du soir du drame.
Les témoins de la défense affirment que ces problèmes de mémoires
pourraient avoir été causés par l’ingestion de méthanol,
mais un expert de la Couronne a affirmé le contraire.
Le Dr Martin Laliberté, dernier témoin au procès, a d’ailleurs
été longuement contre-interrogé ce jeudi et ce vendredi.
Son contre-interrogatoire, qui ressemblait à un cours de
toxicologie avancé, a par moment été laborieux. Il a été
questionné sur de nombreux points très spécifiques de
diverses études, dont l’une concernant une plante qu’on
retrouve au Yémen et qui cause des effets semblables
aux amphétamines.
«Ça n’a rien à faire dans ce procès», a même commenté le
juge à la suite des questions sur cette dernière étude.
La preuve au procès Turcotte en chiffres
29 : jours d’audiences devant le jury
32 : témoins pour la Couronne
10 : témoins pour la défense
6 : psychiatres ayant témoigné
43 : éléments de preuve déposés par la Couronne
20 : éléments de preuve déposés par la défense


 
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  Lien vers ce message 19 Novembre 2015, 15:50
Turcotte: la maladie mentale en cause, plaide la défense
SAINT-JÉRÔME - Guy Turcotte est l'exemple parfait d'un échec causé par la maladie mentale, a plaidé la défense mercredi au procès de l'ex-cardiologue pour les meurtres de ses enfants.

«Nous survivons aux tragédies qui parsèment nos vies, mais il y en a qui n'y parviennent pas, a affirmé Me Pierre Poupart à sa deuxième journée de plaidoyer pour la défense. Voici le plus éloquent exemple de quelqu'un qui n'y est pas parvenu, parce qu'il était malade.»

Au cours de ses plaidoiries qu'il qualifie lui-même «d'ultra-marathon», Me Poupart a rappelé aux 11 jurés que tous les experts s'accordent pour dire que Turcotte souffrait de trouble de l'adaptation avec humeur anxieuse et dépressive lorsqu'il a poignardé 46 fois Anne-Sophie et Olivier en février 2009, quelques semaines après l'échec de son mariage. Et même la psychiatre experte de la Couronne était de cet avis, selon lui.

«Il y a unanimité relativement à la souffrance (de l'accusé)», a soutenu Me Poupart, tout en rappelant que son client était «un bon papa qui aurait voulu être un bon mari, et un maudit bon médecin».

Méthanol

L'avocat de la défense s'est également attardé à la consommation de méthanol de son client, le soir du drame. Selon son propre témoignage, Turcotte a dit se rappeler avoir bu du lave-glace (qui contient cette substance), avant et après la mort des petits de trois et cinq ans.

Le soir du drame, l'accusé avait également consulté des courriels entre sa femme et l'homme avec qui elle avait une relation, ainsi que des sites internet sur le suicide, entre autres au méthanol.

Or, si la trame factuelle est impossible à reconstituer à cause des trous de mémoires de l'accusé, personne ne peut dire que l'accusé aurait tué ses enfants avant de boire du lave-glace pour se suicider et de consulter son ordinateur, croit Me Poupart.

«Il n'y a pas de sang au rez-de-chaussée, c'est invraisemblable qu'il ait tué ses enfants, et qu'il redescende consulter son ordinateur, a plaidé la défense. Ça ne marche pas.»

Et le fait qu'un cardiologue qui sait comment mourir ait consommé du méthanol pour se suicider est évocateur de sa détresse, a ajouté la défense.

«Il sait comment mourir, a plaidé Me Poupart. Justement, c'est le réflexe de quelqu'un de complètement désemparé qui était atteint d'une maladie mentale (...) qui a engendré ce qu'il s'est passé par la suite.»

Les plaidoiries devaient se poursuivre mercredi après-midi, au palais de justice de Saint-Jérôme.


 
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  Lien vers ce message 20 Novembre 2015, 15:57
La défense présente Turcotte comme une «bonne personne»
Pour une troisième journée, l'avocat de la défense a
poursuivi sa plaidoirie. Il présente Guy Turcotte comme une «bonne personne» et affirme que rien dans la preuve ne démontre qu'il avait prémédité le meurtre de ses enfants.

Guy Turcotte était un bon gars, un collègue apprécié,
une personne avec de belles valeurs. C'est la lecture
que fait son avocat des différents témoignages.

Me Pierre Poupart a voulu mettre l'accent sur ce paradoxe.
Comment ce père qui se préoccupait tant du bonheur
de ses enfants a-t-il pu commettre une telle atrocité?
Seule la maladie mentale peut l'expliquer, plaide-t-il.

L'avocat a demandé au jury de s'attarder à un détail:
quand Turcotte a appelé son agent d'immeuble à 20h27
le soir du drame, des hésitations dans la voix lui
font croire qu'il a déjà commencé à boire du lave-glace.

 
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  Lien vers ce message 29 Novembre 2015, 17:13

Turcotte a tué ses enfants à jeun, plaide la Couronne
2015-11-25 L'Affaire Turcotte Affaire Turcotte 2
Guy Turcotte a tué ses enfants à jeun et ce n’est qu’après son crime qu’il a consommé
du lave-glace, a plaidé la Couronne mercredi au procès pour meurtre de l’ex-cardiologue…
«La défense est fondée sur le fait que (Turcotte) prétend avoir consommé du méthanol avant
de poser ses gestes, a lancé Me René Verret au jury en début de sa plaidoirie finale.
C’est important de considérer que c’est leur prémisse de base, tout part de là, pour les
experts aussi. Or, la seule preuve vient de l’accusé. Le croyez-vous?»

D’entrée de jeu, le procureur de la poursuite a annoncé qu’il serait moins long que
son vis-à-vis de la défense, Me Pierre Poupart, qui a plaidé pendant quatre jours et
demi. Me Verret a ensuite immédiatement plongé dans la preuve, qui indique selon lui que
l’accusé de 43 ans doit être reconnu coupable des meurtres prémédités d’Anne-Sophie et
d’Olivier en février 2009.
«Quand un homme donne 46 coups de couteau à ses enfants de 3 et 5 ans dans leur sommeil,
il est possible de conclure qu’il avait l’intention de causer la mort», a entre autres
plaidé l’avocat. Quant à la consommation de lave-glace, Me Verret a rappelé que selon un
expert de la poursuite, tout indique que Turcotte aurait bu du lave-glace juste avant son
arrestation le lendemain du drame.
Les traces de vomi, provenant sans doute de l’accusé, ont aussi été découvertes dans la
chambre des maîtres et dans la salle de bain, mais pas dans la chambre des enfants,
a rappelé le procureur.
Un seul responsable
Avant la pause du matin, Me Verret est aussi revenu sur les plaidoiries de Me Pierre
Poupart de la défense, qui s’était attaqué à la crédibilité des témoins civils,
tout en mentionnant que si un témoin avait décelé la détresse de l’accusé,
il n’y aurait peut-être pas eu de drame.

«Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne sur ces gens, a répliqué Me Verret.
Il y a un seul responsable, et il est derrière moi», a-t-il ajouté, en référence
à Guy Turcotte, assis sur le banc des accusés.



 
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  Lien vers ce message 29 Novembre 2015, 17:23
L'avocat de Guy Turcotte a terminé sa plaidoirie après cinq jours
2015-11-25 Affaire Turcotte 2
L’avocat de Turcotte a entamé sa 4e journée de plaidoiries en insistant sur le
contraste entre sa conduite «complètement aberrante» le soir où
l’ex-cardiologue a tué ses enfants et tout l’amour qu’il leur vouait…
« Le pire est passé, mais on n’a pas fini », a lancé Me Pierre Poupart en
référence à la longueur de ses plaidoiries finales qu’il a entamées mardi passé.
Méthodiquement, l’avocat a rappelé aux jurés chaque moment du témoignage de Turcotte
où il exprimait son amour pour Anne-Sophie et Olivier, qu’il a tué de 46 coups de couteau
en février 2009, quelques semaines après s’être séparé de sa femme qui le trompait.
Par exemple, Turcotte avait déjà réduit son horaire de travail pour s’occuper de ses enfants.
Et il était triste quand il n’était pas avec eux, a ajouté Me Poupart.
« Il veut être un bon père, ce n’est quand même pas rien », a-t-il ajouté.
Souffrances
C’est donc à cause de la maladie mentale – un trouble de l’adaptation –
que l’ex-cardiologue a tué ses enfants, selon la théorie de la défense qui
vise un verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
« Il était vidé, et pas juste en 2009, a plaidé Me Poupart. M. Turcotte le dit,
il est découragé par les chicanes (avec son ex-femme Isabelle Gaston).»
Lors de son témoignage, Turcotte avait dit avoir déjà pensé au suicide.
Mais s’il n’était pas passé à l’acte, c’était « pour ne pas faire ça à
(ses) enfants », a rappelé l’avocat lundi.
Mais chaque stresseur de Turcotte a fini par faire son chemin dans
la tête de l’accusé, selon Me Poupart.
« Les blessures se sont transformées en une plaie béante psychique »,
a poursuivi l’avocat.
Les plaidoiries se poursuivent, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Une fois que Me Poupart aura terminé de parler au jury, ce sera au tour de
Me René Verret de la poursuite de s’adresser au jury.
Une fois cette étape terminée, le juge André Vincent donnera ses directives au
jury qui sera ensuite séquestré, jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.
La plaidoirie de l'avocat de Guy Turcotte s'est conclue mardi après-midi alors qu'il a
martelé que l'ex-cardiologue était malade et qu'un être humain "ordinaire"
ne tue pas ses enfants.
Me Pierre Poupart a mis un point final à son argumentation
après cinq jours passés à rappeler ce qu'il estime être les
éléments marquants de la preuve.
Il espère que le jury va trancher que Guy Turcotte était non criminellement
responsable pour cause de troubles mentaux le soir du drame, le 20 février 2009.
Mais il lui a rappelé que s'il ne tire pas cette conclusion, il revient à la Couronne
de prouver hors de tout doute raisonnable que Guy Turcotte avait
l'intention de tuer ses enfants.
Et puis Me Poupart a fait valoir un argument qu'il juge important: si l'état mental de
Guy Turcotte n'était pas perturbé le soir où il a poignardé à mort ses deux enfants,
pourquoi serait-il resté sur les lieux de l'homicide, pour se faire arrêter, accuser de
meurtre et envoyer en prison?
Ainsi, au dernier jour de sa plaidoirie, Me Poupart est entré dans le vif du sujet:
la preuve psychiatrique à l'appui de la défense de son client de non-responsabilité
criminelle pour cause de troubles mentaux.
Les experts qui ont témoigné au procès ont affirmé que Guy Turcotte souffrait
d'un trouble de l'adaptation avec humeur dépressive le soir du meurtre de ses enfants
Olivier et Anne-Sophie.
Le procureur de l'accusé a toutefois fait valoir les divergences entre les témoignages
des experts de la Couronne et ceux de la défense.
Selon les experts de la défense, l'accusé avait un contact avec la réalité "perturbé".
Mais selon la psychiatre France Proulx, qui a été appelée à témoigner par la Couronne,
Guy Turcotte n'a pas perdu contact avec la réalité le soir du drame,
et son jugement n'était pas altéré.
Il faut se poser la question de l'altération de la raison, a plaidé Me Poupart,
car si on ne se la pose pas, il y a quelque chose qui ne va pas, quand on regarde un
homme qui a tué les deux êtres qu'il aime le plus au monde.
"Un être humain ordinaire ne tue pas ses enfants", a-t-il lancé.
L'avocat a aussi relevé que Mme Proulx a passé beaucoup moins d'heures à parler
à Guy Turcotte que les psychiatres de la défense.
Il s'est employé à démontrer qu'elle a coupé les coins ronds, selon lui.
Il a plaidé qu'elle n'avait pas assisté à tous les témoignages, ni jugé bon de lire
leurs transcriptions, pas même celle d'Isabelle Gaston, l'ex-conjointe de Guy Turcotte
et mère des enfants. Mme Proulx avait répliqué que cela n'était pas
nécessaire pour réaliser son expertise.
"Est-ce que cela vous rassure?", a demandé Me Poupart aux jurés.
Il a rappelé que la psychiatre Dominique Bourget a déclaré au jury que
Guy Turcotte avait un "cerveau malade" le 20 février 2009, un cerveau qui ne
fonctionnait plus bien.
Selon elle, l'accusé était incapable d'avoir l'intention de tuer: son cerveau était
déjà déconnecté. Guy Turcotte était "en perte de contrôle" et ne pouvait
agir autrement, avait aussi analysé Mme Bourget.
"Il ne veut pas tuer, il veut emmener ses enfants avec lui", a rappelé Me Poupart,
en choisissant des extraits du témoignage de Mme Bourget. Celle-ci a qualifié cette
pensée de l'accusé comme "une logique fautive" et une "pensée irrationnelle".
"Si on essaie de comprendre, c'est très difficile parce qu'il faut comprendre
l'irrationnel", a dit Me Poupard, disant citer la psychiatre.
"C'est une phrase très importante pour vous aider à délibérer", a-t-il dit au jury.
La Couronne va présenter sa plaidoirie mercredi. Le juge André Vincent de la
Cour supérieure devrait donner jeudi ses directives aux 11 jurés, qui seront ensuite
isolés pendant qu'ils décideront du verdict.
«Pardonnez-moi ma longueur, mais on décide de la vie d'un être humain», a lancé Me Pierre
Poupart mardi matin au procès de l'ex-cardiologue accusé des meurtres de ses enfants.
Me Poupart, qui avait annoncé qu'il en aurait fini jeudi dernier, est à la barre pour
la cinquième journée afin de convaincre les jurés de la non-responsabilité criminelle
de son client de 43 ans.
Et il a affirmé qu'il ne voulait pas finir en se disant qu'il a manqué des détails,
étant donné qu'il s'agit de sa dernière chance de s'adresser aux 11 citoyens qui
devront décider du sort de l'ex-cardiologue.
«Je vous laisse le temps (de plaider), mais vous n'avez pas besoin d'expliquer
au jury pourquoi vous prenez ce temps», a toutefois répliqué le juge André Vincent
qui semble montrer par moment des signes d'impatience.
Psychiatres sous la loupe
En début de matinée, Me Poupart a repris les témoignages des psychiatres
ayant témoigné au procès, tout en entrecoupant ses plaidoiries en rappelant
que Turcotte était un bon père.
Deux psychiatres traitants ont par exemple affirmé que Turcotte était malade lorsqu'ils
l'ont rencontré après le drame du 20 février 2009 où Turcotte avait poignardé à
46 reprises Anne-Sophie et Olivier, âgés de 3 et 5 ans. Quelques semaines plus tôt,
Turcotte avait appris que son ex-femme le trompait, et il venait de se séparer.
«Les failles dans son cerveau sont devenues un terreau fertile pour développer sa maladie»,
a rappelé Me Poupart.
Tous les psychiatres ont en effet affirmé que Turcotte souffrait de trouble
d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive, bien que les experts de la Couronne
et de la défense ne soient pas unanimes sur le degré de conscience de l'accusé au moment du drame.
Tentative de suicide
Me Poupart a également abordé la tentative de suicide de Turcotte qui a bu du lave-glace
le soir de la tragédie.
«Ce n'est pas une maladie mentale en soi, mais c'est relié comme un symptôme du trouble
d'adaptation», a plaidé l'avocat.
D’ailleurs, selon une des psychiatres de la défense, Turcotte les aurait tués pour «les
emmener avec lui» et ainsi leur éviter la souffrance de les voir morts. Le geste cause
la mort, certes, mais le but n’était pas de tuer, avait témoigné cette experte pour qui cela
démontre une mauvaise logique tendant à démontrer la non-responsabilité criminelle de l’accusé.
Et même si la chronologie des événements le soir fatidique est inconnue
(Turcotte dit n'avoir que des «flashs» en souvenir), Me Poupart a affirmé que tout
indique que son client a bu du lave-glace avant de tuer ses enfants. Un appel de Turcotte
à sa mère, qui a duré une heure environ, s'est déroulé avant le drame, a ajouté le plaideur.

 
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