LES CAUCHEMARS DE BORIS
3e partie Fin


Boris croqua à belles dents dans la brioche
« Hum ! la meilleure brioche de ma vie. 
Il faudra que je lui demande la recette pour grand-maman
car je ne vais pas lui dire mais alors cette brioche, hum !!
Quel délice ! »
 Il but le chocolat qui, lui aussi, était onctueux et chocolaté
à souhait (moi je la connais la recette du chocolat,
si vous la voulez écrivez à Pierrette).

Quand il eut fini, il s’essuya la bouche et les mains
puis regarda la serviette, en effet elle était presque
aussi sale que la serviette du petit sur le plateau.
Pendant ce temps là, la sorcière était à préparer sa potion.
Comme il s’ennuyait, il lui demanda s’il pouvait la regarder.
Comme elle fit oui de la tête, il approcha.
Elle était en train de mettre des choses dans un appareil
qui ressemblait à un mélangeur, il n’osa pas lui demander
ce qu’elle avait mis dans le bocal !
Elle travaillait vite avec précision et à part une odeur
nauséabonde se dégageait du bocal et de l’endroit,
en général, elle travaillait proprement.
Autour de sa taille elle avait mis un tablier de petite fille.
Il était bleu et une ronde d’enfants chantait mais de là où il était,
il ne pouvait pas voir de quelle chanson il s’agissait !
Elle vit que ses yeux s’attardaient sur les dessins du tablier et,
faisant semblant de rien, elle l’effleura.
Alors dans la petite maison, on entendit :
« Nous n'irons plus au bois les lauriers sont couchés,
la belle que voilà ira les ramasser, entrons dans la danse, ... »
Je ne vais pas vous égrener toute la chanson,
votre maman le fera mieux que moi.
Il fut surpris qu’une sorcière ait ce genre de tablier
mais n’en souffla mot, il dit seulement à la fin de la comptine :
« Merci madame »
Bien ! maintenant asseyons nous tous les deux autour
de la table et je vais tout te raconter.
« Je ne suis pas uniquement sorcière,
j’utilise mes dons seulement en cas de besoin.
Je suis aussi grand-mère d’une jolie petite fille de 5 ans,
blonde, qui a été enlevée par un homme  très laid en échange
d’une de mes potions. Il m’a dit que je devais la lui faire apporter
par une personne qui était hors du circuit.
J’étais en train de pleurer en me demandant à qui demander
ce service quand j’ai vu la veilleuse dans ta chambre.
J’ai cherché ce qu’il y avait en toi et j’ai senti que tu étais
un bon garçon, aussi j’ai tenté le coup au bluff.
Vois-tu, ma petite fille, c’est ce que j’ai de plus cher au monde.
Elle ne sait pas que je suis sorcière et elle ne doit pas le savoir.
Aussi, quand tu reviendras avec elle, tu passeras par le chemin
que je t’ai indiqué sur ce papier et tu me trouveras 
à côté d’une voiture verte.
Je serai différente mais la même au fond de mon cœur,
avec pour toi une reconnaissance éternelle ! 
Voilà tout est prêt, la fiole, la description aussi,
tu peux y aller je vais t’emmener au plus près. »
Ils se mirent en route, le ciel allait bientôt s’éclairer, le soleil se levait.
Ils arrivèrent devant une maison cernée par deux petites tours
et surtout gardée par deux crocodiles.
Boris prit peur mais la dame lui dit:
« N’aie pas peur, ils ouvrent une grande gueule pour faire
peur mais moi j’ai plus d’un tour dans mon sac. »
Et elle envoya au fond de la gueule de chaque crocodile
un gros bâton qui le coinça !
Ils couinèrent comme des bébés chats, ce qui fit apparaître
un homme grand et gros et plein de verrues,
il en avait partout sur le visage, sur ses gros bras velus
et même sur le bas de ses jambes et ses pieds nus !
« C’est toi l’envoyé de Flora, lui dit-il, avec une énorme
voix qui aurait fait éclater tous les vitraux de la cathédrale ! ».
« Ouiii, dit Boris, d’une voix tremblante. »
« As-tu ce que je lui au demandé ? »
« Oui Monsieur et même comme refaire la potion. »
 
« Montre-moi si cela est vrai, je suis un homme d’honneur,
vois-tu la nature m'a donné toutes ces verrues,
j’ai tout essayé jusqu'à ce que je sache que seule Flora détenait le secret.
Comme elle ne voulait pas me le donner, j’ai dû lui enlever sa petite fille,
mais dis bien mon garçon à Flora que jamais elle ne m’a vu
et qu’elle est dans une jolie chambre où elle dort depuis hier.
Dès que j’aurais bu la potion et que l’effet sera officiel,
la petite sera remise entre tes mains.
Flora est gentille mais têtue comme une bourrique,
alors il fallait bien que je fasse quelque chose
qui l’empêche de me dire non ! »
Le géant fit entrer le garçon et le fit asseoir sur un banc
dans un grande entrée.
Bien sur, tout dans cette maison était à la dimension
de cet homme qui avait l’air gentil, pas du tout ogre ou méchant.   
Même Florette n’avait pas dit de mal de lui !
L’homme revint quelques minutes après, complètement transformé,
il était toujours aussi grand mais il était devenu beau, vraiment beau.
Il sautait de joie.
« Maintenant je vais pouvoir fonder une famille. »
 dit-il à Boris, et il lui remis une énorme pièce en or.
« Nous allons chercher la petite, j’espère que tu pourras la porter,
tu sais elle est légère comme une plume elle ne s’apercevra de rien. »
Ils entrèrent dans une chambre de petite fille remplie de jouets,
et dans le lit dormait profondément une jolie petite poupée blonde.
Doucement, le géant la remit dans les bras de Boris et lui ouvrit
la porte de sa maison qui, il l’espérait, retentirait bientôt de cris d’enfants !
« Au revoir petit, remercie Florine, dis-lui qu’elle est toujours mon amie,
et que je lui serai redevable toute ma vie. »
« Je lui dirais monsieur, je lui dirai ! »
Et il partit dans la direction indiquée par Florine.
 Florine c’est un prénom de fée, pas de sorcière !
Il vit au loin une voiture verte avec une jolie dame qui ouvrit
la portière arrière pour y mettre la petite fille.
Sans parler, elle lui remit le balai.
« Il reviendra bien tout seul à la maison et si tu as besoin de moi,
tu penses mon prénom dans ta tête et je serai là, enfin la nuit dans ta chambre. »
Sa chambre où sa maman le secouait en l’appelant:  
« Boris,Boris, que fais-tu, tu ne m’as pas entendue t’appeler en bas,
tout va refroidir, ma parole tu as la tête d’un revenant ou d’une
personne qui a fait la fête toute la nuit ! »
« Ça doit être cela maman, ça doit être cela, dit Boris un peu étourdi »
Ce soir, il repensera à tout ce qu’il a vécu dans son cauchemar mais
un beau cauchemar et sa grand-maman ne saura jamais pourquoi
elle eut droit ce matin là à un gros câlin plein de bisous.

Moi aussi je vous fais plein de bisous,
je vous prends tous dans mes bras et je vous fais un gros câlin,
chez moi on dit un gâté et chez vous ?
Plein de poussière de sommeil pour les rêves,
je vous laisse libre de continuer cette histoire qui j’espère vous a plu.

 

Votre fée Camille



 


     

 

Au revoir, à bientôt
Camille


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Pierrette coeur d'Amour