Reprise du dernier message
Affaire Turcotte
Turcotte absent de sa conférence préparatoire à son procès
Guy Turcotte ne s’est pas présenté au palais de justice de Saint-Jérôme mercredi pour la conférence
préparatoire à son procès. Il a été représenté par son avocat…« Il y a un ordre pour qu’il
soit présent lors de la prochaine audience », a fait savoir le porte-parole du Directeur
des poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Pascal Boucher.
La conférence préparatoire au procès prévu en septembre s’est donc déroulée sans
l’ex-cardiologue, qui avait été remis en liberté sous de strictes conditions.
Cette étape judiciaire, qui est frappée d’une ordonnance de non-publication,
permet aux avocats de discuter de points de droit et de la nature
des requêtes qu’ils comptent présenter.
« Ça met la table pour le procès à venir », a ajouté Me Boucher.
Longue saga
Rappelons que l’accusé de 43 ans est accusé d’avoir tué en février 2009 ses enfants
Anne-Sophie et Olivier, âgés de 3 et 5 ans, mais qu’un jury l’avait déclaré non
criminellement responsable à l’issue d’un premier procès en 2011.
L’ex-cardiologue avait été envoyé à l’institut Philippe-Pinel de Montréal jusqu’à ce que
la Cour d’appel infirme la décision des jurés en 2013 et ordonne la tenue
d’un nouveau procès. Un mandat d’arrestation avait été lancé et Turcotte avait
été renvoyé en détention.
La Cour supérieure avait ensuite accepté de remettre l’accusé en liberté sous caution en
septembre dernier, rejetant ainsi les arguments de la Couronne qui estimait
que la détention était nécessaire pour ne pas miner la confiance du
public envers l’administration de la justice.
La Cour d’appel avait confirmé la décision de première instance, la qualifiant de « sans faille ».
« Utile » en liberté
Lors des audiences sur sa remise en liberté, Turcotte avait avoué être passé au
travers d'une grave dépression, mais qu’il allait beaucoup mieux grâce à une
prise de médicament intensive.
« J'aurais été mieux mort », avait-il confié à sa psychiatre en novembre 2013.
Depuis qu’il est en liberté, Turcotte vit chez un oncle sur la Rive-Sud où il agit
comme aidant naturel. Il doit également respecter toute une série de conditions
, dont de ne pas consommer d’alcool, de ne pas quitter le Québec et ne pas
s’approcher de son ex-conjointe, Isabelle Gaston.
Turcotte avait également dit souhaiter faire du bénévolat.
« Je pense pouvoir être plus utile en liberté plutôt que de perdre mon temps en prison »,
avait-il témoigné.
Turcotte est défendu par Mes Guy et Pierre Poupart,
tandis que Mes René Verret et Maria Albanese représentent la Couronne.
Turcotte absent de sa conférence préparatoire à son procès
Guy Turcotte ne s’est pas présenté au palais de justice de Saint-Jérôme mercredi pour la conférence
préparatoire à son procès. Il a été représenté par son avocat…« Il y a un ordre pour qu’il
soit présent lors de la prochaine audience », a fait savoir le porte-parole du Directeur
des poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Pascal Boucher.
La conférence préparatoire au procès prévu en septembre s’est donc déroulée sans
l’ex-cardiologue, qui avait été remis en liberté sous de strictes conditions.
Cette étape judiciaire, qui est frappée d’une ordonnance de non-publication,
permet aux avocats de discuter de points de droit et de la nature
des requêtes qu’ils comptent présenter.
« Ça met la table pour le procès à venir », a ajouté Me Boucher.
Longue saga
Rappelons que l’accusé de 43 ans est accusé d’avoir tué en février 2009 ses enfants
Anne-Sophie et Olivier, âgés de 3 et 5 ans, mais qu’un jury l’avait déclaré non
criminellement responsable à l’issue d’un premier procès en 2011.
L’ex-cardiologue avait été envoyé à l’institut Philippe-Pinel de Montréal jusqu’à ce que
la Cour d’appel infirme la décision des jurés en 2013 et ordonne la tenue
d’un nouveau procès. Un mandat d’arrestation avait été lancé et Turcotte avait
été renvoyé en détention.
La Cour supérieure avait ensuite accepté de remettre l’accusé en liberté sous caution en
septembre dernier, rejetant ainsi les arguments de la Couronne qui estimait
que la détention était nécessaire pour ne pas miner la confiance du
public envers l’administration de la justice.
La Cour d’appel avait confirmé la décision de première instance, la qualifiant de « sans faille ».
« Utile » en liberté
Lors des audiences sur sa remise en liberté, Turcotte avait avoué être passé au
travers d'une grave dépression, mais qu’il allait beaucoup mieux grâce à une
prise de médicament intensive.
« J'aurais été mieux mort », avait-il confié à sa psychiatre en novembre 2013.
Depuis qu’il est en liberté, Turcotte vit chez un oncle sur la Rive-Sud où il agit
comme aidant naturel. Il doit également respecter toute une série de conditions
, dont de ne pas consommer d’alcool, de ne pas quitter le Québec et ne pas
s’approcher de son ex-conjointe, Isabelle Gaston.
Turcotte avait également dit souhaiter faire du bénévolat.
« Je pense pouvoir être plus utile en liberté plutôt que de perdre mon temps en prison »,
avait-il témoigné.
Turcotte est défendu par Mes Guy et Pierre Poupart,
tandis que Mes René Verret et Maria Albanese représentent la Couronne.