TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE (1 ère partie)


Dans un pays lointain, il y avait un empereur riche et puissant.
Il était empereur mais il était aussi ogre et tous les mercredis
il mangeait un petit enfant bien dodu ! Ses proches le craignaient
et ne lui disaient jamais quand arrivait un petit bébé dans leur famille :
ils l’envoyaient vite au loin.
Un jour, il entendit l’un de ses laquais dire que dans le royaume voisin,
qui était plus petit et gouverné seulement par un roi, tout le monde était
joyeux et que ce royaume prospérait car les habitants voulaient tous faire
plaisir à leur roi qui le leur rendait bien.
Pour les remercier, ce roi décida de donner une grande fête où tous ses
sujets seraient conviés, du plus petit charbonnier aux nobles de la cour,
mais à la condition qu’ils soient déguisés et méconnaissables.
Le roi promettait de faire de même.
En entendant cela, l’empereur appela ses tailleurs et leur demanda de lui faire
un costume extraordinaire, le plus beau et le plus brillant qui soit.
Les tailleurs travaillèrent avec acharnement, effrayés car l’empereur n’était
jamais content. Ils firent 3 costumes plus beaux les uns que les autres :
du jamais vu !
Quand ils arrivèrent au château, l’empereur tournait en rond depuis le matin
car il trouvait que 3 jours pour fait 1 costume c’était beaucoup !
Les tailleurs avancèrent dans la salle, courbés en deux pour saluer l’empereur.
Mais tout ce qu’ils reçurent en guise de bonjour c’est un coup de sceptre sur la tête :
« Allons, allons ! Messieurs ! Montrez moi les guenilles que vous m’avez faites »
Les tailleurs s’approchèrent d’une grande table et déposèrent délicatement leur travail
Le premier costume fut enlevé du papier de soie dans lequel il était emballé.
L’empereur le toucha à peine de son sceptre et dit
« Pouf ! Une nippe ! »
Les tailleurs se regardèrent et ouvrirent le deuxième paquet :
L’empereur prit la veste, la mit devant lui et la rejeta.
Elle fut rattrapée au vol par l’un des tailleurs.
« Montrez-moi votre dernier chef d’œuvre, dit-il ironiquement ! »
Les tailleurs faillirent lui dire que ce n’était pas pour lui.
Mais bon !
Ils étaient là ! Autant subir l’affront jusqu’au bout.
L’empereur consentit à essayer ce dernier costume.
Mais c’était après un déjeuner somptueux et il ne put fermer les boutons
du gilet ni du pantalon.
Bon sang de bon soir que va-t-il se passer ouîe ouîe
Vivement demain que l’on sache la suite mais dormez bien mes petit chéris
 


     

 

Au revoir, à bientôt
Camille


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Pierrette coeur d'Amour