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Guy Turcotte est libéré en attendant son second procès

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Reprise du dernier message

L'avocat de Guy Turcotte a terminé sa plaidoirie après cinq jours
2015-11-25 Affaire Turcotte 2
L’avocat de Turcotte a entamé sa 4e journée de plaidoiries en insistant sur le
contraste entre sa conduite «complètement aberrante» le soir où
l’ex-cardiologue a tué ses enfants et tout l’amour qu’il leur vouait…
« Le pire est passé, mais on n’a pas fini », a lancé Me Pierre Poupart en
référence à la longueur de ses plaidoiries finales qu’il a entamées mardi passé.
Méthodiquement, l’avocat a rappelé aux jurés chaque moment du témoignage de Turcotte
où il exprimait son amour pour Anne-Sophie et Olivier, qu’il a tué de 46 coups de couteau
en février 2009, quelques semaines après s’être séparé de sa femme qui le trompait.
Par exemple, Turcotte avait déjà réduit son horaire de travail pour s’occuper de ses enfants.
Et il était triste quand il n’était pas avec eux, a ajouté Me Poupart.
« Il veut être un bon père, ce n’est quand même pas rien », a-t-il ajouté.
Souffrances
C’est donc à cause de la maladie mentale – un trouble de l’adaptation –
que l’ex-cardiologue a tué ses enfants, selon la théorie de la défense qui
vise un verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
« Il était vidé, et pas juste en 2009, a plaidé Me Poupart. M. Turcotte le dit,
il est découragé par les chicanes (avec son ex-femme Isabelle Gaston).»
Lors de son témoignage, Turcotte avait dit avoir déjà pensé au suicide.
Mais s’il n’était pas passé à l’acte, c’était « pour ne pas faire ça à
(ses) enfants », a rappelé l’avocat lundi.
Mais chaque stresseur de Turcotte a fini par faire son chemin dans
la tête de l’accusé, selon Me Poupart.
« Les blessures se sont transformées en une plaie béante psychique »,
a poursuivi l’avocat.
Les plaidoiries se poursuivent, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Une fois que Me Poupart aura terminé de parler au jury, ce sera au tour de
Me René Verret de la poursuite de s’adresser au jury.
Une fois cette étape terminée, le juge André Vincent donnera ses directives au
jury qui sera ensuite séquestré, jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.
La plaidoirie de l'avocat de Guy Turcotte s'est conclue mardi après-midi alors qu'il a
martelé que l'ex-cardiologue était malade et qu'un être humain "ordinaire"
ne tue pas ses enfants.
Me Pierre Poupart a mis un point final à son argumentation
après cinq jours passés à rappeler ce qu'il estime être les
éléments marquants de la preuve.
Il espère que le jury va trancher que Guy Turcotte était non criminellement
responsable pour cause de troubles mentaux le soir du drame, le 20 février 2009.
Mais il lui a rappelé que s'il ne tire pas cette conclusion, il revient à la Couronne
de prouver hors de tout doute raisonnable que Guy Turcotte avait
l'intention de tuer ses enfants.
Et puis Me Poupart a fait valoir un argument qu'il juge important: si l'état mental de
Guy Turcotte n'était pas perturbé le soir où il a poignardé à mort ses deux enfants,
pourquoi serait-il resté sur les lieux de l'homicide, pour se faire arrêter, accuser de
meurtre et envoyer en prison?
Ainsi, au dernier jour de sa plaidoirie, Me Poupart est entré dans le vif du sujet:
la preuve psychiatrique à l'appui de la défense de son client de non-responsabilité
criminelle pour cause de troubles mentaux.
Les experts qui ont témoigné au procès ont affirmé que Guy Turcotte souffrait
d'un trouble de l'adaptation avec humeur dépressive le soir du meurtre de ses enfants
Olivier et Anne-Sophie.
Le procureur de l'accusé a toutefois fait valoir les divergences entre les témoignages
des experts de la Couronne et ceux de la défense.
Selon les experts de la défense, l'accusé avait un contact avec la réalité "perturbé".
Mais selon la psychiatre France Proulx, qui a été appelée à témoigner par la Couronne,
Guy Turcotte n'a pas perdu contact avec la réalité le soir du drame,
et son jugement n'était pas altéré.
Il faut se poser la question de l'altération de la raison, a plaidé Me Poupart,
car si on ne se la pose pas, il y a quelque chose qui ne va pas, quand on regarde un
homme qui a tué les deux êtres qu'il aime le plus au monde.
"Un être humain ordinaire ne tue pas ses enfants", a-t-il lancé.
L'avocat a aussi relevé que Mme Proulx a passé beaucoup moins d'heures à parler
à Guy Turcotte que les psychiatres de la défense.
Il s'est employé à démontrer qu'elle a coupé les coins ronds, selon lui.
Il a plaidé qu'elle n'avait pas assisté à tous les témoignages, ni jugé bon de lire
leurs transcriptions, pas même celle d'Isabelle Gaston, l'ex-conjointe de Guy Turcotte
et mère des enfants. Mme Proulx avait répliqué que cela n'était pas
nécessaire pour réaliser son expertise.
"Est-ce que cela vous rassure?", a demandé Me Poupart aux jurés.
Il a rappelé que la psychiatre Dominique Bourget a déclaré au jury que
Guy Turcotte avait un "cerveau malade" le 20 février 2009, un cerveau qui ne
fonctionnait plus bien.
Selon elle, l'accusé était incapable d'avoir l'intention de tuer: son cerveau était
déjà déconnecté. Guy Turcotte était "en perte de contrôle" et ne pouvait
agir autrement, avait aussi analysé Mme Bourget.
"Il ne veut pas tuer, il veut emmener ses enfants avec lui", a rappelé Me Poupart,
en choisissant des extraits du témoignage de Mme Bourget. Celle-ci a qualifié cette
pensée de l'accusé comme "une logique fautive" et une "pensée irrationnelle".
"Si on essaie de comprendre, c'est très difficile parce qu'il faut comprendre
l'irrationnel", a dit Me Poupard, disant citer la psychiatre.
"C'est une phrase très importante pour vous aider à délibérer", a-t-il dit au jury.
La Couronne va présenter sa plaidoirie mercredi. Le juge André Vincent de la
Cour supérieure devrait donner jeudi ses directives aux 11 jurés, qui seront ensuite
isolés pendant qu'ils décideront du verdict.
«Pardonnez-moi ma longueur, mais on décide de la vie d'un être humain», a lancé Me Pierre
Poupart mardi matin au procès de l'ex-cardiologue accusé des meurtres de ses enfants.
Me Poupart, qui avait annoncé qu'il en aurait fini jeudi dernier, est à la barre pour
la cinquième journée afin de convaincre les jurés de la non-responsabilité criminelle
de son client de 43 ans.
Et il a affirmé qu'il ne voulait pas finir en se disant qu'il a manqué des détails,
étant donné qu'il s'agit de sa dernière chance de s'adresser aux 11 citoyens qui
devront décider du sort de l'ex-cardiologue.
«Je vous laisse le temps (de plaider), mais vous n'avez pas besoin d'expliquer
au jury pourquoi vous prenez ce temps», a toutefois répliqué le juge André Vincent
qui semble montrer par moment des signes d'impatience.
Psychiatres sous la loupe
En début de matinée, Me Poupart a repris les témoignages des psychiatres
ayant témoigné au procès, tout en entrecoupant ses plaidoiries en rappelant
que Turcotte était un bon père.
Deux psychiatres traitants ont par exemple affirmé que Turcotte était malade lorsqu'ils
l'ont rencontré après le drame du 20 février 2009 où Turcotte avait poignardé à
46 reprises Anne-Sophie et Olivier, âgés de 3 et 5 ans. Quelques semaines plus tôt,
Turcotte avait appris que son ex-femme le trompait, et il venait de se séparer.
«Les failles dans son cerveau sont devenues un terreau fertile pour développer sa maladie»,
a rappelé Me Poupart.
Tous les psychiatres ont en effet affirmé que Turcotte souffrait de trouble
d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive, bien que les experts de la Couronne
et de la défense ne soient pas unanimes sur le degré de conscience de l'accusé au moment du drame.
Tentative de suicide
Me Poupart a également abordé la tentative de suicide de Turcotte qui a bu du lave-glace
le soir de la tragédie.
«Ce n'est pas une maladie mentale en soi, mais c'est relié comme un symptôme du trouble
d'adaptation», a plaidé l'avocat.
D’ailleurs, selon une des psychiatres de la défense, Turcotte les aurait tués pour «les
emmener avec lui» et ainsi leur éviter la souffrance de les voir morts. Le geste cause
la mort, certes, mais le but n’était pas de tuer, avait témoigné cette experte pour qui cela
démontre une mauvaise logique tendant à démontrer la non-responsabilité criminelle de l’accusé.
Et même si la chronologie des événements le soir fatidique est inconnue
(Turcotte dit n'avoir que des «flashs» en souvenir), Me Poupart a affirmé que tout
indique que son client a bu du lave-glace avant de tuer ses enfants. Un appel de Turcotte
à sa mère, qui a duré une heure environ, s'est déroulé avant le drame, a ajouté le plaideur.

 
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  Lien vers ce message 02 Décembre 2015, 18:09
Procès Turcotte: le jury pose une première
question
SAINT-JÉRÔME - Le jury au procès de Guy Turcotte a posé une première
question au juge mardi matin, pendant que tous, y compris la mère
des deux enfants poignardés à mort, attendent le verdict au palais
de justice de Saint-Jérôme.
«Nous aimerions avoir une copie des articles 16 du Code criminel,
ainsi que l'article 235», ont écrit les 11 jurés au magistrat.

L'article 16 est celui qui décrit les conditions requises pour
qu'un accusé soit déclaré non-responsable criminellement d'un crime.
Il a été lu intégralement à plusieurs reprises durant le procès
L'article 235, de son côté, concerne les meurtres prémédités et
non prémédités. Le hic, c'est qu'il indique que la peine en cas de
meurtres est automatiquement une sentence de prison à vie. Or, ce
détail n'a jamais été dit devant le jury, entre autres pour ne
pas les influencer dans leur décision.
«La peine n'est pas du ressort du jury», a noté le juge André
Vincent avant l'entrée des jurés.Le magistrat leur a donc
fourni une copie de l'article 16, mais pas de l'article 235.
En mode attente
Depuis mardi matin, Isabelle Gaston est au palais de justice de
Saint-Jérôme, alors que le jury entamait sa deuxième journée de
délibérations après avoir passé la nuit à l'hôtel. Elle n'a fait
aucune déclaration publique.
Mme Gaston n'avait pas assisté au procès, et ne s'était présentée que
pour son propre témoignage, ainsi que pour les plaidoiries de la
Couronne qui étaient survenues après celles de la défense.
Complètement coupés du monde, les sept hommes et quatre femmes
responsables du sort de l'ex-cardiologue continuent leurs délibérations secrètes.
«Utilisez votre sagesse collective, soyez patients, tolérants,
jugez avec l'esprit ouvert, sans préjugés», leur avait lancé
le juge André Vincent lundi, juste avant d'ordonner leur séquestration.
Quatre verdicts sont possibles
Quatre verdicts sont possibles. Outre la non-responsabilité
criminelle pour cause de troubles mentaux et le meurtre prémédité,
les jurés pourraient aussi déclarer Turcotte coupable de meurtres au
deuxième degré et d'homicide involontaire.
Les jurés devront en premier lieu se demander si Turcotte,
43 ans, souffrait d'une maladie mentale le soir du 20 février
2009 lorsqu'il a poignardé ses enfants à 46 reprises. S'ils répondent
par la positive, et s'ils estiment que le trouble d'adaptation de
Turcotte l'empêchait de réaliser ce qu'il faisait, alors ils devront
rendre un verdict de non-responsabilité criminelle.
Turcotte serait ainsi envoyé en institut psychiatrique,
jusqu'à ce qu'il ne soit plus considéré comme dangereux pour la
population.
Mais si les jurés réfutent la thèse de la défense, ils devront alors
choisir parmi les trois autres verdicts. Dans cette affaire, Turcotte
ne peut pas être acquitté, étant donné qu'il a reconnu avoir tué
Anne-Sophie et Olivier, trois et cinq ans, quelques semaines après avoir appris qu'Isabelle Gaston le trompait.
Le jury a fait savoir qu'il délibère de 9 h 30 à 17 h, tous les jours.
Le verdict peut donc tomber à n'importe quel moment durant ces heures.
Quand les jurés ne délibèrent pas, ils sont sous constante
surveillance des constables spéciaux, qui s'assurent qu'ils ne
puissent pas communiquer avec le monde extérieur.


 
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  Lien vers ce message 07 Décembre 2015, 1:02
Guy Turcotte coupable de meurtres au second degré
Plus de six ans après avoir sauvagement tué ses enfants Anne-Sophie et Olivier,
l’ex-cardiologue Guy Turcotte vient d’être reconnu coupable de
meurtres non prémédités.
«Coupable de meutres au deuxième degré», a lancé le juré numéro 11 au procès
de l’ex-cardiologue de 43 ans.
L’air fatigué, les sept hommes et quatre femmes sont entrés dans la salle
d’audience, sous les regards de tous, dont la mère des victimes Isabelle Gaston
et de Guy Turcotte, assis dans le box des accusés.
«Oui merci», semble avoir dit doucement Mme Gaston lorsque
le verdict a été prononcé.À part cela, personne d’autre n’a dit
un mot lorsque le verdict est tombé. Un léger bruit de stupeur a été entendu.
Turcotte a gardé un air grave et sérieux.
«C’est un devoir très difficile à rendre, je pense que nous devons
du respect (aux jurés)», a commenté le juge André Vincent
après le prononcé du verdict.

Prison à vie

Ainsi, Turcotte a automatiquement écopé d’une peine de prison à vie. Reste toutefois à déterminer le nombre d’années qu’il aura à purger avant d’être admissible à une libération conditionnelle. Cette période peut varier de 10 à 25 ans d’incarcération.

Mais même s’il réussit un jour à sortir du pénitencier, le meurtrier de 43 ans restera
quand même sous le joug des services correctionnels jusqu’à sa mort.

Avant que le jury ne quitte ses fonctions, il peut formuler une suggestion
de temps minimum à purger avant que Turcotte puisse bénéficier d’une libération,
mais c’est le juge qui aura le dernier mot, lors d’une prochaine audience.
«Nous n’avons aucune recommandation relative à la sentence», ont toutefois
fait savoir les jurés, après avoir réfléchi à la question quelques minutes.
Les représentations sur la peine auront lieu le 18 décembre prochain.
Détenu
Turcotte a également profité de sa dernière journée de liberté. Étant donné
le verdict, le juge a ordonné la détention immédiate de l’accusé. Tout le
monde est sorti de la salle d’audience, sauf l’accusé et des constables
spéciaux, qui sont les forces de l’ordre du palais de justice de Montréal.
Les parents de Guy Turcotte ont donc aussi quitté la salle,
l’air grave, sans dire un mot.Pulsion soudaine

Le jury a donc rejeté la thèse de la défense, voulant que le trouble
d’adaptation de l’accusé l’ait empêché de distinguer le bien du mal en février
2009, quand il avait poignardé 46 fois ses enfants de 3 et 5 ans.
C’était quelques semaines après que sa femme l’ait quitté pour un autre homme.
Turcotte avait découvert qu’Isabelle Gaston le trompait,
et il voyait moins ses enfants.
Lors du procès, tous les psychiatres s’étaient mis d’accord pour dire que
Turcotte souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur anxieuse et dépressive
au moment des meurtres, mais ils ne s’entendaient pas sur les conséquences
de cette maladie mentale.
Pour les psychiatres de la défense, cette maladie faisait en sorte que Turcotte
ne distinguait pas le bien du mal lorsqu’il avait commis son crime,
contrairement à la psychiatre experte de la Couronne.
Par contre, les 11 jurés n’ont pas retenu la thèse de la Couronne au complet,
qui avait plaidé que Turcotte avait planifié la mort d’Anne-Sophie et d’Olivier.
Pour le jury, les meurtres ont été commis sans préméditation.
Il a donc agi de façon soudaine et impulsive, a tranché le jury.
Une nouvelle audience doit avoir lieu, afin de déterminer le nombre
d’années minimum qu’il devra purger derrière les barreaux.

 
Avatar de Douce
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  Lien vers ce message 08 Décembre 2015, 0:13

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

Bonjour Marcel,

Justice a-t-elle été rendue ? Faut le croire ...

Mais ce n'est pas fini. Ils peuvent toujours aller " En Appel ".

Qu'est ce que cela donne de faire un procès qui se veut juste
et équitable, si on peut toujours aller " En Appel" de la décision du jury
quand on n'est pas satisfait. On peut aller " En APPEL " combien
de fois ?

Et le temps qu'il a purgé, depuis le premier procès, est-ce que
cela va compter ? Compter pour le 1/3 ou de double du déjà fait.

Il aura combien de temps, 10 ans à 25 ans ?

Double meurtre, serait normalement assez haut en temps.

S'il a purgé 5 ans, que ce soit à Pinel au ailleurs et que
cela compte pour le double, cela fait 10 ans.

S'il s'en sort avec 15 ans, il ne lui reste à faire que 5 ans.

C'est le 18 décembre, que l'on saura ...

C'est juste mon opinion ... Mais, il fallait que je le dise.


:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:


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Avatar de Plume
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  Lien vers ce message 10 Décembre 2015, 19:30
Bonjour à vous deux, Marcel et Douce!

Je pense qu'il est derrière les barreaux, pour un bout de temps et que son ex femme, sera là,

A chaque fois qu'il demandera de sortir au bout de 10ans, ou de 25ans selon le juge....

Elle ne le laissera plus sortir de là....

De ce que j'ai compris, c'est qu'il est déjà en prison, et qu'il n'a plus un sous pour aller en appel....

Je me trompe peut être mais, il me semble avoir bien vue ses parents, quitter seul, le palais de justice...

Les anges doivent avoir chanter ce jour là, là haut, pauvres petits.....

Quelle tristesse pour une maman, grand parents, familles......

Merci Marcel....

A bientôt!

Plume!
 
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