La citrouille enchantée

La fête de l’Halloween pointait le bout de son nez.
Une fête de déguisements, de bonbons et de joie.

Valérie avait magasiné son costume avec sa maman.
Elle se trouvait si jolie. Une gentille sorcière habillait son corps d’enfant.
Petit cape noire avec chapeau et des petits pantalons troués
tout noirs aussi. Avec sa maman, elle s’était procuré un balai.
Un balai à sa hauteur. Car il ne faut pas oublier que Valérie
n’avait que six ans. Oui, son cœur d’enfant se sentait comblé.

Maintenant, le calendrier dans sa chambre de rose vêtue,
faisait danser les chiffres pour Valérie.
-Maman quelle date sommes-nous? »
-Le 29 octobre ma chouette. »

-Mais maman, ce sera l’Halloween bientôt. »

-Oui, ma p’tite beauté. »

-Mais maman, je n’ai pas ma citrouille. »

-Comment ta citrouille? Dis la maman.

-Ma citrouille pour recevoir mes bonbons, maman. »

-Oh! Mais c’est vrai! » dit la maman de Valérie.
« Je vais aller la magasiner chez le « Magasin de chez-nous. »

-Merci ma petite maman. » dit Valérie.

Et sa maman lui procura sa citrouille.

Ce matin-là, Valérie en se réveillant,
regarda son calendrier, la vue embrouillée par le sommeil.

Elle crût voir le 31 octobre. « Mais oui. » je pense.
« Maman, maman s’écriat-t-elle, c’est le 31 octobre, dis-moi?

-Oui, ma chérie. »

Ce soir-là Valérie heureuse d’être une sorcière mais très gentille
comme elle s’amusait à le dire se joignit à son p’tit ami
Jean-Pierre pour faire la tournée des pâtés de maison.
Bien sûr leurs mamans les accompagnait à chaque maison en auto
pour plus de prudence.

Valérie gardait son sourire de petite fille à chaque madame
qui les recevait.
Jean-Pierre un peu plus timide présentait sa citrouille
et se baissait un peu la tête en disant merci.
La soirée se déroulait dans la joie, les citrouilles emplissaient
leurs petites bedaines de porte en porte.

-Ce sera déjà presque la dernière maison Jean-Pierre. » dit Valérie.

-Mais oui, tu as raison. » dit Jean-Pierre;

Mais chose étrange à la dernière maison, Valérie, prenait
sa citrouille, elle était trop lourde! Elle dût prendre
ses deux mains. Mais même à cela, la citrouille semblait
encore trop lourde.

-Jean-Pierre, aide-moi. » dit Valérie.

-Mais que se passe-t-il Valérie? » dit Jean-Pierre.

-J’en sais rien, ma citrouille est trop lourde, je ne peux la porter.

Bien malgré lui, Jean-Pierre se mit à rire.

-Ne te moque pas, c’est vrai, tu sais. »

Jean-Pierre prit la citrouille et en effet elle pesait une « tonne ».

-Je n’y comprends rien, Valérie. » dit Jean-Pierre.

-Peut-être que les bonbons sont des cailloux. » dit Jean-Pierre.
Et il se mit à rire encore une fois.

-Jean-Pierre aide-moi, je t’en prie. » supplia Valérie.

-Mais dans un instant, ils se regardèrent et ils pouffèrent de rire.
C’est vraiment spécial dirent-ils.

Leurs mamans les attendait depuis fort longtemps et s’inquiétaient.
Elles se rendirent près deux. Et à leur grande surprise, elles
constatèrent l’ampleur du problème.
La citrouille de Valérie pesait en effet une « tonne ».

Les mamans examinèrent de près la citrouille à Valérie.
Mais c’est avec un sourire aux lèvres qu’elles découvrirent
trois petits minous cachés sous les bonbons dans celle-ci.

« Valérie et Jean-Pierre regardez » et la maman à Valérie
leur présenta les p’tits minous.

Valérie et Jean-Pierre sautèrent de joie.
« Quelle jolie fête de l’Halloween. » dirent-ils.
Une citrouille enchantée…à la petite bedaine de minous…
Et ils rirent tous de bon cœur.

Ce soir-là, Valérie et Jean-Pierre, en plus des bonbons,
près de leurs lits, un p’tit minou ronronnait sur une
petite douillette, bordée « d’amour. »

Au revoir, à bientôt

 Fée du coeur Yolande