La nuit, où meurt la vie.

 

À nos vingt ans, nos cœurs s’était enchainé.
Plus rien au monde, ne pouvais les séparer.
Le soleil couchant au-delà des rivières,
Le vent savait nous souffler nos mélodies de cœur,
Dans les feuillages mouillés d’un jour qui meurt.

En nous, le germe de la vie d’amour,
Au fil des ans est né une parcelle de rose.
Ensemble, tous deux lui ont donné tant d’amour,
Que les rayons de soleil en ont fait une jolie rose.

Les années ont fuient au gré des vents vers l’infinie,
Elles se sont envolées sur un air de mélancolie,
Par un soir de printemps sur un nuage bleu,
Sans me demander, tu es parti vers les cieux.

Que sont devenus nos amours? Qui se sont enfuis au gré des jours.
Que sont devenus mes chagrins? Qui s’envolent et pleure le temps.
Que sont devenus mes rêves et, mes pleurs soufflés par le vent?
Que sont devenus nos serments, nos passions, nos tourments?
Ils se sont endormis, dans la nuit sans retour.

Pour un moment, j’ai cru toucher l’espoir,
Mais ce n’était qu’un rêve d’un soir.
Ma vie maintenant, n’est plus que la nuit,
À pleurer de toi, mes yeux se sont couvert d’un voile,
Et dans le ciel clair de mes nuits
Je ne vois même plus les étoiles.

Au crépuscule de ma vie,
Mes jours, comme les roses qui meurent,
lentement s’effeuillent au gré des heures,
Me conduisent lentement vers la nuit, où meurt la vie.

À tous ceux que j’ai tant aimés, je dis au revoir.

        Robert Pelletier.
 02/11/2012

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