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Tu ne seras jamais vieux!


Je t’aimais tant, je n’avais que 22 ans. Jolie jeune fille, je crois. Toi, mon héros! Cheveux blonds, yeux couleur du ciel, un corps si désirable. Tu n’avais que 20 ans.
Avais-je le droit de t’aimer? Je n’en sais plus rien! Mais mes jours se déroulaient à penser à toi.
Un jour, un banal accident immobilisa mon bras droit et m’éloigna de mon travail! Unique et grande joie dans cet évènement m’évader dans mes rêves et n’espérer que toi! Douce folie!
Tous ces regards échangés, toutes ces accolades à la sauvette, oui, tous ces petits riens qui démontraient très bien mon amour pour toi.
M’aimais-tu? Je n’en sais rien! Peut-être avais-tu seulement le goût à ce plaisir que l’on dit défendu. Je ne sais pas, je ne sais plus!
Appuyée sur ton corps, je me promenais sur cet engin, une motocyclette! Tu m’as demandé de te téléphoner pour un rendez-vous! Je frémissais de désir…
Je fis ce téléphone! Tu vins me chercher dans ta mustang rouge et je partis un simple soir à l’aventure. Je te désirais depuis si longtemps mais je t’aimais profondément mais toi que ressentais-tu? Un simple besoin! Il va sans dire que les questions se bousculaient à l’intérieur de moi! Je n’avais plus rien à perdre me dis-je? Je l’aime avec un grand A.
Doucement, tu passais ta main dans mes cheveux durant le trajet, frôlant ma cuisse et me prouvant bien ton désir mais pas ton amour! Mais comme le bonheur est grand lorsque l’on se sent désirée.
Un petit bar enfumé, des chansons d’amour sur le juke-box, tes yeux dans les miens, le désir qui montait entre nos deux corps, c’était l’euphorie.
Une consommation, deux consommations et voilà que ma tête tourne et ne veut plus s’arrêter! Il est si beau…
Numéro 6…chambrette de motel, bouteille de vin et corps si jeunes plein d’ardeur! Je lui ai montré le chemin de l’amour! Car pour moi, c’était l’amour!
Tu m’as prise, satisfait de désir pour mieux me repousser…tu ne m’as jamais fait de déclaration d’amour, tu ne m’as jamais aimé et tu as pourtant inscrit ton nom sur mon cœur à tout jamais!
Le retour fut pour moi que larmes et désillusions…
Les années ont passé…ton souvenir était toujours présent! J’appris qu’au volant de ton auto, tu t’étais endormi lors d’un voyage. Tu avais dit adieu à la cité terrestre! Curieusement, je me suis sentie apaisée!
C’était la même année où je disais OUI pour la vie à un autre amour…et la vie continue…

Yolande Saint-Hilaire

9/02/2013
 

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