CATHERINE

                        
Vos yeux sont le miroir de votre âme d'enfant
Semblables à la clarté de l'aube qui se lève
Tandis que le soleil surgissant comme un rêve
Lance ses flèches d'or en vainqueur triomphant.
 
C'est alors que palpite votre petit cœur
Réveillé par l'éclat de ce jeu d'innocence
Ignorant la beauté et la clameur immense
Du printemps qui sourit en sa prime lueur.
 
Sensible à son appel, souriez à l'amour
Il est un âme sœur qui déjà se prosterne
Sans que vous le sachiez un amant qui vous cerne
S'apprêtant à ravir vos beaux yeux de velours.
 
Aujourd'hui le printemps, demain le sombre hiver
Approchez-vous gaiement de celui qui vous aime
Le destin est fatal, insondable problème
Qu'il soit pour vous charmant, sans heurts, ou sans revers.
 

Philippe Straehl