L'HIRONDELLE

 
 
Quant l'hirondelle fuit la terre hospitalière
Où sous le bord des toits s'abritaient ses amours
Elle sait qu'elle vol au ciel de la lumière
 
Au pays du soleil elle rêve toujours
Elle croit déjà voir l'azur doux des coupoles
Ruisseler au-dessus des créneaux et des tours
 
 
Et le soir elle entend, parmi les brises molles
Monter au ciel la voix grave des muezzins
Palmodian en paix les divines paroles.
 
Elle oublie en partant les niches de vos saints
A l'ombre des portails,  ô vieux moutiers de sont pays
Mais revienne l'avril aux bourdonnants essaims.
 
 
Tu retrouve ton nid, messager d'espérance.

Philippe Straehl