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J’ai toujours été fasciné par des
mots d’enfant
J’écoutais ce qu’ils disaient très souvent
Mon travail m’amenait dans bien des maisons
Quand un jour j’entendis ce petit garçon
Il devait je pense avoir trois ans
J’ai entendu ce qu’il disait à sa maman
Dis-moi, oui dis-le moi Maman
Pourrai-je t’épouser quand je serai grand
Je ne voudrais pas me séparer de toi
Je m’ennuie quand je ne te vois pas
J’y pense, même que j’y pense souvent
Je serai marié avec toi Maman
Puis souvent, je te dirai Je t’aime
Tu le fais déjà souvent toi-même
Pourtant un jour, l’enfant à la vie s’éveille
Et toute sa vie il aimera voir son soleil
Souvent même, respectant son itinéraire
Il cherchera une femme qui ressemble à sa mère
Pour un enfant, une Maman est l’être idéal
Rien de ce qu’elle fait ou dit n’est banal
Sans doute, un des plus beaux rêves
Que plusieurs garçons ont déjà du faire
Texte Claude Marcel Breault 18-09-12
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